Avis : Mesrine : L'Ennemi public n°1 - Page 9

Surpassant même le premier volet, l'ennemi public numéro un ne tourne plus autour du pourquoi de l'homme, mais sur ses actes. Gavé d'humour plutôt noir, ce deuxième volet nous montre enfin l'homme tel qu'il devait être : une ordure détestable. Alors que l'instinct de mort lui trouvait des excuses, cette deuxième partie nous rappelle qu'il s'agit d'un assassin qui, bien qu'ayant la réputation de tenir ses promesses, est capable de tout pour sauver sa peau (cf l'évasion). Les métamorphoses physiques vont au rythme de la descente aux enfers d'un homme traqué mais qui mérite son sort (l'exécution de Dallier en est la preuve). Porté par un jeu d'acteurs exceptionnel, Mesrine 2 nous offre un Broussard ultra réaliste, un Gérard Lanvin totalement à contre courant, une Ludivine Sagnier exceptionnelle et un Vincent Cassel étourdissant. Achevé par une exécution finale à coller contre son siège, l'ennemi public numéro un est un chef d'oeuvre du cinéma français, une saga impressionnante sur l'histoire d'un homme réel mais qui aurait pu être romancée.

Comme on le sait, les meilleurs dyptiques sont ceux qui comportent deux films. Celui-ci reposant sur la vie de Jacques Mesrine est tout simplement époustouflant. Pour moi, c'est un véritable choc, une révélation, même si cette deuxième partie m'a moins fait vibrer que "L'instinct de mort". Il faut dire que je ne connaissais rien de ce personnage qui défraya la chronique en France et ailleurs dans les années 60 et 70. Et il s'est produit avec ce chef-d'oeuvre bicéphale de Jean-François Richet ce que je voulais éviter et ce que je craignais : me prendre de compassion et de fascination pour celui que la société n'a jamais compris puisqu'elle écorchera toujours jusqu'à son nom. Même si l'exercice de style de la biographie, dans lequel le spectateur s'identifie forcément au sujet, ne peut quelque part qu'y conduire. Alors que non, je ne vois pas comment on peut porter au pinacle celui qui a quand même tué des innocents, j'en veux pour preuve la mort subite de ces deux gardes-chasses qui ne faisaient que leur honorable métier. Quoi qu'il en soit, je suis définitivement un fan de Richet qui m'avait déjà enthousiasmé avec "Assaut sur le central 13". Sa réalisation est parfaite, tout comme l'est la prestation de Vincent Cassel qui crève l'écran et fait ici une composition magistrale, donnant à ce dyptique une dimension hors du commun. On connaissait de toute façon son talent pour incarner les personnages en marge et il est au sommet de sa forme dans le peau de Mesrine, j'ai été littéralement happé par sa performance. Cassel est de toute façon au milieu d'un casting somptueux, à la hauteur de l'ambition et de la réussite de cette oeuvre fracassante. Avec par exemple dans ce second volet Ludivine Sagnier que l'on voit comme d'habitude à poil, ce qui fait toujours plaisir. Même si j'ai moins été accroché que dans une première partie absolument éblouissante, "L'ennemi public n°1" reste tout de même un sommet du polar. Pour cette aventure grandiose, merci encore Monsieur Richet !

Déjà adapté pour la télévision, Mesrine a continué de fasciner et c’est d’ailleurs pour cela qu’un long-métrage pour le cinéma était d’actualité depuis déjà quelques années. Initialement, cela devait être Barbet Schroeder qui devait en prendre les commandes avec Benoît Magimel dans le rôle titre (!!!), finalement, après quelques désaccords, le projet étant toujours en cours, Thomas Langmann (le producteur) confie son film à Jean-Francois Richet (Assaut sur le central 13 - 2005) et Vincent Cassel dans le rôle du criminel hors norme.
Si bien qu’au final, le réalisateur nous livre non pas un film, mais deux, sous la forme d’un diptyque sur Jacques Mesrine (un film en deux parties) : L'Instinct de mort & L'Ennemi public n°1.
La première constatation que l’on peut faire, c’est que le réalisateur s’est grandement inspiré de ce qui avait déjà été fait de l’autre côté de l’Atlantique, à savoir, une mise en scène efficace, sans temps mort, avec une musique de fond en continu, ajoutez à cela, l’excellente idée d’avoir incorporé l’utilisation assez persistante du split screen (!!!) et vous obtenez un polar trépidant, où le changement de personnalité et la violence ont la première place au sein du film (on suit le parcourt de Mesrine, de ses débuts jusqu’à son « assassinat »).
Un premier opus qui se veut plus bourrin mais très réfléchi, dans le sens où l’on entre dans la tête du criminel, face à un second opus, qui clôt ce biopic sous la forme d’une romance avec une légère touche d’humour qui n’est pas des plus désagréable !
Enfin, on pourra aussi saluer l’excellent casting dont Vincent Cassel, qui incarne Mesrine est tout bonnement parfait dans ce rôle (intonation de voix, changement physique, prise de poids, …), avec à ses côtés : Gérard Depardieu, Gilles Lellouche, Cécile de France, Roy Dupuis, Ludivine Sagnier, Gérard Lanvin, Samuel Le Bihan, Olivier Gourmet et sans oublier , Mathieu Amalric avec qui il forme un épatant duo avec Cassel !).

Une suite que j'attendais bien plus hardcore, plus pêchue mais qui m'a assez déçue car, sans doute contraint par les faits, J-F Richet nous montre un Mesrine hésitant, plus préoccupé de sa portée dans les médias que par sa « cause ». Le scénario reprend la plupart des scènes que l'on a vu dans le précédent volet (fusillades, évasions) mais en moins bien, il néglige l'émotion pure et nous brosse le portrait d'un Mesrine bien plus sympa (même si on a droit à une scène incroyablement barbare qui remet le personnage à sa vraie place), flanqué de partenaires qui le sont bien moins (M. Amalric, tétanisant, G. Lanvin, grosse erreur de casting). Un Mesrine complexe, égocentrique, attiré par le clinquant, au discours ambigu et aux méthodes audacieuses. Richet se fait plaisir dans l'ultime scène du film, orchestrant de moments de tension inouïs, qui aurait gagner à ne pas être saboter par les inutiles débuts de chacun des 2 volets, et qui s'achève sur un ultime plan déjà culte mais surtout tétanisant et d'une étrange poésie. La musique gagne en importance, V. Cassel reste un formidable acteur, on sent que le sujet aurait pu être traité avec encore plus de profondeur et le principal reproche concerne le fait que pour un diptyque, mis à part le héros, les 2 films se croisent sans jamais se rencontrer (aucune intrigue ni personnages communs). Un projet toutefois ambitieux qui mérite d'être salué, inachevé mais très souvent brillant. D'autres critiques sur

Digne du premier épisode, toujours aussi violent, touchant... Ce deuxieme épisode ne nous laisse aucun répit!Le premier reste mon préféré mais celui est tout de même plus que correct (même si il y a toujours des passages incohérent et pas crédible... mais bon c'est ce qui fait un film sans lesquel on s'ennuirait). On retrouve l'esprit du premier même si ce n'est pas le même type de "violence". Les fans du premier ne pourront qu'apprécier malgrè la fin que l'on sait depuis le début...Vincent Cassel est encore plus provoquant et nous montre son reel talent! A voir d'urgence!

Le deuxième volet de « Mesrine » réalisé par Jean-François Richet sort également en 2008. On retrouve une nouvelle fois Vincent Cassel dans le rôle du célèbre ennemi public n°1 avec une interprétation totalement époustouflante. En disposant d’une dimension politique plus affirmée et surtout d’une évolution psychologique intense de son personnage principal, ce film constitue une vraie réussite. La ligne de conduite de ce gangster jonglant entre actes criminels et gestes de bravoure ne peut que le conduire à une issue fatale. Bref, un grand classique du genre policier.

Ca fait plaisir de voir un film français de ce niveau. Vincent Cassel, malgré son physique de premier de la classe, s'est clairement investit et rend une prestation tout à fait crédible. Les seconds rôles lui répondent bien. Le tout sur une excellente réalisation, soignée dans les détails (très peu d'anachronisme dans les décors, scènes québecoises tournées sur place, etc ..). Les personnages sont décrits sans moraline, d'habitude trop souvent présente dans les films français. Une seule critique : la bande son, sans être mauvaise, est un peu le parent pauvre du film et a clairement été traitée de façon secondaire.
J'ai regardé les 2 volets d'une traite. A visionner, sans hésiter.

Dans ce volet on se retrouve partager entre le bien et le mal, un jeux d'acteur parfait.

Du haut niveau !

Une très bonne suite, bien que légérement moins prenante que le premier opus. Cassel est toujours aussi brillant en Mesrine ainsi que la multitude de second rôles ponctuant le film (Sagnier et Almaric en tête). Niveau réalisation c'est toujours très bon et le final est une réussite totale. Reste que ce film est un peu plus redondant que le premier mais la qualité est au rendez vous.

La conclusion brutale et voulue de la cavale du plus célèbre des gangsters français ....
Bon scénario, bonne interprétation des comédiens

Petit bémol: Je doute que son avocate de l'époque ai pris le risque de participer à son évasion de la Santé, elle ne serait plus avocate à l'heure actuelle et aurait encourue une peine pour complicité d'évasion comme maître Karim Achoui récemment pour l'évasion de Ferrara

Contrairement à ce que nous annonce la promo, si le premier volet de "Mesrine" est à voir, le second est parfaitement dispensable. "L'Ennemi Public N°1" apporte finalement peu de chose au sujet et perd beaucoup en crédibilité à force d'insister sur le côté mégalo du personnage (V. Cassel finit par en faire des tonnes) et tant les seconds rôles sont mauvais (Lanvin est carrément risible). reste la scène de fin qui sauve le film, mais que l'on avait déjà vue en partie dans le premier volet.

Deuxième partie plus âpre et plus violente de ce biopic sur Mesrine avec une évolution flagrante du personnage qui recherche avant tout la célébrité et se trouve de plus en plus attiré par les médias, il se contrôle également de moins en moins et ses pétages de plomb se font toujours plus nombreux. Un parallèle apparaît également succinctement à plusieurs reprises concernant le système corrompu, trop court pour être vraiment intéressant. On se demande quand même ce que serait devenu Mesrine s'il avait mit son intelligence au service de causes justes ... Un ultime épisode plus tourné vers l'action et la cavale ( avec ce don pour le déguisement ) de l'ennemi public numéro 1 un peu en dessous du premier mais quand même très bon et à l'interprétation toujours exceptionnelle de Cassel mais aussi de Gourmet et d'Amalric notamment. À noter une fin très intense malgré le dénouement connu d'avance.

Dans la lignée de la première partie, ce film est totalement divertissant et on apprend comment Mesrine a chuté après plusieurs années de cavale, la fin est mise en scène à la perfection. Bref, un bon film de gangster. (cf : voir critique de la première partie)

un énorme vincent cassel, le role était fait pour lui.
pas grand chose a redire sur ce film , juste très bon.