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    Good Bye Lenin !
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    553 critiques spectateurs

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    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2017
    Allemagne de l'Est, 1989. La mère d'Alex fait une attaque cardiaque et tombe dans le coma. Quand elle se réveille 8 mois plus tard, le Mur de Berlin est tombé et la réunification bat son plein. Alors que sa mère doit éviter d'avoir un choc émotionnel, Alex fait tout pour lui cacher les événements récents et se démène pour faire croire à sa mère qu'ils sont encore en RDA. De cette jolie idée, Wolgang Becker tire un très beau film, toujours à cheval entre l'humour et le drame avec une touche de poésie. A travers le parcours d'Alex et de sa mère, c'est évidemment une radiographie de l'Allemagne que le réalisateur effectue, montrant les travers du communisme comme ceux du capitalisme et sa façon de bouleverser l'économie. Récit d'un pays et d'une famille qui se tient unie dans un beau mensonge, "Goob bye, Lenin !" ne manque pas de bouleverser par la simplicité avec laquelle il aborde une foule de thèmes complexes. C'est surtout le beau portrait d'un fils (Daniel Brühl, une révélation à l'époque de la sortie du film) prêt à tout pour préserver sa mère de la terrible vérité qui pourrait lui coûter la vie, quitte à frôler l'obsession. Le tout sublimé par la partition musicale de Yann Tiersen.
    Eselce
    Eselce

    1 200 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2015
    Le film raconte essentiellement l'amour d'un fils pour sa mère en Allemagne durant la période qui suit la chute du mur de Berlin. Bien réalisé avec une bonne musique. Il y a un gros aspect social et historique en arrière plan. Pas mal mais un peu long et manquant d'humour.
    CH1218
    CH1218

    152 abonnés 2 754 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2023
    Cette comédie dramatique allemande fête cette année (2023) ses 20 ans. Elle est toujours aussi touchante et n’a rien perdu de sa drôlerie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 avril 2013
    Film vraiment bon par sont originalité du à un scénario pointu et bien écris. Les acteurs sont bon et la révélation du film Daniel Bruhl mène plutôt bien le casting. La réalisation est très réussi et dynamique, le film est poétique et jeune à la fois. Le film reprend les codes du feel good movie à l'américaine tout en gardant l'identité allemande. Un très bon film.
    Kivodulh
    Kivodulh

    33 abonnés 326 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2014
    Une façon originale de découvrir l'ex RDA ... Daniel Brühl crève l'écran !
    Caine78
    Caine78

    6 009 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2012
    Partant d'un point de départ fascinant (un jeune homme fait croire à sa mère qui vient de sortir d'un coma de huit mois que le mur de Berlin ne s'est pas écroulé), Wolfgang Becker évite avec brio les risques de fausse de bonne idée en offrant un scénario de grande qualité, s'appuyant autant sur l'émotion que sur l'humour pour présenter avec tendresse une famille allemande des années 80, mais aussi discrètement l'évolution d'un pays en pleine transformation. Le regard n'est toutefois pas cynique, ce qui rend le film à la fois très attachant et très instructif quant à la manière de voir les choses en Allemagne, le tout souvent avec délicatesse et sensibilité. Alex est à cette image (Daniel Brühl, excellent), héros attachant embarqué dans son incroyable volonté de cacher la vérité à sa mère (fervente rouge, bien sûr), ce qui nous offre nombre de scènes hilarantes tant le réalisateur regorge d'inventivité en ce qui les concerne, avant de prendre un virage encore plus intimiste mais tout aussi réussi dans le dernier tiers. Evitant en plus un happy end qui eût affadi l'ensemble, Wolfgang Becker signe une belle réussite, aussi originale qu'émouvante : chapeau.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    145 abonnés 2 214 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2020
    J'ai vraiment beaucoup aimé ce film, à la fois drôle et émouvant. Le réalisateur arrive à nous transmettre toute la force et la conviction qui animent le héros pour ménager le cœur de sa mère. Mais ce qui est le plus admirable, dans ce film, ce sont les diverses manipulations auxquelles il se prête spoiler: : la manipulation d'une mère envers ses enfants par rapport aux raisons du départ de leur père, la manipulation des images pour les informations télévisées fabriquées par le fils et son collègue pour les "rationaliser" vis à vis de l'Allemagne de l'Est, etc.

    J'ai vu 2 films allemands cette année : L'Expérience (Das Experiment) et "Good Bye Lenin !" et je dois dire que ce sont vraiment 2 excellents films (ils sont facilement dans le TOP 5 des 41 films, toutes nationalités confondues, que j'ai vus jusqu'à présent). Pourquoi, alors, n'y a-t-il pas davantage de films allemands distribués en France et pourquoi ne sont-ils pas mieux distribués (je pense surtout à "L'Expérience" (Das Experiment) qui était vraiment sous-distribué avec 5 salles à Paris) ?
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2023
    Je vois pour la 4ème fois « Good bye Lenin ! » de Wolfgang Becker (2003) et reste subjugué par la qualité de ce film. L’histoire est bien connue et les scènes où un hélicoptère transporte le buste de Lénine et où on déroule une grande publicité Coca-Cola restent présentes à l’esprit de tous. Le plus fascinant est l’amour qu’a Alexander (Daniel Brühl) pour sa mère Christiane (Katrin Sass), très investie dans la vie sociale de son pays et victime d’un infarctus le 7 octobre 1989 - jour du 40ème anniversaire de la RDA - en voyant son fils manifester pour la liberté d’expression, infarctus qui va la plonger dans le coma pendant 8 mois. Alexander va tout faire pour éviter que sa mère ne connaisse la vérité cad la chute du mur de Berlin et de la RDA. Il refera sa chambre à l’identique, se démènera pour trouver des cornichons Spreewald et du café Mocka Fix, organisera sa fête d’anniversaire à l’ancienne avec le comité des voisins et une chanson des jeunesses patriotiques… et il ira même jusqu’à passer des fausses cassettes vidéo à la gloire de la RDA qui attire les Allemands de l’Ouest déçus par le capitalisme et qui affluent vers l’Est. Plus touchant encore est la scène où il demandera au héros de son enfance, Sigmund Jähn, le premier cosmonaute est-allemand devenu chauffeur de taxi, de jouer le rôle du nouveau secrétaire de la RDA qui a décidé d’ouvrir les portes aux allemands de l’Ouest et donc la réunification… alors que sa mère n’est pas dupe (la jeune Lara, infirmière russe et petite amie d’Alexander, lui ayant révélé la vérité) et elle de regarder son fils avec un tendre sourire.
    Un film dont le scénario est ingénieux et qui est très bien filmé avec une très grande tendresse. Bref, un chef-d’œuvre !
    kibruk
    kibruk

    110 abonnés 2 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2012
    Présenter l'ex-Allemagne de l'Est comme une société utopique très imparfaite mais regrettée par beaucoup était un pari très risqué. Ce constat - qui est quand même bien réel - pouvait verser dans l'idéologie discutable, mais il n'en est rien. La réussite de ce film tient à sa subtilité et à sa sobriété, à son ton emprunt d’ironie, de tendresse et de nostalgie.
    JeremGar
    JeremGar

    78 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2012
    Je vois pour la première fois ce film qu'on m'avait tant recommandé. Je dois avouer que j'ai beaucoup aimé l'histoire. Ce mensonge dans lequel s'enterre ce fils pour sauver la vie de sa mère est tout simplement un fait touchant et émouvant. Ce mensonge qui le dépasse et qui le transporte lui-même. Ce sont ses croyances et ses espoirs qui se voient altérer. Il sauve sa mère mais il se sauve aussi lui-même. Le tout sur une musique de Tiersen à en tomber (même s'il reprend des thèmes d'Amélie Poulain !). Un film touchant sans tomber dans la pure dramaturgie et la profonde tristesse.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2019
    Lénine est parti socialiste bien avant que le mur de Berlin en ratatouille. Pourtant, si Becker fait appel au grand personnage, ce n’est pas juste pour permettre le magnifique & symbolique enlèvement de son buste à Berlin-Est ou pour faire figure de proue(sse) devant d’autres grands personnages, ceux du film.

    Les murs de Berlin-Est en 1989 vibraient au passage des tanks dans les rues, et le peuple à l’évocation de ses ”camarades”, diaspora politico-survivaliste d’une URSS à l’agonie. Une situation digne d’être toujours rappelée ne serait-ce que dans une optique historique, mais dans notre cas, c’est aussi un cadre qui se prête bien à une forte contextualisation, et un terrain propice à la voix off de Daniel Brühl qui serait facilement encombrante dans un autre contexte. Enfin, c’est une aire créative parfaite pour Becker qui dote à qui mieux-mieux son film de compositions tour à tour charmantes & grinçantes, pastels & vives, positives & négatives.

    Dans ce jeu de cloche-pied sur la frontière entre les deux Allemagne, réduite à un fil d’équilibriste par les treize années séparant la chute du Mur & le tournage, il est aussi formidable de voir la métamorphose de Berlin réunifiée, retranscrite avec toute sa fulgurance et avec la moindre once de son sens pour les habitants éperdus. C’est une saveur de nouvel âge hippie qui est créée par l’huile & l’eau de la ville, mélangées dans le miracle social.

    On regrette au passage l’arrière-goût un peu artificiel derrière les Berlin contrastés à outrance par les effets visuels, où l’Ouest se dote du vernis aseptisé & un peu idéaliste qui nappe aujourd’hui les dystopies les plus timides.

    Au gré d’arabesques aux motifs ni répétitifs ni redondants, Becker nous fait subir les problèmes de ses personnages dans une histoire extrêmement fictive qui pourrait être… extrêmement vraie. Son scénario consiste à prendre le point de basculement de la chute du Mur et d’y ajouter juste une épice scripturale : le coma. Un trait tiré au-dessus d’un basculement qui serait fatal s’il était révélé à la souffrante à son réveil, et dont la simplicité n’a d’égaux que la réalité du choc & les délices de quiproquos discrets que Becker n’avait plus qu’à se pencher pour ramasser.

    Berlin a sombré dans le coma aussi pendant ce temps : un coma éthique induit par des déversements capitalistes brusques, toujours un peu idéalisés ; disons que c’était la déviation nécessaire pour mettre la dernière touche à l’humeur du film et afin que le travail de révélation-ridiculisation se maintienne.

    Lénine s’en va dans un salut patriote devenu signe d’adieu, on parodie l’ ”ancien” jounal télévisé en affectant une tenue qu’on avait reniée très vite (en arborant un costume mais sans porter de pantalon) et on retrouve, au détour de la surprotection d’un fils et avec une nostalgie teintée de dégout, les maniérismes d’un Berlin-Est tout terne, usé par quatre décennies de proximité subatomique avec son parfait opposé.

    Le plus magique, c’est que ces mascarades (qui sont des mensonges) passent sous le coup d’une ”rechute du mur” parfaitement maîtrisée au grand écran, et elles renaissent de leurs cendres contre toute attente en passant par leur propre dérision. Né dans la technique et mort dans la douceur, Good Bye, Lenin! est de ces chefs-d’œuvre non américains qu’on néglige.

    https://septiemeartetdemi.com/
    adicte
    adicte

    53 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2011
    Un grand bravo à ce film original et drôle, où l'explication historique se mêle à l'émotion et aux situations cocasses. Très subtile et très drôle. Il a également le mérite de révéler au public international ce grand acteur qu'est Daniel Brühl. De bons acteurs, une histoire simple mise en scène avec tendresse et intelligence, et hop! cela donne un grand film! A voir absolument.
    Kalie
    Kalie

    52 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2020
    spoiler: En 1989, le vent du changement souffle sur la République Démocratique Allemande. Finie la gloire du régime qui a tant fait rêver le jeune Alex (excellent Daniel Brühl). Comme en cette année 1978 où un cosmonaute d’Allemagne de l’Est est parti dans l’espace. Cela pendant que son de père passait à l’Ouest et que sa mère se dévouait corps et âme pour la république socialiste. Dix ans plus tard, lors d’une manifestation spontanée dans laquelle est présent son fils, sa mère fait un infarctus et sombre dans le coma. Elle rate la chute du mur de Berlin qui marque la victoire du capitalisme.
    Les passages dans lesquels la fratrie découvre les joies de la société de consommation ( spoiler: le sexe à la TV, les fêtes, la sœur serveuse dans un fast-food, le frère vendeur d’antennes TV, etc.
    ) sont résolument optimistes. spoiler: Au réveil de la mère, les médecins sont formels. Elle ne doit subir aucun choc émotionnel sous peine de faire un nouvel infarctus. Facile à dire quand on sait que tout ce en quoi elle croyait a disparu avec la réunification.
    A partir de là, le film fait penser à « Hibernatus » avec Louis De Funès, dans un autre registre bien sûr. spoiler: Les mensonges, les astuces du fils pour faire croire à sa mère que le régime de la RDA existe toujours
    sont amusants et ingénieux ( spoiler: jusqu’au changement des étiquettes sur les bocaux de cornichons
    …). Bien sûr, il y a des couacs comme spoiler: la pub Coca-Cola à la fenêtre de la chambre ou la statue de Lénine héliportée !
    Mais l’accumulation de mensonges de plus en plus gros ( spoiler: comme ce journal TV factice annonçant l’arrivée massive d’allemands de l’Ouest à l’Est !
    ) s’avère un peu lassante à la longue. Comme ses proches, on finit par souhaiter qu’Alex arrête son petit jeu. Malgré quelques longueurs sans gravité, ce film allemand, témoin d’une époque révolue, est extrêmement émouvant. A la fin, il est difficile de retenir une larme.
    Manu711
    Manu711

    45 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2015
    Ah, mais pourquoi ai-je attendu aussi longtemps avant de voir ce film. C'est un vrai bon petit rappel historique sur ce qu'était l'Allemagne il y a de ça moins de 30 ans. La confrontation entre deux Etats, l'un symbole du capitalisme et de la consommation, l'autre du communisme et beaucoup plus socialiste donc, représentant la division d'un seul et même peuple, déchiré depuis des années. C'est donc avant tout un film pertinent, et qui ne vieillira guère et sera toujours bon à montrer aux générations futures, pour expliquer ce qui s'est passé, lors de la chute du mur. Mais si foncièrement c'est plutôt bon, le gros bémol du film demeure néanmoins sa forme. En effet, la mise en scène n'est pas des plus réussies, et bon nombre d'idées - bien que drôles à première vue - ne tiennent finalement pas la route (je pense par exemple au fake journal télé) sur la durée. Mais qu'importe, l'idée est développée jusqu'au bout, et même si on peut reprocher quelques défauts ça et là, il s'agit d'une oeuvre à voir, car j'ai la curieuse impression qu'on oublie trop vite le passé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 janvier 2019
    Le théâtre de la comédie politique allemande est superbe, on prend plaisir à rire sous forme de satire et à s’émouvoir pour cette adorable relation mère fils malgré les mensonges amnésiques concernant le père révélant au fur et à mesure ses secrets enfouis, celui d’une fausse défection. Après tout, c’est le pays des penseurs communistes, socialistes, par dérive, du nazisme, une longue chronologie d’intrigue politique que nous fait parvenir ce film jusqu’au présent crucial, la chute du mur et faveur à la réunification. Très doux comme scénario sur la dualité entre l’Ouest et l’Est, il n’y pas de manichéisme que démontreront toujours l’histoire de cette partie géographique de l’Europe sous influence soviétique, nul n’est ainsi parfait. Que ce soit dans un régime autoritaire ou l’ouverture au mode de vie ultra-libéral, la jungle du capitalisme d’économie de marché les a attendu de plein fouet. Le confinement à la mobilité planifiée laissé par l’héritage de la défunte république démocratique Est-Allemand.
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