Derniers Avis sur I'm Not There

Le seul reproche que je pourrais faire au film, c'est d'avoir six intrigues et de partir un peu dans tous les sens, mais les transitions restent géniales. La mise en scène est spéciale mais vraiment formidable avec une utilisation du noir et blanc incroyable. Un casting très bon, Christian Bale est très bon mais pas très présent, Cate Blanchette qui est ABSOLUMENT FORMIDABLE, Heat Ledger et Charlotte Gainsbourg sont aussi très bon. Le rythme est très bien maîtrisée et le tout avec une BO excellente et des chansons de Bob Dylan mémorables. Bref, un film génial avec un casting incroyable et une BO mémorable.

Le scénario, la mise en scène, le choix des acteurs, les dialogues et monologues rendent le tout brouillon et imbuvable. Un des pires "films" que j'aie vu de ma vie entière.

Premier film de ce réalisateur que je n aime vraiment pas . Je n ai rien contre le côté technique avec des images en noir et blanc et vas y que j ajoute de la couleur quand je veux mais c est sur le fond où là je ne suis pas d accord. Le résultat donne un film ultra prétentieux réservé à une élite publique et critique dont je suis fier de ne pas appartenir. Pour supporter ça il faut sans doute avoir une très haute estime de soi . C est nombriliste et ne donne pas du tout envie de se plonger dans l oeuvre de Dylan .

Ou Bob Dylan,
avec le regard et la créativité de Todd Haynes et l'idée de nous montrer le personnage "multi-facettes" grâce à la représentation de différents comédiens....et même, comédienne !!!
La plus ressemblante ?
L’esthétique, les différents Dylan (c’est toujours ce qu’on lui a reproché!)
La façon de faire de T.Haynes est originale et créatrice!

Un film assez fou sur la vie passionante d'un artiste surcoté mais charmant. Alors peu importe si la vie du drogué alcoolique prend le dessus sur celui de l'artiste. Dans le même genre y'a un film sur Eddie Michtel qui vaut lui aussi le détour

L'histoire de Bob Dylan selon Todd Haynes peut s'avérer pompeuse, ennuyeuse ou racoleuse, mais il serait ingrat de ne pas saluer le travail du réalisateur et son soucis du détail. Le portrait d'un homme insaisissable dépeint à travers six personnages distincts. Sorte de frise chronologique de ce qu'était et restera Dylan dans sa quête de contre-culture et de dénonciation. Figure emblématique des sixties de par ses hymnes antiguerre et son penchant contestataire. "Qui m'aime me suive, les autres...on s'en fout des autres." C'est un peu ça l'idée. A la fois poète, prophète, hors-la-loi, imposteur, comédien et martyr, homme aux multiples facettes que seul l'amour de l'art tolère en ses rangs. Ce film est assez dérangeant pour le spectateur en manque de culture, et je doute fort que beaucoup en aient autant que Todd Haynes à l'égard de Dylan. Le choix des acteurs est d'autant plus judicieux que troublant de ressemblances. Cet univers et sa débauche artistique met parfois mal à l'aise. Une raison qui incite à décrocher, notamment par manque de cohérence, ou encore la chronologie anarchique des évènements. Au bout du compte, on s'y perd, mais en contrepartie on en apprend tellement, que l'estime envers l’œuvre remonte naturellement. On peut apprécier l'ampleur d'une mise en scène qui diffère à chaque changement d'époque. Ce n'est pas rien. Un portrait confus mais néanmoins passionnant de cet artiste au talent immense, icône de la folk music, avec ses failles et son ambivalence de conviction, mais par dessus tout, citoyen du monde. Avis aux amateurs, et plus précisément aux connaisseurs. 3,5/5

Un chef d'oeuvre. Todd Haynes réalise un très beau biopic sur la personnalité du chanteur Bob Dylan.

C'était clairement une bonne idée d'éviter le film biographique traditionnel pour aborder la figure de Bob Dylan tant le chanteur est inaccessible. Mais une bonne idée n'est pas forcément un bon résultat. Un peu à la manière de "Tangled up in blue", chanson de Dylan qui présente une histoire d'amour par touche, chronologiquement éclaté, ce film est un kaléidoscope d'époque, de style, d'état d'esprit dont la suprême crainte semble être d'enfermer son sujet dans quelque chose de compréhensible. Alors on navigue au grée des prouesses des acteurs à incarner le chanteur, au hasard de déclarations cryptiques, au large de la compréhension. Ce n'est pas franchement désagréable pour autant, parfois un peu lassant et énervant, d'autres fois vraiment touchant et bien vu dans le rapport chanteur adulé et public en demande. Difficile par contre d'apprécier l'oeuvre sans connaissance préalable du bonhomme.

Un film très différent de ce qu'on nous propose habituellement, peut-être trop. Six histoires distinctes avec des acteurs hétéroclites pour représenter la vie du chanteur de légende, il y a de quoi se perdre (ou s'ennuyer si l'on arrête d'essayer de comprendre). Les histoires se suivent donc, sans transition aucune, et font penser qu'il s'agit d'un film à réserver aux connaisseurs et amateurs de Bob Dylan. Les autres pourront toujours apprécier les performances des acteurs qui sont très bonnes, des paysages bucoliques magnifiques et une BO qui fait du bien ! Mais ne cherchez pas la biographie authentique et dynamique style "Walk The Line " (de Johnny Cash)... Sinon il faut aller voir chez Scorsese ("Ni Direction Home")...

Un chef d'oeuvre. Un très bon biopic sur Bob Dylan. Heath Ledger, Cate Blanchett, Richard Gere interprètent chacun une personnalité différente du chanteur. Michelle Williams et Charlotte Gainsbourg jouent très bien la femme et la maîtresse de l'artiste.

C'est vraiment une bonne idée. Ce biopic sort de l'ordinaire. Le problème, c'est la grande inconstance du film. Les différents schémas sont inégaux. En réalité, la seule partie aboutie est celle interprété par Heath Ledger. Blanchett en fait des caisses, Bale est trop en retrait, et Todd Hynes veut ajouter des perles de réalisation sans savoir comment les faire marcher ensemble.

L'idée de représenter Dylan sous six facettes sans jamais nommer le chanteur de façon explicite est originale, mais une idée n'a jamais suffit à faire un bon film. La preuve avec "I'm Not There", film raté à tous les niveaux. Les acteurs sont dans la performance pure et, par conséquent, en font des tonnes; la mise en scène est clinquante à souhait et vite assommante; enfin, même la complexité structurelle censée être un atout ne rend pas service au film, loin de là. Avec un découpage aussi irrégulier et chaotique, il est non seulement difficile de se raccrocher aux personnages (exceptés peut-être ceux interprétés par Ledger et Gainsbourg) et surtout impossible d'extraire le propos ou de comprendre la vision de Haynes à propos de Dylan. En plus de ces problèmes majeurs, il faut subir un bon nombre de mauvaises idées, comme l'utilisation énigmatique d'un noir et blanc d'une laideur repoussante, les fausses interviews aussi banales dans leur esthétique que faibles dans leur contenu et une musique omniprésente qui lasse très rapidement. En surrégime dès le début, "I'm Not There" ressemble au récent et dégénéré "Cloud Atlas" des Wachowski: deux films insupportables fixés à des années-lumières de leurs ambitions mégalomanes.

Un biopic étrange et brillant (mais inégal) de Dylan traité en forme de portrait chinois à travers un voyage à travers les âges de sa vie, incarné par six acteurs différents.

Prenez Bob Dylan. Mettez beaucoup de caca dessus. Vous obtenez I'm not there.

Todd Haynes a une façon bien à lui de revisiter l’histoire musicale et ses tendances on s’en était déjà rendu compte à travers Velvet Goldmine qui évoquait le Glam-rock c’est d’autant plus flagrant cette fois ci où il s’attaque au mythe Bob Dylan. Au lieu d’un biopic certifiée conforme comme il en pullule à longueur d’années il préfère le récit désynchronisé et quasi abstrait. Principal trait qui ressort, le choix de faire jouer Dylan par six acteurs (dont une actrice) différents, non pas parce qu’ils lui ressemblent mais parce qu’ils sont censés symbolisés chacun un des aspects de la personnalité de l’artiste : Poète ; Rebelle ; Comédien,… or ce qui aurait pu et dû conférer une valeur ajoutée au film devient si envahissant qu’il en noie complètement le propos. Le concept avait d’ailleurs était vendu comme pratique pour les non-fans de Dylan qui n’aurait pas à endurer un récit trop pointu sur la vie du maitre mais il apparait rapidement qu’il était quand même préférable de bien avoir potassé le sujet avant pour reconnaitre à quels événements faisaient référence les différents épisodes du film. Au final un film qui ne devrait satisfaire ni les initiés ni les néophytes tant il manque de raccords entre les différents Dylan pour rendre le tout lisible. Une belle tentative infructueuse, dommage.