Derniers Avis : Charlie et la chocolaterie - Page 11

A mon sens, ce film est la preuve qu'un excellent réalisateur et qu'un excellent acteur ne font pas toujours un bon film. Il peut toutefois être agréable pour ceux qui aiment les comédies musicales et les univers farfelus. J'ai cependant eu du mal à retrouver l'ambiance Tim Burton. En bref un film que je déconseille absolument et dont j'ai du mal à comprendre le succès...

Ce qui démarque le film Charlie et la Chocolaterie de Tim Burton des autres films d'animations,c'est bel et bien la présence des chansons et des mises en scènes musicales toutes dans un style différent (rock,années60,jazz) , des ambiances et mondes variés dans lesquels on émerge ( immerge? ) en restant toutefois dans le même film et la même intrigue. Un film léger, drôle et même assez fascinant pour les plus jeunes d'entre nous.

"Charlie et la Chocolaterie" n'est pas qu'un simple film pour enfant, en effet Tim Burton tend beaucoup plus vers la satire que la fable enfantine creuse ayant pour seul but de divertir. Cette histoire simple et presque mièvre est au final un film plus sombre qu'il ne le laisse croire.

Quand on découvre pour la toute première fois "Charlie et la chocolaterie", on se dit que ce film est tout droit sorti de l’imagination débordante d’un camé mégalomane paranoïaque féru de gourmandise comme pas deux. Eh bien non ! enfin peut-être un petit peu… En réalité, "Charlie et la chocolaterie" n’est ni plus ni moins qu’une adaptation de l’œuvre éponyme de Roald Dahl, soi-disant un classique de la littérature pour enfants. Entre nous, j’ai beau compter 45 piges, je n’en ai jamais entendu parler. Bref ! Si l’approche contesque rappelle un peu celle d’"Edward aux mains d’argent", nous tenons ici sans doute l’œuvre la plus colorée et la plus barrée de Tim Burton. Du moins je crois, vu que je ne connais pas l’intégralité de sa filmographie. Mais au moins, il a son propre style qui fait de lui l’un des maîtres du fantastique. Et rien que pour ça, on ne peut que le reconnaître comme un grand réalisateur, même si quelques rares ratés font tâche dans sa vidéothèque (je pense notamment à "La planète des singes"). Je disais donc que je ne connaissais pas l’œuvre littéraire, mais je ne peux m’empêcher de penser que l’adaptation cinématographique était loin d’être aisée. Au vu de ma note, vous comprendrez facilement que je n’ai pas aimé, non pas l'adaptation, mais tout simplement ce film. Eh bien je n’ai effectivement pas aimé, parce que je n'ai pas aimé son univers si particulier (proche de celui du film d'animation "Alice aux pays des merveilles"), et pourtant je ne dois reconnaître à ce film que des qualités. C’est là que réside mon plus grand paradoxe. Comme quoi, les goûts et les couleurs, hein… D’abord, "Charlie et la chocolaterie" nous est présenté comme un conte. Peut-être que ça en est un à la base, au-delà d’un livre présenté comme un roman pour enfants. Avoir gardé cette approche me semble être une bonne idée, car cela permet au spectateur de mieux entrer dans un univers fantastique pour le moins fantaisiste au possible. Ensuite il y a l’interprétation de l’inévitable Johnny Depp, que j’aurai eu grande peine à reconnaître si il n’y avait pas eu ce flash-back dans la jungle. Il est stratosphérique, et je le soupçonne même d’avoir pris un malin plaisir à retomber en enfance le temps du tournage. Le pire est qu’il semble avoir bien compris la psychologie du personnage, certainement aidé par une tenue, coupe de cheveu et maquillage aussi excentriques que le personnage en lui-même. Alors je dis quel talent ! Un talent qui nous émerveille, provoquant notre regard admiratif qui se prolonge jusque dans les yeux de Charlie, interprété par un Freddie Highmore apparemment aussi contemplatif que nous, lui faisant vivre au même titre que nous un rêve aussi bizarre qu’il peut l’être. Et puis on garde aussi une petite pensée émue pour le grand-père, résolument attachant. Si le premier quart d’heure me semble d’une inébranlable perfection, j’ai été rapidement désarçonné par la présentation des différents personnages que nous sommes invités à suivre, dont le trait de caractère qui les marque le plus semble exagéré à outrance, voire caricatural. Le tour de force est que ces traits vont être traités les uns après les autres l’air de rien, par le biais de faits mais aussi par quelques répliques si succulentes qu’elles prêtent à sourire, y compris chez le spectateur le moins en dedans. La gourmandise en fait partie bien sûr, mais aussi quelques vilains défauts que je vous laisse le soin de découvrir. Et c’est justement ce côté moraliste qui sauve le film du nanar auprès de gens qui n’aiment pas ce film comme moi, en prônant le maintien des valeurs familiales. Comme le dit l’internaute cinéphile Powerking-Les Chroniques du cinéphile, "Charlie et la chocolaterie" a beau être une fiction, son message est pour le moins évocateur, dans une qualité visuelle si chère au cinéaste et toujours aussi confondante. A cela vous rajoutez une excellente création de Danny Elfman, dont le thème principal colle si bien au film qu’on n’imagine pas les dissocier. Alors désolé de donner une telle note à ce film qui mérite bien plus, mais quand on n'adhère pas vraiment à ce genre d'univers...

Un Tim Burton fou et gourmand. C'est un film qui represente vraiment son univers, palpiltant et allechant

Toujours dans un style qui n'appartient qu'à lui, Tim Burton réalise un conte décalé à l'humour très noir. Deep est plus loufoque que jamais et le charme opère.

Film correct mais finalement assez prévisible, quand on s'attend à voir un film de Tim Burton, adapté d'un roman de Roald Dahl.
Le film est porté par un très bon Johnny Depp, qui n'a pas à forcer pour s'approprier un personnage burtonien (depuis le temps que l'acteur et le réalisateur travaille ensemble), il a même tendance à un peu cabotiner. Freddie Highmore est très naturel dans le rôle de Charlie.
Les décors, les effets spéciaux … tout ce qui constitue le visuel est très réussi. Le film est plein de couleurs.
La musique de Danny Elfman (éternel collaborateur de Tim Burton) est toujours aussi fantasque.
Après l'histoire est assez prévisible et l'approche un peu trop enfantine à mon goût.
J'ai trouvé le film assez moyen et il ne m'a pas surpris.

Le tout premier Burton que j'ai vu, gamine, au cinéma... et treize ans après la fan (le mot est faible, pour mon réalisateur préféré) remercie mille fois les portes de la chocolaterie de s'être malicieusement ouvertes ce jour-là sur un univers aussi loufoque que psychédélique. La passion burtonienne a suivi. Le film en lui-même est une véritable ode d'amour à l'oeuvre de Roald Dahl (mon auteur favori, décidément...) qui surpasse mille fois son prédécesseur de 1971 qui reniait complètement le magnifique livre. Roald Dahl aurait été fier de voir l'interprétation sublime, et qui dépasse même les envies de l'écrivain (notamment dans la thématique du Père Spirituel, roulette tournante entre Willy Wonka pour Charlie Buckett en lieu et place de son véritable père qui ne peut lui assurer un avenir, entre le père de Willy Wonka - personnage inédit - qui disparaît de sa fonction pour laisser un orphelin self-made-man... Brillant en tout point). Assez cru et sombre pour plaire aux adultes, le film se situe à deux niveaux de lectures différentes : les poupées de cire qui fondent avec leurs yeux exorbités et parlant encore (une petite frayeur de gamine, à l'époque ; un fou rire cynique à présent), les allusions à la sexualité extravertie (et pourtant en réalité amorphe) de Willy Wonka : trench-coat victorien en velours rouge, gants latex violet serrés, regards en coin délicieusement dérangeants, et entourés de jeunes enfants sans l'ombre d'une Miss Wonka en vue... Mais c'était oublier que cette version de Willy Wonka n'est autre qu'un grand gamin qui répond à coups de phrases enfantines ("Même pas vrai !") et s'amuse de tout (même des catastrophes) comme un parfait inconscient. Cette dualité du personnage fait le réel piquant du film, pour adultes et enfants. Autrement, les musiques et chansons de Danny Elfman sont d'un divin cynisme et bougrement entraînantes (surtout lorsque l'on reconnaît la voix de Mister dans la bouche des Oompas-Loompas !). Une des BO que je lui préfère, oscillant entre notes féériques et thèmes lascifs voire dérangeants (thème d'ouverture particulièrement inquiétant !). Des jeunes acteurs parfaits, le petit Freddie Highmore en tête, des danses endiablées, et des décors devant lesquels on perd nos qualificatifs, si ce n'est "purement burtoniens". Ma porte d'entrée dans cet univers dingue mais très intelligent, haut en couleurs et en chansons hallucinatoires, avec un Willy Wonka hilarant, dérangeant et très touchant. Du pur fantasme.

Un chef d'œuvre qui retranscrit de façon talentueuse et à la Tim Burton l'histoire de Roald Dahl.
Les anecdotes à propos de ce film renferment également une discipline et un dévouement pour ce film.

Charlie et la chocolaterie est une vrai gourmandise visuelle et cinématographique du Burton (ou plutôt du génie ) à l'état pur ! Cet un univers totalement unique et déjanté mais à la fois coloré et gourmand (la cascade en chocolat ,les chewing-gum repas ,... ). L'univers est aussi futuriste et inventif ( qui ne rêverais pas de n'avoir qu') tendre la main à travers son écran pour attraper une tablette de chocolat ). D'ailleurs qui de mieux à part Jonny Deep pour interpréter le délirant Willy Wonka , franchement je n'aurais vu personne d'autres que lui dans ce rôle. "Tout se mange dans cette pièce, même moi, mais ça, ce serait du cannibalisme, et c’est très mal vu par la société."
Les autres acteurs sont également très bon que ce soit le jeune Freddie Highmore ou encore Helena Bonham Carter dans le rôle de la maman .Ce film est loin de n'être destiné qu'aux enfants car il en ressort une morale révélatrice de l'éducation qu'on donne à ses enfants et les conséquences néfastes si celle -ci se révèle trop laxiste. Il y a aussi des valeurs importantes qui sont transmisse tels celles de l'amour de sa famille , de la bonté ,du partage ... Valeurs dont fait preuve Charlie malgré son jeune âge, il a déjà acquis la maturité nécessaire . Un conte merveilleux et enchanteurs pour toute la famille, petits et grands !

Comédie légère et sucrée. Charlie et la chocolaterie est la définition parfaite de l'univers de Tim Burton : loufoque, décalé, déjanté, drôle, attendrissant.
Un très bon moment de cinéma pour petits et grands, proposant de découvrir une œuvre littéraire originale.

Nouvelle adaptation cinématographique du roman de Roal Dahl cette fois-ci porté à l'écran par Tim Burton. On retrouve dans cette version ce qui caractérise le cinéaste: des décors très particuliers, avec des images tirant sur des couleurs très lumineuses ou au contraire, des images très sombres et gothiques, une musique signé Danny Elfman et Johnny Depp qui incarne ici un Willy Wonka original. La réalisation est belle, avec des prises de vue qui laissent le temps d'admirer les décors du film. Le scénario du film reprend fidèlement le livre, de ce côté là rien à dire et on explore la jeunesse de Wonka (chose qu'il n'y avait pas dans le livre). Bonne lumière, montage pas génial mais pas horrible... Cependant, il y a des problèmes: tout d'abord, Charlie est insupportable. Ce petit ange, tout parfait tout mignon est absolument pas crédible et vu qu'on le suit pendant pratiquement tout le film, ça vire très vite à la torture et le fantasme qui vous vient en tête serait de lui exploser sa petite bouille d'ange parfait à grands coups de marteau ! (mais je m'égare.) Ensuite, les chansons des oompas loompas deviennent agaçantes et sont beaucoup trop longues; Il y a aussi un gros problème de rythme: le scénario va parfois se traîner et juste après s'accélérer d'un coup. Lors de la visite de la chocolaterie, on nous explique en détails certaines confiseries ou alors dans le flou le plus complet (personnellement ça m'a gêné.) Je n'ai pas détesté ce film, mais je m'attendais à mieux...

Tim Burton se lance à nouveau dans l'adaptation d'un célèbre roman, ici Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl. Si l'œuvre manque certainement d'émotion, de sensations et d'une véritable dimension, elle n'en reste pas moins plutôt efficace et agréable à suivre, Burton sachant démontrer certaines de ses qualités et orchestrant cela avec un minimum de savoir-faire. La reconstitution assez loufoque participe au charme du film, tandis que Johnny Depp écrase tout sur son passage avec une composition à son image, même s'il a parfois tendance à en faire un peu trop. Néanmoins, ça reste tout de même une légère déception vu ce que l'on pouvait imaginer de ce qu'un Tim Burton au sommet de son art pourrait faire avec cette histoire-là...

Une merveilleuse adaptation du roman éponyme, dans un film riche en couleur, en musique, en décors somptueux et aux personnages délirants, Johnny Depp en tête. Une œuvre dynamique et survoltée, offrant une morale qui en fera réfléchir plus d'un. Tim Burton signe une réalisation soignée avec un style qui lui est propre et le résultat suffit à nous faire passer un agréable moment en famille. Un divertissement familial de qualité.

Un film forcément savoureux, drôle, cruel, tendre, poétique et coloré, porté par l'incroyablement sarcastique Johnny Depp et l'adorable Freddie Highmore.