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    Vers le sud
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    43 critiques spectateurs

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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 décembre 2023
    A Haïti, à la fin des années 70, Laurent Cantet s'intéresse à ces femmes seules, anglo-saxonnes, qui profitent ou prétextent un séjour au soleil pour vivre l'extase dans les bras de jeunes indigènes. Ellen (Charlotte Rampling) et Brenda (Karen Young) sont parmi celles-là qui, d'une année à l'autre, retrouvent le beau Legba dont, entre dollars et petits cadeaux, elles se partagent les faveurs.
    Dans ce décor paradisiaque pour touristes -à la fois si proche et si loin de la dictature haïtienne- l'intérêt essentiel du film repose sur les beaux rôles des deux actrices sus-nommées invoquant la question largement taboue de la libido des femmes d'un "certain âge". Avec tact, sans trivialité bien entendu, Cantet dessine deux portraits, deux attitudes et deux sensibilités. Ellen se plait à afficher un franc-parler et un cynisme d'apparence; Brenda ne cache rien de son côté fleur bleue, elle dont la relation avec Legba semble se prolonger dans un rapport mère-enfant. spoiler: Mais, pas sûr que la première soit mieux armée que l'autre pour affronter le drame qui les atteint toutes deux à la fin.

    Autant Cantet est convaincant quand il exprime le désir féminin et ses manifestations, autant il se montre superficiel lorsqu'il recentre le sujet sur Legba spoiler: et ses vagues démélés avec les tueurs du régime haïtiens, les sinistres macoutes.
    Son regard sur Haïti est incomplet, peu significatif et Legba n'existe véritablement qu'en tant qu'amant de ces dames, conformémént à l'idée principale du sujet.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 387 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 juillet 2021
    Trois femmes d'âge moyen qui ont des vies ennuyeuses et ne savent pas quoi en faire se rendent dans des hôtels a Haïti pour prendre du bon temps avec du sexe a la plage. Brenda originaire de Savannah en Géorgie a quitté son mari et est revenue à l'hôtel à la recherche du gigolo local Legba un jeune homme au corps sculptural qui lui a procuré son premier orgasme il y a trois ans. Cependant elle découvre que Legba sort avec la solitaire Charlotte Rampling elle le présente à Brenda la Canadienne frustrée Sue qui travaille à Montréal dans le département de stockage d'une usine et dispute à sa nouvelle connaissance les faveurs sexuelles de Legba. Le trompeur Vers le Sud est un film ennuyeux et surfait qui ne mène nulle part. Malgré le thème le réalisateur n'ose pas et réalise un film conventionnel qui est sans érotisme ni tension sexuelle entre les personnages qui sont eux superficiels et inintéressants. Charlotte Rampling est toujours une belle femme mais la scène où elle mentionne qu'elle a cinquante-cinq ans est absolument inutile puisqu'elle avait presque soixante ans en 2005 quand le film est sorti...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 27 mai 2020
    Aucun intérêt à voir ce truc. Non réaliste.
    Sérieusement je me demande comment c'est possible un truc pareil ! Moi jeune j'imagine pas aborder des femmes plus âgées et en plus si elles blanches alors que je ne suis malheureusement pas blanc alors comment d'autres peuvent imaginer possible d'engager contact et bien davantage que de la cordialité avec des blanches alors qu'ils ne sont pas blanc et qu'en plus elles sont plus âgées.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2019
    Marre des beautés figées du Nord, du cloisonnement sociétal qui enferme les femmes dans un ensemble de tâches, de la ville, en somme, et de sa culture urbaine. En guise de vacances, le Sud et ses plages de sable, ses Tequila Sunrise consommés en compagnie de beaux éphèbes noirs. Ce qu’il y a de magnifique dans Vers le Sud, c’est la tension constante entre la naissance du soleil érotique et le crépuscule de la vie auquel ces femmes sont confrontées : leur beauté, quoiqu’encore prégnante, menace de prendre la fuite, et tout un vertige lié à la disparition et à la solitude qui l’accompagne voit le jour, s’exacerbe à chaque absence de Legba. L’une d’entre elles se compare d’ailleurs à un papillon, insecte qui déploie ses ailes gorgées de lumière et de couleurs pour une durée courte, le temps d’une journée estivale et d’une nuit torride. En s’emparant de la thématique du tourisme sexuel, Laurent Cantet propose une peinture subtile et envoûtante sur le désir féminin qu’il traite de façon évasive, vaste édifice construit sur du sable et qui, à chaque marée, fragilise ses bases. Car derrière les discours pompeux bat un cœur avide d’amour et de sexe, s’active un regard seul capable de capter la beauté de l’homme noir (voir à ce titre la photographie prise par Ellen) perçu à la manière d’un corps nouveau, promesse par conséquent d’un nouveau départ. Pourtant, le film brille également par ses âpretés, et ne divulgue en rien la violence qui imprègne la société haïtienne : il faut aller au-delà des lagunes, au-delà des courbes avantageuses, pour percevoir le désarroi, la misère, la tyrannie que des groupuscules font régner. Sous ses aspects de paradis terrestre, l’espace haïtien se mue peu à peu en territoire déchiré par des luttes : une rivalité entre deux femmes, un combat mené en solitaire par Legba, convaincu qu’il peut s’aménager, au sein de cet îlot de violence, un havre de paix où vivre heureux. Vers le Sud est donc une œuvre marquée par la désillusion, celle de ses femmes, celle de son jeune homme, celle du spectateur qui ne verra jamais les intrigues se rassembler ni les cordes de la passion se nouer : film estival qui donne l’impression de livrer des flots d’images et de sensations au gré des vagues, menaçant de toute part mais s’éclaircissant enfin comme un cap devenu point dans l’horizon, à mesure que les touristes retrouvent leur quotidien et, avec lui, leur insatisfaction fondamentale. Vers le Sud obsède par le désir ainsi mis en scène qui jamais ne se lève mais se consomme lentement, imparfaitement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mai 2018
    Un très bon film toujours d'actualité .
    Des femmes blanches , en quête de sensations fortes , qui viennent s'encanailler dans les îles où les hommes noirs sans le sou leur donnent l'illusion du plaisir et de lamour .
    L'histoire se déroule à l'époque de Duvalier et des macoute .
    Ce film sonne très juste . le créole haïtien est divin à écouter .
    J'ai adoré
    Nicolas S
    Nicolas S

    38 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2018
    En dépit d'une fin tragique un peu convenue, 'Vers le sud' est une troublante réussite qui évite tout manichéisme. Laurent Cantet montre avec beaucoup de justesse et de singularité l'ambiguité des rapports de domination entre pays riches et pays pauvres, entre touristes et locaux. Charlotte Rampling est formidable en femme cynique et paradoxalement fragile.
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 mai 2017
    "Vers le sud" est un drame romantique qui se distingue de prime abord par son sujet (le tourisme sexuel) et son contexte géographique, à savoir l'Haïti de la fin des 70's gouvernée de main de fer par le despote Jean-Claude Duvalier. Ce contexte reste secondaire et l'histoire se centre sur le triangle amoureux formé par deux femmes mûres éprisent d'un jeune autochtone. Rien de bien exaltant. Au contraire, l'intrigue est inintéressante, molle, et la mise en scène sans relief de Laurent Cantet n'arrange pas les choses. Bref, de l'ennui malgré les bonnes performances de Charlotte Rampling et Karen Young. A éviter.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    217 abonnés 2 856 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2017
    Film intéressant sur le tourisme sexuel mais malheureusement trop inégal pour être palpitant !! Le début est lent et décevant puis les portraits des touristes tombent et on commence à mieux les cerner et c'est fort plaisant mais le film retombe dans ses travers et ne décollera plus ! Le scénario est bien vide et on s'ennuie malgré le thème choc et le potentiel ! Dommage car Rampling est encore une fois parfaite !!
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2014
    Peut être parfois assez choquant mais bien filmé et superbement interprété. Le talent aussi de charlotte Rampling
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 décembre 2011
    un bon film dramatique!!!!! avec 3 actrices en pleine forme ( chapeaux a karen young et charlotte rampling qui livre une haute prestation)!!!!! le fil traite divers probleme de haiti!!!! pauvrete!!! ,probleme sociaux!!!! l histoire est interessante mais dommage quelle manque un peut plus de profondeur!!!! l'histoire traite 3 femmes en manque d'amour et de solitude venu chercher du bon temp a haiti!!!! se paie les services d'un jeune homme !!! mais ce jeux va prendre vite fait une tournure dramatique!!! bref un bon film a voir tres agreable!!!! qui à la fin nous laisse pas indifferent!!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 novembre 2011
    Un ton juste et des interprétations excellentes, il manque un petit quelque chose pour vraiment enfoncer le clou.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2012
    Étude de moeurs intéressante mais à aucun moment prenante. L'état d'esprit des femmes et des jeunes haïtiens est vu d'une manière subtil et pertinente. La seconde partie ou l'ancrage politique et social rattrapent les personnages est de meilleur facture mais la mise en scène de Cantet est vraiment banale.
    ffred
    ffred

    1 498 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2010
    Entre L'emploi du temps et sa palme d'or Laurent Cantet a réalisé ce très beau et difficile film. Un scénario béton pour une mise en scène solide qu'on lui connait. Les actrices sont excellentes avec à leur tête une Charlotte Rampling très impressionnante. Un film troublant qui ne laisse pas indifférent.
    Bobby Sander
    Bobby Sander

    36 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juillet 2010
    Le film s'annonce comme une galerie de portrait-croisé sans didactisme. Trois femmes blanches en quête d'exotisme, venues s'ouvrir à un nouveau monde, se réveiller ou se rappeler qui elles sont. On a déjà donné, sans doute, mais ça fonctionne. Puis l'envoûtement s'estompe rapidement. Le traitement trop automatique de Laurent Cantet étouffe souvent la sensualité latente de son sujet. Dans l'idée de mettre en lumière l'assujettissement du Sud par le Nord entre autres délicates intentions, le cinéaste flirte avec l'engagement politique, mais la charge est annihilée par ses tâtonnements incessants. Le recours à des séquences ''documentaire'' ou les personnages se livrent à tour de rôle à la caméra ne révèle pas grand intérêt sur la durée ; si Charlotte Rampling est fascinante en épicurienne cynique puis maîtresse désolée, ce que débitent ces gens ne fait que révéler la platitude d'une chronique sociale creuse et, plus ennuyeux encore, trop rentrée. Vers le Sud est incapable de faire confiance à ses personnages, redoute la subjectivité induite par le matériau cinématographique. C'est dommage, car on aimerait que ces individus affranchis de leur tabou puisse exister [Karen Young donne à Brenda la profondeur que l'écriture, un peu lourde, peine manifestement à lui insuffler]. Alors oui, comme Ellen, nous quitterons ce paradis avec le coeur teinté d'amertume, elle pour un accomplissement sabordé par la fin du rêve, nous pour une occasion manquée, ou plutôt à demi-entamée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 juillet 2010
    L'argent peut-il tout acheter?en l'occurence,l'Amour ou est-ce moral de se servir de jeunes hommes puis les jeter comme des kleenex.C'est le sujet du film magnifiquement interprétés par tous les protagonistes avec une mention spéciale à Rampling et Young.
    La fin est un peu baclée,la mort du jeune éphèbe tuant toutes les options possibles.
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