Mémorable . Intrigue palpitante à souhait, scène d'anthologie ( celle de l'affiche) ayant fait le tour du monde , l'un des nombreux sommets de sir alfred
Dans la série : « Sorti des vieux cartons », quatrième épisode : « La mort aux trousses ». Là encore, horreur, l’enregistrement qui date de plus de 20 ans est en VF ! La voix de Gary Grant semble être celle de Michel Roux, celui-là même qui doubla Tony Curtis dans « Amicalement Vôtre », série culte pour moi et comme la série a bercé ma jeunesse, j’ai toujours préféré la version française à la version originale. Je sais, il y a de quoi s’étonner, moi qui régulièrement lance : « Vive la VO ! ». Bref, j’avais l’impression de voir Tony Curtis plutôt que Gary Grant. Cependant, cela ne m’a pas gâché le plaisir de redécouvrir ce film. Mon préféré de Hitchcock jusqu’à présent. Certes, je souris sur certains plans qui sont datés, mais cela fait partie de son charme et de l’histoire du cinéma. Le suspens est là, les dialogues sont vivaces, et Eva Marie Saint est séduisante. Et puis, j’ai adoré le générique du début. Par contre, comme « Vertigo » qui a fini à la poubelle (je sais, crime de lèse majesté, j’ai pas aimé, j’y peux rien) comme « L’homme qui en savait trop » sauvé des cartons , « La mort aux trousses » a une fin très précipitée, marque de fabrique du réalisateur. Mais là encore, je pardonne, car la transition du Mont Rushmore à la cabine de nuit des wagons-lits relève du patrimoine cinématographique. Quand je vous dis que c’est mon préféré.
Vu les notes élevées de la presse et des spectateurs je m'attendais à un véritable chef d’œuvre, malheureusement la déception est apparue dès le premier tiers du film, l'intrigue comme le jeu des acteurs sont trop caricaturaux, peut-être que dans les années 50 c'était à la mode mais de nos jours ça met plus mal à l'aise qu'autre chose.
J'espérais ne pas être frustré dans mon attente, je l'ai finalement été deux fois plus que pour un autre film. Pourquoi ? Premièrement car je fondais quelques espoirs sur ce film tant révéré à travers les âges et aussi parce le film s'engageait très bien. En effet, la première demie-heure, menée tambours battants, résevre son lot de surprise avec une succession d'humour et d'un jeu travaillé avec minutie de la part des acteurs. Toutefois, critiquer un film c'est en critiquer tout le contenu et aussi drôle était ce début, les péripéties et l'épilogue qui s'ensuivent sont d'un ennui mortel. Sans oublier la tonalité méloramatique qui accompagne le tout, j'ai trouvé cela d'une niaiserie sans bornes. Au-delà de ça, l'esthétique n'est que très peu convaincante avec un cadrage convenu et des plans peu ingénieux. Ce film a un air de déjà vu et, dans sa composition, sonne faux. Eva Marie Saint n'est pas crédible. Le dénouement, s'il est nécessaire que j'en fasse allusion, est d'une absurdité confondante. Au final Alfred Hitchcock fait et refait le type de ces films qui ont fait sa renommée. Triste chose qu'un lion qui aboie...
Ce film est la classe incarnée: les scènes d'anthologie se succèdent les unes après les autres: les enchères, l'avion dans les champs, la poursuite sur les présidents...Le tout est vraiment à voir.
Ce qui frappe est que le cinéaste semble avoir compilé le meilleur de son cinéma d'espionnage en ayant amélioré tout ses principes et thématiques du genre. Outre le grand final mythique sur le Mont Rushmore, le réalisateur parsème son récit d'autres monuments icônique avec d'abord le siège des Nations Unies, la magnifique maison de Van Damme/Mason puis la séquence culte est la scène de l'avion qui poursuit Thornhill/Grant en plein soleil dans un lieu désertique. Et pourtant c'est aussi le passage le plus incohérent d'un point de vue scénaristique puisque c'est Eva Kendall/Marie Saint qui envoie Thornhill sur ce lieu. Néanmoins, ce passage a été voulu par Hitchcock parce qu'il voulait prendre à contre pied l'idée qu'un terrible péril survient toujours par surprise la nuit. Le cinéaste habille son film jusqu'à la dernière seconde, trompant une éventuelle censure par des dialogues subtils et un double raccord elliptique aussi génial que savoureux. Un chef d'oeuvre à voir, à revoir et à conseiller. Site : Selenie
Ce film d'espionnage se savoure comme un bon roman policier d'Agatha Christie. On y retrouve les mêmes ingrédients : de l'espionnage (bon, c'était pas le cas dans tous ses romans mais il y en avait comme dans Passager pour Francfort), du suspens, de la romance assez appuyée. Là où Sueurs Froides m'avait laissé de marbre et même ennuyé (je n'exclus pas de refaire un essai un jour), La Mort aux trousses pique l'intérêt du spectateur d'entrée de jeu. Un publiciste sans histoire qui se retrouve soudainement pris pour un autre, poursuivi par des espions, vivant péripéties sur péripéties, rencontrant l'amour là aussi de manière fortuite (et pas n'importe qui, avec une splendide blonde typiquement Hitchcockienne), tout ça en ayant rien demandé à personne. On s'embarque donc facilement avec lui. Face à une vie sans relief (il avoue même avoir du mal avec le mariage avoir après avoir été contraint de divorcer deux fois), si lui rechigne à partir à l'aventure, d'autres signeraient tout de suite des deux mains. Pour l'époque, La Mort aux trousses propose deux scènes d'action assez marquantes. L'hélicoptère, très célèbre, harcelant Tornhill et la bagarre au sommet du mont Rushmore. Même si le temps a fait son œuvre et que ça sent les trucages à plein nez, pour l'époque (fin des années soixante), c'est comparable à la scène de la douche de Psychose ou à l'attaque des corbeaux dans Les Oiseaux. On s'en souvient encore aujourd'hui. Le destin incroyable de cet homme en pleine guerre froide ferait un excellent bouquin. Et même une série de bouquins. Pour une fois que c'est dans ce sens et pas dans l'autre.
Un Gary Grant bourré d'humour, de charisme et de vitalité. L'inventivité de la réalisation fusionne. Hitchcock nous fait même un cameo d'un malheureux qui loupe son bus de justesse. Martin Landau nous livre une prestation diabolique ainsi que James Mason. Ce film nous fait prendre de fausse pistes avec délectation. Muni de scènes extrement culte, ancré de la culture du cinéma d'avanture ce chef d'œuvre est intemporel.
Alfred Hitchcock a révolutionné le polar et le suspense dans le monde du cinéma avec ses plans caméras tourné à des détails prés qui force l'admiration et qui influença des générations comme Brian De Palma, David Fincher et tant d'autres. "La mort aux trousses" réalisé dans les années 50 est un trés bon film d'espionnage qui joue des tours au personnage principal interprété par un excellent Cary Grant et aux spectateurs. Malheureusement, je ne lui mets que 3 étoiles car en visionnant ce long métrage 50 ans aprés sa sortie, je constate que ce film vieillit un peu mal, notamment la séquence final. Il ya quand meme des scènes de bravoures comme celle, anthologique ou le héros est pourchassé par un étrange avion au milieu d'un coin désert au milieu des champs de mais. Et puis, il y a aussi la charmante Eva Marie Saint qui campe un jolie demoiselle énigmatique. Un classique à visionner.