Derniers Avis sur L'Empire de la terreur

« L’empire de la terreur » est la quatrième des adaptations de l’œuvre d’Edgar Allan Poe pour American International Pictures et la troisième avec Vincent Price en vedette juste après le non moins excellent « L’enterré vivant » avec Ray Milland. Pour se diversifier Corman propose cette fois-ci un film à sketches qui se compose de trois nouvelles du grand écrivain. « Morella » tout d’abord avec Vincent Price jouant un père tombé dans la décrépitude après que Morella, son épouse adorée soit morte en couche. La visite de sa fille qu’il rend responsable de ce décès va voir Price décliner toute la gamme des sentiments les plus extrêmes, allant du rejet outré à la compassion dégoulinante avec la grandiloquence qu’on lui connaît sans que ce premier épisode soit des plus passionnants. C’est donc le second segment doublement inspiré du « Chat noir » et de « La barrique d’Amantillado » qui constitue le summum du film avec un Peter Lorre remarquable en alcoolique notoire, terrorisant son chat et sa jeune et très accorte épouse (Joyce Jameson). Rôle qui n’était malheureusement pas de simple composition où il se révèle tout à la fois bonhomme et effrayant. Au milieu du sketch arrive Fortunato Luchresi, campé par un étourdissant Vincent Price permanenté et maniéré à souhait en goûteur de vins reconnu qui va se faire damer le pion par le poivrot de service capable en une seule goulée de reconnaître n'importe quel grand cru. Remarquable travail de Richard Matheson qui a su parfaitement combiner deux nouvelles pour permettre à Peter Lorre et à Vincent Price de se livrer à une joute des plus jubilatoires. Vient enfin l’adaptation de « la vérité sur le cas de M Valdemar » où Price laisse la part belle à un Basil Rathbone vieillissant mais toujours efficace en hypnotiseur voulant braver le mystère de la mort via une expérience diabolique sur Monsieur Valdemar (Vincent Price) agonisant d’une phtisie. Ce quatrième opus qui se veut original par sa formule narrative s’avère malgré tout inégal, ne laissant pas au grand Vincent Price le temps de développer ses personnages sur la longueur.

Roger Corman, réalisateur obsédé par Edgar Poe, livre ici pour la Hammer un film réunissant 3 nouvelles du maitre. Superbement mises en scènes et interprétées (avec Vincent Price en tête d'affiche), ces 3 adaptations devraient ravir les fans du maitre. 4 / 5

L'Empire de la terreur est composé de trois histoires distinctes basées sur les écrits d'Edgar Allan Poe. La trilogie est réalisée par Roger Corman et compte parmi ses acteurs Vincent Price, Peter Lorre et Basil Rathbone. Ce seul fait devrait être suffisamment intéressant pour que vous ayez envie de regarder ce film. Un excellent jeu d'acteurs et une combinaison d'humour noir et d'horreur rendent ce film agréable. Les trois histoires courtes peuvent être regardées séparément et ne doivent pas nécessairement être suivies en une seule fois. Les histoires ne sont pas liées les unes aux autres et chacune peut être appréciée seule. Les histoires sont bonnes pas géniales mais bonnes. Je ne me déplacerais pas pour au cinéma pour regarder ce film mais s'il passe par là prenez le temps de le regarder...

Bon petit film du genre,V.price est fidele a sa réputation d un des 3 maitres de l horreur avec Cushing et Lee.
Les histoires sont courtes et réussies.Une bonne heure et demi de plaisir pour ce film d époque.

Un film réunissant trois histoires dans le plus pur style de Corman, mêlant fantastique et second degré, où le mystère aussi bien que le kitsch font bon ménage. On a donc ici le meilleur comme le pire. Le pire n'étant jamais décevant.

Par sa quatrième adaptation d'Edgar Allan Poe, Roger Corman s'oriente vers un film à sketchs. Trois histoires nous sont ainsi présentées ici, ayant en commun le thème de la mort. Les intrigues sont inégales en termes de ton et de rythme, et les décors sont minimalistes, mais l'ensemble est de bonne tenue, grâce à l'atmosphère inquiétante que parvient à instaurer Corman. Il n'oublie cependant pas d'ajouter une touche d'humour noir, en particulier dans la seconde histoire (avec notamment un duel de goûteurs de vins !). "Tales of Terror" s'appuie également sur le talent de Vincent Price, qui s'offre trois rôles radicalement différents : un veuf dépressif, un spécialiste en vin maniéré, et un mourant tourmenté. Celui-ci est par ailleurs bien secondé, par des vétérans tels que Peter Lorre ou Basil Rathbone. Un bon film fantastique.

Trois histoires d'épouvante qui ne sont pas d'un même niveau même si elles suivent un thème commun. La première est selon moi la moins bonne, offrant de la confusion dans les premiers instants mais s'améliorant par la suite. La seconde est la meilleure, parfois drôle et assez bien écrite. Tandis que la troisième est médiocre dans l'ensemble, étant meilleure que la première citée mais moins passionnante à suivre!!

Roger Corman est un homme qui apprécie beaucoup les histoires d’Allan Edgar Poe et il le prouve par le biais de "l’empire de la terreur" qui est en fait un film à sketchs, puisqu’il est question ici de l’adaptation de trois de ses nouvelles à savoir Morella, Le Chat Noir et la vérité sur le cas de M. Valdemar. Et sur les trois sketchs présents, ma préférence revient clairement au dernier qui raconte comment Valdemar est plongé dans un état entre la vie et la mort. Vincent Price qui est présent dans les trois sketchs fait preuve de beaucoup de conviction et Peter Lorre qui interprète l’alcoolique Montresor Herringbon dans le second fait preuve d’une interprétation satisfaisante. On notera évidemment la présence de quelques charmantes actrices, dont Leona Gage dans le premier sketch, Joyce Jameson dans le second et enfin Debra Paget dans le dernier. Un très bon film à sketchs même si je reste un peu sur ma faim concernant la première histoire que j’ai trouvé bien trop courte.

Croisons les destins de Vincent Price et Peter Lorre dans une adaptation de trois nouvelles d'Edgar Poe : « Morella » ; « Le chat noir » ; « La vèritè sur le cas de M. Valdemar » . Etrange expèrience et le coeur d'un mourant qui bat dans la première histoire! Qu'arrive-t-il à l'instant de la mort ? Qu'arrive t-il après ? Poe nous fera savoir que les vents du firmament ne soufflaient qu'un son dans les oreilles et que le clapotis de la mer murmurait sans cesse! Et que se passe t-il...que se passe t-il donc juste avant la mort qui conduit inexorablement à cette mort ? Le second rècit rèpond d'une façon malicieuse à cette question avec l'histoire d'un homme qui va au secours d'un chat! Et qu'arrive t-il exactement au moment de la mort ? A un homme qui prècisèment à ce moment là n'est pas autorisè à mourir ? Comme ce fut le cas de M. Valdemar dans la troisième histoire où jaillit une putrescence liquide! Bref, tout ce qui restait du bonhomme à la fin! L'univers de Poe comme si vous y ètiez mais l'ensemble est très inègal avec des acteurs qui cachetonnent! Sachant que c'est Roger Corman qui rèalise, on pouvait espèrer mieux! Ne subissait surtout pas la V.F et savourerait pleinement la V.O...

Trois adaptations d'Edgar Allan Poe par Roger Corman en un seul film, trois sketchs, trois fois le grand Vincent Price :
Morella :
On reprend les mêmes décors que "La Chute de la maison Usher", on reprend même carrément quelques plans de ce même film, il y a seulement que quatre personnages en tout dont une morte, une épure dans l'intrigue mais pourtant il faut bien avouer que cette épure ne fait que mieux mettre en valeur le rebondissement final.
Le Chat Noir :
Ce sketch se distingue des deux autres par son atmosphère où l'horreur côtoie en bonne harmonie l'humour noir et où le grand Pierre Lorre et le grand Vincent Price tentent joyeusement de se chiper la vedette l'un à l'autre, en particulier lors de la scène du concours de dégustation d'alcool. Une parenthèse légère agréable...
La Vérité sur le cas de M. Valdemar :
Le grand Vincent Price affronte un autre grand en la personne de Basil Rathbone à coup d'hypnose pour le meilleur des trois sketchs. Il y a aussi une belle touche visuelle à travers la présence de Debra Paget que je n'ai pas reconnue sur le coup. La fin particulièrement gore est mémorable.

Belle réalisation et superbes décors mais l'ensemble est un peu bavard, décousu et trop court.
A titre d'exemple, le premier opus dure à peine plus de 20 minutes et on ne connait pas grand chose de la fille et de la mère. Les moyens réduits sont compensés par une grande inventivité visuelle pas toujours parfaite. Il s'agit d'une belle adaptation qui n'atteint pas la perfection des deux autres adaptations de Poe par Corman. Une petite déception.

L'Empire de la terreur est composé de 3 histoires toutes réalisées par Corman qui est toujours dans sa période Poe, elles sont inégales mais aucune n'est mauvaise. La 1ère est la plus effrayante, très courte mais marquante ; la 3ème histoire a une ambiance moins réussie mais elle est sinistre et on peut apprécier la belle Debra Paget avec Basil Rathbone en vilain personnage. La 2ème histoire avec Vincent Price (qui joue dans les 3 récits) et Peter Lorre est une libre version de la nouvelle du chat noir avec l'emmuré vivant, le ton est plus comique voire léger mais ce sketch est amusant à suivre.

Trois histoires d'Edgar Allan Poe portées à l'écran par Roger Corman dans un long-métrage qui survole le thème du trépas. Du cinéma d'époque qui paraît relativement naïf de nos jours, à commencer par ces décors se voulant angoissants au possible ( avec le brouillard artificiel bien épais qui recouvre le sol et les toiles d'araignées qui font office de serpentins de décoration ), un vieux manoir qui brûle sans qu'on y croit et des effets d'un style plus que douteux lors du montage. Pourtant, je suis obligé d'admettre que ces vieux films ont un certain appel qui fait que j'accroche quand même. J'ai apprécié mais je n'ai absolument pas été terrifié, ce qui est quelque peu ennuyeux pour un film qui se nomme "Tales of Terror"...

Sur les trois histoires du film, c'est sans conteste la deuxième la plus réussie portée par Peter Lorre en ivrogne et Vincent Price en irrésistible goûteur de vins. Les deux autres histoires sont moins biens mais arrivent à surprendre et à fasciner. L'interprétation étant toujours excellente. Décidément, les adaptations de Poe sourient à Corman.

Je me suis ennuyé ferme. J'avais bien plus apprécié "le Corbeau", du même réalisateur et aussi construit à partir d'une idée de Poe.