Derniers Avis sur Week-end de terreur

Un film assez curieux qui ne sait au final pas trop où se placer, horreur, comédie horrifique, teen comédie. En ne choisissant pas sa vraie ligne de direction il en devient plutôt mauvais.

Bon petit film à suspense assez classique dans sa forme qui vieillit relativement bien. Le twist a la fin tient la route. Une petite curiosité qui change de l'habitude spoiler: car au final y a aucun mort

Fred Walton, réalisateur/scénariste américain né en 1949, aura connu une entrée fracassante dans le monde de la réalisation en offrant au spectateur « Terreur sur la ligne », petit film d’horreur malin qui débarqua sur les écrans en 1983 alors que le « slasher » était en plein dans sa période de gloire. Une gloire attisée par les succès de « Halloween » de John Carpenter en 1978 suivi de « Vendredi 13 » de Sean S. Cunnigham en 1980. Ce huis clos angoissant au possible basé sur un scénario très ingénieux fit un tabac, rapportant près de vingt fois sa mise de fond. Le film ayant fait l’objet d’un remake de Simon West en 2006 est depuis devenu culte. On pense alors que Fred Walton est sur la bonne voie. Après avoir réalisé « Week-end de terreur » qui connaît un succès d’estime en 1986, il s’oriente bizarrement vers la réalisation de téléfilms et d’épisodes de séries. Il reste désormais connu pour ces deux seuls films. « Week-end de terreur » est pour le coup typiquement un slasher dont il faut bien reconnaître que s’il emprunte doctement tous les chemins désormais parfaitement balisés du genre, s’avère plutôt atone dans sa très longue première partie où Walton ne semble pas vouloir sortir de l’exposition de l’humour potache d’une bande d’adolescents réunis sur une île pour le week-end du 1er avril, ne pensant qu’à « la chose », et qui pour le coup apparaissent plutôt décérébrés même s’il faut bien que jeunesse se passe. Heureusement, le twist final particulièrement jouissif et inventif sauve une affaire bien mal engagée, laissant penser que Fred Walton a encore de la ressource. Mais lui et les producteurs prudents ont dû juger que sa réserve d’imagination était un peu limitée. D’où peut-être ce recyclage télévisuel ? Dommage.

Dans la seconde moitié des années 80, précisément en 1986, sort ce slasher réalisé par Fred Walton, qui ne paie de mine. Le sous-genre horrifique commence en effet à franchement s’essouffler et les petites productions de ce types tentent alors de sortir du lot comme elles le peuvent. Et c'est bien ce que fait ce film avec sa fin, certes très peu crédible, mais bougrement efficace ! J'ai complètement été surpris par cette fin, qui n'avait pas ailleurs pas plu lors de sa sortie, qui nous étonne complètement car elle est inattendue et rompt complètement avec les codes du genre ! Malheureusement, cette fin ne parvient pas à redresser le niveau d'une intrigue qui se veut beaucoup trop stéréotypée, déjà-vue et surtout ennuyeuse ! En effet, nous suivons un groupe d'adolescents qui partent fêter le premier avril dans une maison isolée au bord d'un lac. Toutes les conditions du slasher sont donc réunies et le film se paye même le luxe de créer une intrigue policière à la Agatha Christie, notamment inspirée ici de "Dix petits nègres". C'est certes intéressant et c'est d'ailleurs ce qui m'a donné envie de voir ce film, en plus de mon intérêt particulier pour les slashers, mais le film met énormément de temps à décoller ! Outres les évènements sur le bateau, il faudra en effet attendre 40 minutes avant que l'intrigue ne débute véritablement ! Mais en plus, on regrettera énormément le fait que les meurtres se passent majoritairement hors-champ et qu'ils ne soient que très peu graphiques. Alors oui, c'est expliqué par ce fameux twist mais en attendant, aussi bon, bien trouvé et original soit-il, il ne rattrape pas une intrigue, pour la majeure partie du temps, ennuyeuse et accumulant les clichés du genre, en plus des personnages stéréotypés. Ce dernier point négatif que je reproche au film peut également s'expliquer par l'aspect auto-réflexif du film sur un genre qui commence à dangereusement s'essouffler. Finalement, on peut voir "Week-end de terreur" comme un "Scream" avant l'heure mais qui n'assume pas assez son côté méta pour en être marquant ou même crédible.

Ce film d'horreur des années 80 est uniformément mauvais. Son principal attrait semble être la fin du film mais la qualifier de plus stupide et la moins plausible de cette histoire d'horreur semble être un euphémisme terriblement inefficace. Je suis d'accord pour lancer quelque chose d'inattendu au public mais il faut que cela fonctionne pour être efficace. La fin de Week-end de terreur n'est pas seulement défectueuse elle est aussi insultante pour mon intelligence. Ne soyez pas surpris si vous êtes réellement en colère lorsque vous voyez comment tout cela se passe et bonne chance pour essayer de donner un sens à fin du film...

On espère une mauvaise parodie, puis très viteon se dit que finalement cela pourrait être le film d'horreur d'initiation, avec un twist renversant totalement la vapeur. Techniquement propre, surtout l'ambiance sonore, la tension grimpe progressivement. La frustration, c'est qu'il aurait pû être un pur Scream en son heure, mais il manque clairement de rigueur dans les meurtres et de légèreté dans son propos.

petits pseudos stars petits pseudos film d'horreur bref 1 grosse bouse sans fond car même pas un pseudo film d'horreur Bref c'est pingouins car pour moi une nulltée sans noms

Un slasher assez banal dans son genre dont on retiendra surtout la présence d'une bonne mise en scène qui possède une bonne dose suspense. Par contre, la révélation finale s'avère bien ratée.

Petit slasher des années 80 qui n'a rien a envier a certains navet que l'on peut voir de nos jours , notamment grâce a son twist final assez surprenant ! 11/20

Seule la fin nous réserve une belle surprise pour le reste ce Week end de terreur reste un thriller slasher assez basique et plutôt ennuyeux.Fred Walton avait largement mieux réussit son "Terreur sur la ligne " qu'on attends toujours dans une édition dvd digne de ce nom.

Honnêtement, Week-end de terreur est un slasher pas très intéressant, surtout vu les critiques dont il dispose !
Une bonne idée, quoique ce soit quand même tiré par les cheveux à mon sens, la fin. C’est la seule véritable distinction par rapport à un slasher de base, tout le reste s’avérant très conventionnel. Des jeunes portés sur la braguette disparaissent un à un, le mystère plane, ils se dispersent tout le temps, bref, rien de surprenant surtout si vous connaissez un peu le genre. Le rythme n’est par ailleurs pas démentiel, avec surtout un gros manque de scènes marquantes pour venir dynamiser un peu tout cela, Week-end de terreur restant assez mou dans l’ensemble, même si ce n’est pas non plus calamiteux.
Le casting n’est, comme dans tout slasher qui se respecte, pas très connu, en dehors peut-être, un peu, de Deborah Foreman. Les interprètes ne sont pas vraiment mauvais (enfin pas tous !), mais il faut reconnaitre que les personnages sont ultra-basiques, et sont des clichés ambulants du genre ! Ils ne surprennent guère, hormis peut-être le personnage ambigu de Deborah Foreman, la seule vraie bonne surprise côté casting.
Visuellement rien de spécial. Une ambiance plutôt sympathique, le métrage dispose d’une honorable réalisation. Pour autant on regrettera clairement que le postulat du film ne nous permette guère d’avoir de scènes horrifiques, et laisse autant de hors-champs s’exprimer ! Ça devient parfois frustrant, et Week-end de terreur, appréciable, n’est pas une pointure du genre. Dans un ton approchant (île, maison isolée), American Gothic était par exemple nettement plus travaillé. A souligner une bande son à l’intérêt malheureusement restreint pour un slasher où ça joue souvent un rôle essentiel.
En conclusion Week-end de terreur, comme tout slasher à peu près bien emballé, se laisse voir, mais c’est loin d’être une référence du genre. J’étais passé à côté jusqu’à aujourd’hui, ce n’est peut-être pas un hasard ! 2

Quand les premiers dialogues d'un film parlent de braguettes ouvertes on ne peut s'attendre qu'a un spectacle de qualité ! Slasher basique : un groupe de jeunes fortunés qui vont faire la fête sur une ile et couic. Alors mesdames lequel des garçons du film vous tente? Celui qui renifle les filles? Celui qui hurle à la lune comme un loup? Celui qui se fume un cigare en parlant tout seul et tout haut? Ou tout ce groupe classe qui s'enfile un vin prisé en mangeant des knacks? Si on excepte le creux des dialogues, le film se révèle plutôt agréable avec de bonnes séquences de suspense (scène du puits/les scènes de fin...) mais en aucun cas d'horreur tous les meurtres étant hors champ. Une fin de film... spéciale. spoiler: ( la fin " les jumelles s'en mêlent" est correcte, celle "scriptée" est discutable. Le ptit twist n'était pas nécessaire)

L'histoire telle quelle ne casse pas trois pattes à un canard (dans une maison isolèe sur une île, un groupe d'ètudiants est dècimè dans un chalet de vacances) mais elle est rudement efficace en jouant formidablement avec nos peurs primaires! C'est malin, prenant, angoissant et le twist final est particulièrement rèussi! Pas un mince exploit car, sur le plan logistique, Walton disposait quand même de 5 000 000 de dollars à l'èpoque (237 000 000 pour "Avatar", c’est dire) et de moins d'un mois de tournage! Ce week-end de terreur très recommandable s'annonce donc sous les meilleurs auspices avec, comme usage, un scènario original et très tentant sur le papier! Autant dire que les amateurs de slasher y trouveront leur compte et que Deborah Foreman possède indèniablement une personnalitè « fincherienne » qui n'a rien perdue de son impact depuis 1986! Bien plus qu’un simple film d’èpouvante, c’est une rèussite qui fit bien des heureux sur Canal + , dans une tranche d’horaire du samedi soir rèservè aux films d'horreurs...

Et quand Fred Walton, réalisateur de l'estimé Terreur Sur La ligne (1979), s'offrait le scénariste du Flic De Beverly Hills...
Muffy, une étudiante appréciée, invite ses amis dans la grande maison familiale sur une île en retrait de tout. En ce premier avril, la mentalité est à la fête et les blagues, indispensables. Cependant, après qu'ils ont accosté, une série d'incidents et de disparitions inquiétantes va les confronter à la terreur...
Slasher old school, April Fool's Day, dispose d'une mise en scène assez travaillée de Walton : scope à l'image plaisante, nette quoi qu'elle manque d'éclat, une ambiance qui tire élégamment sur une tension d'abord légère puis se faisant plus explicite à mesure que le métrage avance. La volonté affichée d'utiliser le hors champ semble par instants assez réfléchie. L'élément le plus important de Week-End De Terreur c'est son scénario (astucieux) qui s'amuse de ses personnages et du spectateur mais laisse un parfum de frustration tout au long du métrage. À l'opposé d'un script réussi, le gros défaut, c'est sa direction d'acteurs, les comédiens ne sont franchement pas talentueux et leurs dialogues sont d'une grande pauvreté si bien qu'on est pas loin de l'exaspération : tous les stéréotypes sont présents et peuvent lasser. Le métrage a de quoi surprendre avec son twist final, mais à ce sujet le silence est d'or. Avec cette oeuvre, Fred Walton gagnait un peu plus le respect des aficionados du cinéma de genre mais 30 après, le métrage ne résiste pas aux effets du temps. Encore moins de la critique. 2,5/5

Un slasher très malin qui joue avec les codes de ce sous-genre (et même avec les codes du cinéma tout court) et qui parvient à tromper magnifiquement le spectateur en donnant à celui-ci le sentiment d'être plus intelligent que lui (voilà sans doute pourquoi le film n'a pas marché et n'est pas très apprécié : l'être humain n'aime pas que l'on brise impunément la haute opinion qu'il se forge de ses facultés intellectuelles devant quelque chose auquel il croit avoir tout capté (sinon, après la vision du film, on comprend que le jouet cubique que l'on voit au début et à la fin représente le long métrage lui-même : son mécanisme fonctionne classiquement jusqu'au jaillissement d'une surprise finale pas vraiment dans la tonalité de celle que l'on attendait)).