Avis : Always - Page 4

Un Spielberg que je trouve mineur et qui ressemble beaucoup à Ghost sorti la même année et qui a aussi sûrement beaucoup influencé le récent Soul du studio Pixar. Force est de constater qu’à film très semblable, Always s’en sort moins bien que le film de Jerry Zucker. Moins amusant, trop sirupeux et pourtant moins flamboyant, mais aussi moins glamour; il souffre de la comparaison sur quasiment tous ses aspects. On retrouve quand même le sens de l’image de Spielberg qui offre quelques très belles scènes d’incendies de forêt qui donne au film un aspect spectaculaire qui le sauve un peu.

« Always » passe totalement inaperçu dans l'incroyable filmographie de Steven Spielberg, il faut bien le reconnaître. Pour autant, même s'il est méconnu voire totalement oublié aujourd'hui, il ne manque ni de charme, ni d’intérêt cinématographique. Sorti en 1990, il met en scène un pilote de « bombardier d'eau » qui s'écrase aux commandes de son appareil en tentant un sauvetage impossible. En passant de vie à trépas, il laisse derrière lui une jeune femme et une flopée d'amis pompiers terrassés par le chagrin... il est donc aussitôt sommé par un ange de revenir sur Terre pour faire le ménage dans ses affaires. Évidemment, on pense aussitôt à « Ghost » qui sortira quelques mois plus tard et qui surfe sur la même vague des bons sentiments et du romantisme larmoyant. Ceci dit, l'humour est omniprésent (ce qui contrebalance un peu le côté dramatique du scénario) et les acteurs sont excellents. Ils parviennent tous très vite à rendre leur personnage attachant et on se laisse embarquer dans l'aventure sans même s'en rendre compte. Il suffit d'ajouter que Holly Hunter est particulièrement mignonne et que la grande Audrey Hepburn fait sa dernière apparition sur grand écran pour que ce « petit » film sans prétention prenne des allures de grand classique. Après tout, ça reste un Spielberg que je vous conseille de redécouvrir de toute urgence.

La veine romantique n'est pas celle qui lui va le mieux, mais Spielberg s'y entend comme personne pour distiller la magie et le fantastique, bien secondé ici par ses acteurs, de l'impayable John Goodman au sensible Richard Dreyfuss sans oublier Holly Hunter. Canevas sans surprise et mélo au rendez-vous, mais le tout nous est servi avec l'habituelle maestria de son réalisateur qui fait passer l'affaire comme une lettre à la poste.

Un film à part dans la filmo de Spielberg. Un hommage aux films hollywoodiens de l'âge d'or (la présence d'Audrey Hepburn au générique n'est pas un hasard) mêlant romance et aventures. Mais aussi un bide et une mauvaise réputation (peu de personnes apprécient le film).
Ce n'est certes pas un grand film du réalisateur, loin de là, mais soyons honnête le film à tout de même plusieurs qualités. La mise en scène est comme toujours chez Spielberg parfaitement maîtrisée, que ce soit dans les scènes d'incendie, de vols ou les moments plus intimes. Les acteurs n'ont rien de glamour, et c'est ce qui ne plaît sans doute pas inconsciemment, mais c'est un parti-pris qui est en l'occurrence plutôt efficace. Imaginer Julia Roberts à la place d'Holly Hunter remet en perspective pas mal de choses. Car l'histoire est rude. Rude mais sentimentale, au sens noble du terme. Un peu de la même façon que "Ghost". Du sentiment à l'ancienne qui a étonnamment bien vieilli alors qu'à l'époque le ton du films paraissait daté. Un film mineur, certes, mais qui mérite mieux que la réputatuion qu'il traine.

Est drôle si vraiment on le regarde au 12ème degré c'est-à-dire que les dialogues, les situations, les personnages sont complètement grotesques, cucu et improbables. Vraiment affligeant !

ALWAYS, un film de 1990 de STEVEN SPIELBERG, rempli de charme, porté par des acteurs impeccables.
Ici, pas de science fiction donc pas de surenchère d'effets spéciaux, pas de grandes aventures, pas de grands suspenses, mais une réalisation qui aborde les thèmes de l'au-delà, du deuil, de la mort, de la fidélité, de l'amitié, de la puissance des sentiments amoureux.  Un film parfois plutôt lent et il faut quand même s'accrocher pour pouvoir suivre l'histoire car même si c'est vraie que c'est une belle histoire faut avouer que des fois c'est trop lent pour que l'on puisse rester concentrer . Mais les acteurs jouent très bien leur rôle, Dreyfuss en tête suivi de Goodman (rôle dans lequel enfin son potentiel est clairement mis en avant).  Les scène d'action et donc d'avion sont plutôt bonne en effets , elle sont très réalistes et spectaculaires et restent à ce jour elle ne sont pas surpassées. Et enfin comment ne pas mentionner la divine Audrey Hepburn, pour sa dernière apparition avoir Audrey Hepburn dans un film de Spielberg c'est classe quand même .

Film mineur selon beaucoup de spectateurs dans la filmographie de Steven Spielberg, "Always, pour toujours" reste néamoins une oeuvre pleine de charme. Ponctué de magnifiques passages de combats aériens contre l'élément naturel qu'est le feu, le fil conducteur de l'histoire, au relent fantastique, emporte l'adhésion grâce à son couple qui fait des étincelles, Richard Dreyfuss mais surtout Holly Hunter, splendide et mimi, ainsi que le toujours déluré John Goodman. Certaines scènes se révèlent réellement émouvante, d'un romantisme flamboyant, rare chez le réalisateur, qui efface au final les défauts du film. Nos yeux et nos coeurs, emplis de poésies et de passions, se laissent envahir devant cette hymne à l'amour. Et inoubliable chanson des The Platters "Smoke Gets in Your Eyes".

Un joli petit film avec en prime la mgnifique Audrey Hepburn et son sourire. L'histoire se perd un peu au fil des minutes, des détours sont utilisés et la musique n'accroche pas assez aux scènes. On passe quand même un bon moment et la première heure est franchement excellente !!

Entre des long-métrages tels que "Les Aventuriers de l’arche perdue" ou "La Liste de Schindler", on ne peut pas vraiment dire que cette œuvre soit une évidence dans la filmographie de Steven Spielberg. Et pourtant lorsqu’on y regarde de plus il y a là de nombreux éléments propres à son cinéma et qui permettent aux spectateurs d’être à nouveau transportés à travers cette romance fantastique. Un peu à la manière de "Ghost" (mais avant l’heure), on y suit la relation passionnelle entre un pilote de la brigade volante des pompiers et l’opératrice de communication qui l’attend dans la tour de contrôle. Lors d’un incendie de forêt particulièrement dévastateur, ce casse-cou invétéré perd tragiquement la vie en voulant faire plus que son devoir. Renvoyé sur Terre par une bonne fée, il doit désormais agir en qualité de conscience auprès d’un jeune bleu qui est censé prendre sa succession à bien des égards… L’histoire est guimauve à souhait, certes, mais il est intéressant de voir comment un cinéaste tel que Steven Spielberg aborde ce genre d’univers. Et s’il s’en sort honorablement, c’est en partie dû à une mise en scène sublimée par les compositions de John Williams. Mais également grâce à un casting savamment choisit, Richard Dreyfuss (compère de toujours de Spielberg) et Holly Hunter forment un couple passionné, John Goodman y est très sympathique et la légende Audrey Hepburn tient un petit rôle, son dernier. Avec son scénario léger "Always" restera comme une œuvre mineure de la filmographie du génie Spielberg, elle réussira néanmoins à faire passer un bon moment à tous les fans du réalisateur et ceux du genre.

Un des derniers Spielby qui me manquaient à voir, et franchement l'un des moins bons. Spielberg qui s'essaye à la comédie romantique, ça marche moyennement. Autant on reconnaît la patte du réal dans le point de vue adopté : qui d'autre aurait choisi un pilote du feu ? Qui d'autre aurait fait une sorte de mélange entre Ghost et Empire du soleil ? Menfin, ça reste une romance assez classique et traitée avec simplicité. Je n'ai pas réussi à accrocher. Beaucoup de choses prévisibles, trop de facilité dans le choix des dialogues...Mais d'un autre côté, le film passe assez vite, et il reste quelques moments vraiment très drôles. Reconnaissons néanmoins que l'histoire prend le temps de planter le décor et le contexte, mais la conclusion est un poil trop rapide. Pour les acteurs, bah ça reste correct. Richard Dreyffus est plus crédible que je pensais, John Goodman est bien fun. Notons l'ultime préence d'Audrey Hepburn qui impose sa classe et sa grâce naturelle en quelques secondes à peine. La musique de John Williams...et bien pour une fois, je dois dire qu'il n'a pas réussi à sauver le film de Spielby (ce qui avait été le cas avec Hook ou A.I). Si on retrouve quelques thèmes chouettes, la BO reste à l'image du film : assez indigeste et morne. Une déception pour le fan que je suis, mon héros a chuté. Après, comme dans tous films de Spielberg, le côté technique est maîtrisé. Les effets spéciaux sont de très bonnes factures, les décors magnifiques et la mise en scène...ah, c'est essentiellement à cette mise en scène maîtrisée de bout en bout qu'on reconnaît que c'est un film de Spielby : des plans soignés, parfois ingénieux et toujours juste. Bref, pour les fans de Dreyffus, de Spielby ou des comédies romantiques.

Relativement mal-aimé, ce Spielberg n’est pourtant pas complètement nul ni dépourvu de potentiel. Je ne connais pas le film dont Always est le remake, mais cette version propose quelques moments assez beaux, une belle photographie et un casting impeccable (sauf le très mauvais Brad Johnson). Malheureusement, le rythme n’y est pas du tout, c’est mièvre, mou, souvent très mal écrit et mal monté. Un petit raté.

Rare pour être signalé, Spielberg nous offre ici une histoire d'amour tendre et puissante à la foie.
On se prend vite au jeu des personnages attachant et on ressent les mêmes sentiments que ce couple séparé par la mort.
Le parcours de départ Dreyfuss est vraiment à l'eau de rose mais on accroche de suite.
Très triste et mélancolique, A VOIR

"Always" accuse le poids des ans, autrement dit il n'a pas bien vieilli (pourtant vingt ans c'est pas si vieux). Le côté nunuche daté visuellement années 80 le dessert fortement. Mais hormis cet aspect, c'est aussi un film un peu unique comme on n'en fait plus. Romantique à l'extrême, émouvant, mais aussi drôle, on se laisse malgré tout entraîner par l'histoire de ce joli conte moral au final apaisant et plein d'espoir.

La filmographie de Spielberg comporte quelques fautes de goûts. Il est vrai, qu'avec 29 long-métrages dans la carrière (à ce jour), on peut connaître des coups de moins bien... Au milieu des bons films et des chefs-d’œuvre qui ont largement influencé le septième-art, on retrouve des films chiants et inintéressants comme c'est le cas ici pour Always. Bien que le côté technique de la mise en scène soit comme d'habitude réussi (l'introduction notamment), l'histoire venue d’entre-les-morts, "gnangnan" et mièvre annihile tout plaisir. C'est long et il ne se passe pas grand chose. Seul le premier tiers est digne d’intérêt, jusqu'à la mort du protagoniste. Ensuite, on n'y croit plus malgré quelques phrases comiques ici et là...

Il y a trop de bons sentiments pour moi dans ce film (mineur) de Steven Spielberg. Les scènes très réussies de lutte contre les feux de forêt, à la fois belles et spectaculaires, sont malheureusement un peu répétitives. L'histoire d'amour fantastico-poétique dégouline d'émotions jusqu'à l'écœurement. On est loin des films des années 90 du réalisateur, beaucoup plus sombres et prenants. Ici, on tourne en rond malgré le talent de Richard Dreyfuss et la patte parfois reconnaissable du grand Spielberg (la scène d’ouverture avec un Canadair surprenant deux pêcheurs, quelques plans magnifiques sur les acteurs et les bombardiers d'eau). C'est un film dans la lignée des « 1941 », « L’empire du soleil », « Hook », « Arrête-moi si tu peux » à des années-lumière des chefs-d’œuvre du maître.