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    Memories of Murder
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    Nisrine A
    Nisrine A

    22 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mai 2020
    Mon premier Bong JOON-HO visionné, il y a quelques années. Un polar mélancolique, doux-amer, sobre, brut, sans paillettes à l'hollywoodienne, qui décrit tant la violence des crimes perpétrés par un tueur en série dans un petit village de la Corée du sud, que l’impuissance et le manque de moyens de la police sud-coréenne non habituée à ce genre d’affaires à l’époque. A voir absolument !
    Redzing
    Redzing

    952 abonnés 4 313 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2020
    "Memories of Murder" s'inspire de faits réels : l'enquête autour d'une série de meurtres commis en Corée du Sud à la fin des années 1980. Polar sur la forme, le film est surtout l'occasion pour Bong Joon-ho se tacler le système sud-coréen de l'époque. Dictature, police dépassée, et surtout aux méthodes grossières, allant de la torture de suspects au chamanisme ! L'enquête confronte également deux flics diamétralement opposés, un local fonctionnant à l'instinct (excellent Song Kang-ho) et un citadin préférant le raisonnement et l'analyse. Un moyen scénaristique classique, hérité du cinéma américain, et qui est ici bien utilisé. On pense d'ailleurs parfois à David Fincher, avec "Seven" ou "Zodiac" qui sortira quelques années plus tard. On relève toutefois quelques longueurs dans l'intrigue, ce qui est dommage car celle-ci est très documentée (tournage sur les lieux des crimes !). Mais la forme est très soignée, avec entre autres une jolie photographie, qui annonçait déjà un belle carrière pour Bong Joon-ho. Le gros succès commercial du film en Corée aidera d'ailleurs à propulser le réalisateur sur le devant de la scène. spoiler: Enfin, pour l'anecdote, signalons que les crimes au centre du film sont restés non élucidés jusqu'en 2019, où la coupable a finalement été identifié !
    Marc L.
    Marc L.

    41 abonnés 1 494 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2020
    Compte tenu de son récent statut de nouveau géant du cinéma depuis l’oscarisé ‘Parasite’ (et même depuis ‘Okja’, même si les raisons de l’exposition étaient un peu différentes), la filmographie antérieure de Bong Joon Ho devrait connaître un regain d’intérêt, ce qui serait tout à l’avantage de travaux de jeunesse restés connus des seules franges plus spécialisées du public : Il n’est donc sûrement pas superflu de revoir ‘Memories of murder’, thriller criminel noir et brutal venu de ces années où le cinéma coréen commençait seulement à exploser à l’international, notamment avec des films comme ‘OldBoy’ de Park Chan Wook. Revoir aujourd’hui ce polar inspiré de faits réels - les premiers meurtres en série de l’histoire du pays - provoque évidemment un choc moindre qu’à l’époque car on a intériorisé ces poncifs du cinéma coréen qui reviennent de films en film : une fois de plus, on note ce rapport compliqué que le pays entretient avec ses forces de police, méprisées car méprisables, paresseuses, violentes et trop vite satisfaites d’elles-mêmes (à sa décharge, ‘Memories of murder’ est chronologiquement situé dans les dernières années de la dictature, avec le climat tendu et le sentiment d’impunité que les forces de sécurité pouvaient alors éprouver), on s’étonne de ce machisme toujours aussi ouvertement assumé et exprimé et on note, dans l’atmosphère par ailleurs oppressante de ce coin de campagne qui macère dans la boue et l’ennui, quelques pas-de-côté surréalistes, comme ce flic qui recourt à une chamane ou infiltre un sauna pour identifier un suspect dont il est convaincu qu’il est glabre, sans qu’on sache si ces éléments ont pour objectif de détendre l’atmosphère ou de renforcer le côté pathétique de ces enquêteurs du dimanche. La noirceur reprend d’ailleurs vite ses droits et, confronté à l’enquête qui piétine, le jeune inspecteur progressiste venu de Séoul succombe à ses pulsions souterraines, tandis que le rustaud de la cambrousse acquiert une sorte de sagesse devant l’adversité et le constat des conséquences de son incompétence. Il ne faut jamais oublier que les productions coréennes du début des années 2000 ont eu le mérite de donner un fameux coup de pied dans la fourmilière en révélant l’existence d’un public friand d’approches plus frontales, qui en avait raz-la-casquette qu’on lui précise avec autant d’insistance qui étaient les gentils et les méchants de l’histoire : confronté à un cinéma hollywoodien friand de sujets glauques mais incapable de sortir du manichéisme le plus bête et à un cinéma européen confit dans le statisme, le succès de l’outsider coréen était inévitable, et il n’est pas jusqu’au cinéma chinois qui n’en ait tiré des leçons utiles (‘Une pluie sans fin’ de Dong Yue s’impose aujourd’hui comme le descendant direct de ‘Memories of murder’). A présent que le cinéma policier occidental a tiré les leçons qui s’imposaient de ce camouflet et a lui-même trouvé (plus ou moins) un nouveau souffle à la lumière de ce qui venait d’Asie, les productions coréennes détonnent moins et ont sans doute un peu perdu de leur superbe, mais l’âpreté et le nihilisme d’une référence fondatrice de la trempe de ‘Memories of murder’ lui a instantanément fait gagner ses galons de Classique.
    RamiValak
    RamiValak

    5 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2020
    J'ai du mal à replacer ce film dans la filmographie de son auteur, car malgré son indéniable qualité, sa mise en scène complètement folle et son ambiance pesante tout du long, Memories of Murder place au second plan les thèmes de son auteur. La question de lutte des classes est rapidement abordée, uniquement par l'opposition entre les deux policiers, mais l'enquête prend vite le pas, et ce n'est pas spécialement un mal vu l'exécution. Reste un film bien plus maîtrisé que Barking Dog (le passage de l'un à l'autre est vraiment étonnant), tant dans son rythme que dans sa façon de faire piétiner l'enquête, ce qui provoque un agacement qui s'accentue de plus en plus. J'ai compris à quel point ce film a influencé Zodiac, cette sensation d'être parfois si proche du but, mais de rester dans le flou. Ce tourbillon est très bien retranscrit par la mise en scène, notamment dans la scène où les flics arrivent au chantier après avoir poursuivi un suspect, avec cette caméra qui tourne autour de Song Kang-ho nous fait ressentir pleinement son anxiété, et cette perte de contrôle. Parler trop longuement de Memories of Murder est une porte ouverte au gâchis de l'intrigue, ce n'est pas un film qui se raconte, tout simplement un film à vivre.
    John Henry
    John Henry

    99 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2020
    Je découvre le cinéma de Bong depuis la sortie de Paraiste. Et il y a une telle fluidité dans la narration mais également une telle liberté foisonnante, dans des films très écrits mais qui ne le font jamais sentir. C'est en plus d'une beauté renversante. Je pense que je viens de trouver de quoi passer mon temps pendant la fermeture des cinémas.
    Alain D.
    Alain D.

    508 abonnés 3 214 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mars 2020
    Avec " Memories of Murder ", Bong Joon Ho dénonce l'absence de police scientifique et les méthodes de la police rurale de la Corée des années 80. Si la mise en scène est tout à fait honorable, je ne comprends pas les commentaires mirifiques faits sur ce film : " Un monument incontournable ?", "Chef d'œuvre du cinéma asiatique ?" ... Pour ma part, je n'y ai vu qu'une longue et laborieuse enquête parsemée d'interminables et braillardes empoignades.
    Outre la quasi absence de féminité et d'humour, ce qui m'a le plus déçu dans cette réalisation est son rythme lent ; le moins qu'on puisse dire est que l'intrigue a été "menée lentement". Le second côté décevant réside dans la naïveté voire l'extravagance de son scénario. Le plus gros motif de déception spoiler: est le final en "queue de poisson", 2H10 pour en arriver à cela ?

    J'ai beaucoup aimé les autres films de ce réalisateur Coréen : les belles fictions comme Okja, Snowpiercer ou Mother et j'ai adoré le scénario de son dernier film " Parasite " pour le quel Joon Ho a heureusement changé de coscénariste.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 18 mars 2020
    Je ne comprends pas je suis allé voir ce film après avoir découvert "Parasite" le chef d'oeuvre de ce réalisateur.
    J'ai trouvé ce film franchement mauvais, il n'avance pas, les personnages et situations sont grotesques et je n'ai même pas réussi à le terminer ce qui est rare.
    Vraiment je ne comprends pas les notes on est très loin d'un bon film.
    Lycoon
    Lycoon

    2 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 février 2020
    Memories of Murder naquit alors que le gigantisme d'un jeu d'acteur rencontrait une écriture sans pareille. Song Kang-ho à son sommet dans un univers de pourris, retranscrit à l'image par une réalisation léchée du maître Bong Joon-ho. Cette pellicule est non sans rappeler le chef-d'œuvre qu'était Citizen Kane en son temps. Rugueux, rêche, grenu, raboteux, âpre, granuleux, grumeleux, le récit de cette Corée post années 80 ne cesse de transir par la médisance de son propos, reflet d'une ère encore inachevée.
    Thierry D
    Thierry D

    26 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2020
    Face aux avis dithyrambiques sur ce film et aux commentaires élogieux du podcast supercinebattle que j'écoute en ce moment, je me lance dans le visionnage de la pépite. Pas de bol, je ne la trouve qu'en version française, avec un doublage peu convaincant qui va me gêner tout le long du film. Mais je regarde jusqu'au bout.

    Mon avis certainement biaisé par ces voix françaises qui ne rendent pas service au film est assez mitigé. L'enquête en tant que telle est classique, des meurtres en série qui touchent de jeunes filles, pas de suspects, pas de traces, pas de mobile clair. Dans la difficulté, la police locale, incompétente, va chercher un détective plus fiable à la capitale. Il va donc former un duo avec le commissaire du cru, les deux ayant une approche, une philosophie et des méthodes en tous points opposés.

    Sur ce pitch, le film développe plusieurs singularités. Et il le fait à fond ! Il y a d'abord le contexte, coréen, dans un cadre historique particulier puisqu'en pleines tensions politiques et sociales sur la démocratie naissante. Ce cadre est parfaitement mis en valeur dans quelques rares scènes, mais bien conçues, donnant de la profondeur au récit.
    Il y a aussi le développement de la campagne contre la ville. Les gens intelligents qui se prennent au sérieux contre les nigauds bouseux qui voudraient se faciliter la vie. Au final, les deux échouent. Morale. Ok, sujet intéressant en soi, mais que je trouve traité de façon trop caricaturale. Falsification de preuves d'un côté, chercher un sens à des allégations totalement foireuses de l'autre... ça ne fonctionne pas vraiment.
    Il y a enfin cette fin surprenante que je vous laisse découvrir et qui a remonté le crédit que j'accordais au film jusque là.

    Mais il y a aussi ce truc qui me perturbe souvent dans les films de Bong-Joon Ho, ce mélange des genres qui me fait sortir de l'histoire. Car, il insère dans ce cadre d'histoire hyper-sérieux flirtant avec l'horreur un humour burlesque, à coups de blagues potaches, de personnages complètement surréalistes de bêtise et de high kicks en plein interrogatoire. Je comprends que beaucoup apprécient cette façon originale de donner de l'air à l'histoire, mais ça ne prend pas sur moi. J'apprécie des thrillers comme seven ou le silence des agneaux par leur capacité à me mettre la tête sous terre et à l'enfoncer de plus en plus loin. Une fois que le film m'a attrapé, je suis sous tension et je m'intègre dans l'histoire à la recherche des indices sur le tueur, vivant à plein les relations entre les personnages en espérant sadiquement que d'autres moments glauques vont parvenir à m'enterrer davantage. Ce sentiment de tension mêlant curiosité et malaise fait le sel du genre. C'est lui qui me raccroche aux histoires qu'on me raconte et qui me permet de les apprécier. Je n'ai pas trouvé ça dans Memories of Murder, qui s'amuse à tirer mes sentiments dans tous les sens jusqu'à me perdre. C'est le gros point faible du film pour moi, qui suis peut-être trop "conservateur" pour ça.

    Mais ça n'enlève en rien le savoir-faire évident de Bong-Joon Ho, tant au niveau des images, du montage que de la photographie claire obscure magnifique.

    Bref, film bizarre, surprenant, attachant et dérangeant, difficile à juger et donc noté sur le ressenti du plaisir pris en le voyant, pas mal donc...
    Mushu G
    Mushu G

    16 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2020
    Un des meilleurs films du genre, à ranger à côté de seven et du silence des agneaux.. Et il a pour lui d'être tiré d'une histoire vraie, ce qui renforce son impact.
    Mon film coréen préféré avec The strangers
    Romain K
    Romain K

    46 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2020
    Memories of murder grand film , qui est déjà devenu culte .Une enquête digne de seven diligenté par des bras cassés manquant de moyens, un diamant brut à la fois sordide et drôle .
    L'un des plus grands films Coréen tout simplement
    Le fameux canard
    Le fameux canard

    1 abonné 68 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2020
    Des femmes violés puis tués. Des flics à bout de nerfs près à tout pour retrouver l'assassin. Une enquête saisissante basé sur des faits réels. Ça me fait bizarre de me dire que spoiler: l'assassin ne fut retrouvé qu'en septembre dernier (2019).
    Un film incroyable.
    zafkiel
    zafkiel

    42 abonnés 885 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2020
    Excellent film coréen de course au tueur en série, mais, je ne peux rien dire, mais... Pourquoiiiiiiiiii ?!
    Sharing_Audiovisual
    Sharing_Audiovisual

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2020
    Bien qu'il est pas facile de s'accrocher à l'univers Coréen au début surtout si l'on est pas habitué (humour et culture particulière pouvant "s'avérer" caricaturés), se film nous plonge dans la campagne Coréenne authentique des années 80. A travers ce film nous découvrons la pauvreté et le manque de moyen pour poursuivre l'enquête de terribles viol mené par un serial killer. Tout le long du film on s'interroge sur l'identité du meurtrier... [Spoiler] [La fin reste très frustrante, le fait de ne pas connaître l'identité du meurtrier nous laisse sur notre faim mais le respect des faits réels oblige. ] [Spoiler] "Memories of murder" reste un polar pas moins original grâce à sont authenticité, je peux que le conseiller. 15/20
    Amaury D.
    Amaury D.

    1 abonné 50 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 janvier 2020
    Sacré polar ! Emblématique du genre tout en se demarquant des standards (notemment le dénouement, si on peut appeler ça comme ça). Noir, cynique, engagé, pittoresque (la deuxième scene de crime tourne au burlesque) le tout dans une mise en scène sobre et efficace, parfois glacante meme (les plans sur les victimes font froid dans le dos...). Moi qui suis un grand fan du genre et qui vient découvrir le cinéma Sud-coréen, entre the chaser et ce bijoux me voilà servit.
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