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Un visiteur
4,0
Publiée le 9 février 2010
Le genre de film qui vous marque quelques temps après l'avoir vu. On suit une "mule", on vit pleinement avec elle les obstacles, on se fait surprendre aussi bien qu'elle par les pièges. J'avais une vague idée de ce qu'était une "mule" avant de voir le film et à présent, je pense avoir une idée plus réaliste de la chose. Le film est bien fait et je pense qu'il séduit par son authenticité.
Vu au cinéma à sa sortie ; j’avais été ébloui, bousculé et ému par ce joli film colombien que j’ai revu la semaine dernière. Au-delà de mon piètre avis de cinéphile amateur, ce film a reçu de nombreux prix sur différents festivals dont les plus prestigieux : Sundance (Prix du public), Berlin (Meilleure actrice et Meilleur 1er film), Deauville (Grand prix du jury, Prix de la critique, Prix du public). Avec un réalisme proche du documentaire, le réalisateur nous entraîne dans cette histoire de faits divers de jeunes filles (les mules) qui passent de la drogue entre la Colombie et les USA. Un superbe portrait de femme porté par la fulgurante Catalina Sandino Moreno, elle transcende le réalisme de la situation. Cette jeune actrice, promise à une belle carrière (selon moi), joue tellement juste qu’on ne peut s’empêcher d’avoir peur pour elle tout le long du film. Là, le scénario est encore percutant, le suspense et la tension monte graduellement sans sombrer dans le pathos. Tiens un Ken Loach colombien : « une modestie mise au service d’une fièvre dénonciatrice » (Les Inrok). Un seul bémol : la conclusion aurait pu être plus forte. A voir sans sourciller
Un quasi-documentaire sur le passage de la drogue colombienne aux Etats-unis. Avec les qualités que cela implique : beaucoup de détails, du réalisme, un souci pédagogique, de l'humanité. Mais aussi les défauts : chiant car trop de longueurs, sobriété extrême avec l'absence de musique, un récit bien descriptif.
C'est avant tout excellent documentaire sur les réalités du trafic de stupéfiants, sur ses mirages, son inhumanité. L'héroine est une jeune fille comme il y en a tant, elle n'a aucune prédisposition au mal, et elle veut simplement vivre. Mais elle évolue dans un contexte ou vivre vraiment signifie soit être bien-né(e), et ce n'est pas son cas, soit passer par le mal pour s'ouvrir à la lumière de la vie. Un très beau film qui porte à réfléchir sur la valeur de nos actes et sur les vraies notions de bien et de mal. Cependant, je dois avouer que l'interprétation de Catalina Sandino Moreno est par moments trop plate (se voulant justement à la fois juste et dépouillée, complètement naturelle) pour arriver à émouvoir. La jeune comédienne qui tient le rôle de Lucy est plus fascinante, par exemple.
Maria pleine de grâce, ou l'histoire d'une jeune femme devenant mule (transportant la drogue au sein de son organisme). Portrait saisissant sur un sujet méconnu, le talent de Catalina Sandino Moreno est indéniable. La mise en scène est quant à elle un peu plate tout comme le scénario. Un film colombien à découvrir qui confirme la qualité du cinéma sud américain.
Un très beau film touchant, réaliste et sincère sur la triste réalité du trafic de drogue entre la Colombie et les USA et le rôle de "mule". A souligner l'excellent prestation de l'actrice principale très juste dans son personnage très attachant.
Un film fort et poignant sur ces personnes appelées "mules" qui transportent de la drogue d'un pays à l'autre dans l'espérance de pouvoir s'octroyer par la suite une vie meilleure. Le scénario est simple mais crédible et l'on s'attache à la pauvre Maria, prise au piège dans un engrenage où les enjeux la dépasse totalement. Réaliste et humaniste ce film est une véritable réussite avec une actrice principale exceptionnelle.
"Maria, pleine de grâce":formidable,vrai, prenant; Cette histoire d'une très jeune et jolie femme (merveilleuse actrice)qui tombe dans le trafic de drogue par imprudence ,ou parcequ'elle veut s'en sortir rapidement et devient une mule -voir l'affiche- est tout simplemement passionnante. Bravo!
Acclamé par la critique presses et spectateurs, le premier long-métrage de Joshua Marston ne sera décidemment pas passé inaperçu ! Maria pleine de grâce (2004) est une histoire touchante car elle apparaît à l’écran avec un tel réalisme, que cela choque et ne laisse pas indifférent. En Colombie, Marie 17 ans décide de faire la « mule » afin d’avoir suffisamment d’argent pour subvenir aux besoins de sa famille. Après avoir travaillé dans une usine de fleurs, la voici entrain de transporter par avion jusqu’aux Etats-Unis de la cocaïne (elle doit avaler une soixantaine de capsules et les régurgiter à son arrivée). Une première réalisation assez simpliste mais efficace, qui retrace le parcourt chaotique de quelques jeunes femmes prises pour mules afin d’échapper à la pauvreté. Le réalisateur nous fait partager leurs moments de doutes, d’angoisses et d’appréhensions (il suffit qu’une des capsules s’éventre pour que l’une des jeunes filles meure d’overdose). Entre la dure réalité qui les attende (les trafiquants à leur arrivée) et la lente délivrance (le moment où elles essayent tant bien que mal de se débarrasser des capsules à leur arrivée, signe de réelle liberté et de soulagement). Une angoisse palpable et haletante (la séquence de l’avion) que le réalisateur aura très bien su retranscrire, en suivant pas à pas, cette démarche peu anodine, qu’être mule pour subvenir à ses besoins. Une réalisation parfaite et sobre, qui fut à de très nombreuses reprises récompensée dans divers festivals à travers le monde.