Avis sur Maria, pleine de grâce

Bonjour. Je vous informe qu'un futur grand réalisateur s'appelle Joshua Marston. Et qu'en un film il m'a déjà donné envie de voir son second film que j'ai déjà très envie de voir et puis qu'il faudra faire attention à ses projets à venir. Car oui, Joshua Marston signe avec Maria, pleine de grâce, un bon film, ce qui laisse penser qu'avec un peu plus d'expérience, il signera des très bons films. Parce que Maria pleine de grâce c'est pas juste un film style documentaire comme on peut le lire partout. C'est quand même un film fait par un américain, dans un autre pays, sur un tout autre sujet, dans une autre langue que l'anglais, alors après je connais pas la vie de Marston, pareil il a vécu en Amérique du sud, parce que franchement son film me semble assez juste dans ce qu'il montre et vraiment éloigné des films des américains sur l'Amérique du sud, donc rien que ça moi ça me donne envie d'en voir plus sur le réal, qui apparemment a fait un film qui parle de l'Albanie en second film, bref il faut que je vois ça. Bon, à noter que l'actrice principale est vraiment très bien, qu'il y a une pudeur, et une incroyable force qui se dégage du personnage principal, qu'il y a des petits défauts, quelques moments un peu trop naïfs à mon avis, mais une vraie force là dedans. Réalisateur à suivre.

très beau film sur les mules. Connaissant bien le probème je peux dire que ce film est digne d'un bon documentaire. Il est clair qu'il y a eu une sérieuse documntation qui a permis un scénario linéaire et réaliste. On s'attache bien à Maria et on ressent parfaitement la montée de l'angoisse au fil du film.
Très bien interprèté un excellent film qui décrit un enfer sans juger. A voir absolument.

Un film fort et authentique. Le scénario est en béton, crédible de bout en bout. Joshua Marston le réalisateur a fait beaucoup de recherches et cela se voit. La précision des détails et des situations est confondant de vérité. Sa mise en scène est simple, pleine, elle ne juge pas. On suit le parcours de cette jeune "mule" avec passion et intérêt. D'un sujet sensible et délicat, il transforme son histoire en portrait de femme à la recherche d'elle même et de sa vie. Pour l'interpréter, il a trouvé par casting une jeune actrice colombienne absolument parfaite. Elle incarne cette jeune femme transportant de la drogue dans son estomac avec une fraîcheur, un naturel et un métier digne des plus grandes. Catalina Sandino Moreno a d'ailleurs décroché pour ce rôle une nomination pour la meilleure actrice aux Oscar 2004 et le prix d'interprétation féminine à Berlin. Depuis on a pu la revoir dans Fast food nation et Paris, je t'aime. Le film a par ailleurs obtenu des nombreux prix internationaux (Sundance, Berlin, Deauville).
Le metteur en scène dont c'est le premier film, nous offre une oeuvre bouleversante à la limite du documentaire. Un coup de poing droit au coeur dû pour moitié à la formidable réalisation et moitié à l'interprétation époustouflante de Catalina Sandino Moreno. Un film qui compte.

une histoire tellement réel, qui nous fait remarquer la cruauté du trafique de drogues, mais a coté de ca une jeune fille vraiment attachante! une actrice remarquable!!

Maria pleine de grâce est un film extrêment poignant qui a ce mérite rare de nous projetter dans le réel tant l'on a l'étrange impression de regarder un documentaire. Des scénes sont tout simplement époustouflantes (le vol entre la Colombie et les Etats-Unis notamment), le jeu des acteurs est impeccable et la caméra trouve souvent une position juste. On regrettera juste quelques scènes peu maîtrisées lors de l'errance à New York.

Une bonne idée de ces gens appartenants à ces villes pauvres & miséreuses du fait de ce plan " Marshall " et forcés de faire des métiers dangereux - même si cela n'enlève pas la dimension morale... -

Décevant ce documentaire-drame ! Je m'attendais à un bien meilleur (surtout vu la note). Le réel défaut, c'est le manque total d'émotions. C'est un enchainement typé drame sur les "mules", avec ce qu'ils doivent vivre et endurer mais sans aucune saveur cinématographique. N'allez pas chercher coté script ou photographie, il n'y a rien. 1.5/5 pour la petite originalité du scénario sur la fin (assez pauvre tout de même) ! A éviter sinon vous serez déçu pas l'exploitation du thème !!!

Je suis allée voir ce film alléchée par les critiques. Je dois dire que j'ai été déçue, je l'ai trouvé ennuyeux et mis à part la tentative de dialogue avec la soeur de Lucy au funérarium, je n'ai pas été convaincue par le jeu des acteurs. C'est plus un documentaire qu'un film.. Le metteur en scène ne met en valeur ni l'histoire personnelle de Maria. Non ce que j'en retiendrai c'est le dégoût que je ressens vis à vis de ces marchands de mort, qui n'hésitent pas à exploiter la misère de pauvres gens pour se faire de l'or au prix de la vie humaine !!!!! A ne pas revoir en ce qui me concerne

Un film extremement réaliste,filmé caméra à l'épaule:c'est quasiment un documentaire.Le film est touchant et les acteurs sont bons.Trés bien.

Un voyage choc entre les Etats-Unis et la Colombie
A situation désespérée, recours désespéré
Un suspens qui donne des frissons (se fera-telle arrêter? le sac s’ouvrira-t-il en elle?)
Des scènes qui donnent des sueurs froides

Aucun des trois prix remportés par ce film, n’est usurpé. On se demande d’ailleurs pourquoi il n’en a pas reçu plus ! Les acteurs sont époustouflants. La mise en scène, en apparence très simple, est très rythmée, et ce, de manière très subtile. Joshua Marston enchaîne de nombreuses scènes longues montrant des personnages exprimant des émotions qui montent crescendo, pour leur faire atteindre un paroxysme amené par de brèves mais éloquentes scènes, presque pareilles à des inserts. Ainsi, nous souffrons de voir Maria durant le long et pénible stockage de ses « hosties », sous l’œil attentif de son nouveau « parrain » ; mais on souffre plus encore de ne pas la voir lorsque le plateau de la deuxième ration lui est juste présenté. Marston nous fait quitter son histoire le cœur serré de compassion pour les martyr(e)s mais les poings serrés de colère contre le cynisme des bourreaux.

Un film parfois a la limite du documentaire et qui permet d'aborder un sujet rarement mis en avant : le rôle des mules dans le trafic de drogue entre la Colombie et les États Unis.La jeune actrice principale est formidable en d'être très jolie ,son personnage montre que les conditions de vie dans son pays la pousse a prendre des risques pour sa vie (elle risque la mort si une poche de cocaïne s'ouvre) et aussi des années de prisons si elle tombe a la douane.Une pluie de récompenses confirme tout le potentiel évident de ce sujet original dans un monde cinématographique actuel plutôt pauvre en histoires aussi riches.

Le film commence très bien et annonce directement son univers avec des personnages pleins de personnalité. La manière de filmer, limite documentaire rajoute du vrai au film. Arrive l'histoire de drogue et des scènes assez intenses et avec du suspence puis ... Plus rien. Le film ralentit, change d'orientation, tourne en rond et dévient plus que prévisible, ce qui casse complètement avec l'originalité du début, ce qui est assez dommage. Malgré tout, les jeux d'acteurs restent superbe !

Acclamé par la critique presses et spectateurs, le premier long-métrage de Joshua Marston ne sera décidemment pas passé inaperçu !
Maria pleine de grâce (2004) est une histoire touchante car elle apparaît à l’écran avec un tel réalisme, que cela choque et ne laisse pas indifférent.
En Colombie, Marie 17 ans décide de faire la « mule » afin d’avoir suffisamment d’argent pour subvenir aux besoins de sa famille.
Après avoir travaillé dans une usine de fleurs, la voici entrain de transporter par avion jusqu’aux Etats-Unis de la cocaïne (elle doit avaler une soixantaine de capsules et les régurgiter à son arrivée).
Une première réalisation assez simpliste mais efficace, qui retrace le parcourt chaotique de quelques jeunes femmes prises pour mules afin d’échapper à la pauvreté.
Le réalisateur nous fait partager leurs moments de doutes, d’angoisses et d’appréhensions (il suffit qu’une des capsules s’éventre pour que l’une des jeunes filles meure d’overdose).
Entre la dure réalité qui les attende (les trafiquants à leur arrivée) et la lente délivrance (le moment où elles essayent tant bien que mal de se débarrasser des capsules à leur arrivée, signe de réelle liberté et de soulagement).
Une angoisse palpable et haletante (la séquence de l’avion) que le réalisateur aura très bien su retranscrire, en suivant pas à pas, cette démarche peu anodine, qu’être mule pour subvenir à ses besoins.
Une réalisation parfaite et sobre, qui fut à de très nombreuses reprises récompensée dans divers festivals à travers le monde.

Excellent premier film de Joshua Morton,très documenté.L'aspect documentaire est amplifié par la réalisation caméra à l'épaule,comme des scènes prises sur le vif.La jeune Catalina Sandino Moreno est parfaite et son interprétation a d'ailleurs été recompensée à Berlin.Beaucoup de travail sur le montage et le son renforcant l'état psychologique des personnages nottament pendant le voyage en avion,scène très impressionnante.Une troisième partie peut-etre moins interressante et qui evoque les Etats-Unis "land of opportunities" mais l'ensemble du film est excellent et les comédiens excellents.