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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
The Constant Gardener ne survie pas à ses défauts : une image plus touristique que poussiéreuse, un mauvais mariage entre mélo et film militant, enfin un montage "à la thriller" (vainement spectaculaire et pas assez psychologique) qui éloigne encore plus le film de son sujet. Le résultat est dautant plus regrettable que les acteurs sont bons ; leur jeu aurait suffi à porter cette histoire mais il est étouffé sous le maniérisme de Meirelles.
Le lobby des grandes entreprises pharmaceutiques en Afrique est très habilement montré du doigt et même frappé à coup de massue. Pour ma part, mêmes si certains passages sont émouvants, le thème et l'histoire du film n'ont malheureusement rien de très surprenant avec du recul. Certains pouront être choqués d'apprendre des choses, d'autre n'y verrons là qu'une simple description de ce qui est fort probable en Afrique. Il est important de souligner la qualité de la musique et la beauté des images de ce film. Merci pour ce film, si seulement cela pouvait réveiller les esprit et ébranler les consciences. Mais je ne crois pas qu'un film puisse changer le monde... Aprés "La cité de dieu" Fernando Meirelles nous confirme son talent derrière la caméra cependant la performance des acteur n'est pas à la hauteur de ce film.
C'est pour moi le meilleur film de l'année 2005 avec Neverland. A découvrir, à savourer sans aucune retenue, avant que ce film ne soit retiré de l'affiche trop précipitamment.
Beaucoup de bruit pour rien... non vraiment ce film est très moyen. Son tiers-mondisme lancinant est difficilement supportable. Les méchants capitalistes, le perfide ami du héros qui est en fait un traître, un amour aussi réaliste qu'il est émouvant, c'est-à-dire pas du tout. L'intrigue est à chier. Les mouvements de caméra façon artiste ne font illusion que quelques minutes. Ok, les acteurs sont bons. Une grosse déception malgré tout.
Cette adaptation du roman de John le Carré par le cinéaste brésilien de "La cité de Dieu" est tout simplement bouleversante. Dénonçant les scandales pharmaceutiques par le biais d'un thriller haletant, c'est avant tout l'histoire d'amour post mortelel qui nous arrache les larmes des yeux. Rachel Weisz est vraiment superbe dans le rôle de Tessa etson Oscar estpleinement mérité. Fernando Meirelles aurait pu lui aussi repartir avec la statuette tant ses images sont superbes, le rythme et l'émotion de ce film sont continus. Bref, au cas où vous n'auriez pas compris, j'ai adoré!
Voilà un film que je ne suis pas prêt d'oublier. Le scénario est magnifique et les paysages superbes. Félicitations aux acteurs qui sont excellents. Un film plein d'émotion. A voir!!!
Un film qui nous donne un apercu de ce qui doit se passer en Afrique. Pauvreté, sida, guerre, ONG, groupes pharmaceutiques, tout ca mélé dans une histoire de meurtre. La musique est superbe. Les paysages aussi. Ca change des films que j'ai l'habitude de voir. C'est vraiment génial.
Arriver à faire un film terriblement ennuyeux sur un tel sujet relève de l'exploit (les crimes commis par les grands groupes pharmaceutiques pour diminuer leurs frais de recherche). Cet exploit, Fernando Meirelles l'a réalisé. A quoi est-ce dû ? A mon avis, principalement à un montage très prétentieux qui complique inutilement l'intrigue et fait tomber régulièrement la tension qu'il aurait fallu soulever chez le spectateur ainsi que son attention. A part ça, l'histoire d'amour est belle.
Bon film un peu surjoué par moments mais qui a le merite d'avoir un message fort à faire passer. On se sent assez triste de voir comme le fric peu corrompre. C'est une fiction mais c'est tellement ça ! A voir pour se sentir un peu plus révolté !
Il est vrai que l'on reste sur des a priori et des stéréotypes, les gentils blancs qui veulent aider les pauvres noirs exploités contre les méchants blancs avides de richesse et de pouvoir. Mais au-delà de ces considérations, on se laisse vite et facilement emporté par l'enquête et l'histoire d'amour qui va lier deux personnes dont les personnalités sont plus complémentaires que similaires. C'est la psychologie des différents protagonistes qui fait la force du récit et entretient les amibiguïtés.
Le protagoniste principal, Justin, est le flegme britannique personnifié. Constamment calme et maître de lui-même, respectueux des règles de bienséance et de ses supérieurs hiérarchiques. Sa principale passion et son passe-temps favori est de jardiner, prendre soin de ses plantes vertes, activité qui symbolise bien son désir de ne pas importuner autrui et de s'enfermer dans sa petite bulle de codes moraux, docilement et gentiment. Ce n'est qu'au moment où cet homme qui a passé sa vie à contrôler tous ses sentiments perd pied qu'il les extériorise enfin.
Tessa, son épouse, est passionnée, engagée, c'est une idéaliste. Elle a des convictions et n'hésite pas à les faire entendre ni à agir en conséquence. Personnage fascinant, une personne entière qui s'intéresse aux autres et rêve de justice.
C'est donc le récit d'un couple dont l'avenir est sacrifié pour une cause humanitaire, où l'épouse portait la culotte et faisait des cachotteries à son mari pour le préserver. On se serait arrêté là, ça n'aurait pas eu d'intérêt (ou presque). Heureusement, la mort de Madame Quayle agit comme un électrochoc sur son époux si bien élevé. Une passion évidente les unissait, le mariage était précipité mais c'est à la mort de Tessa que Justin apprend réellement à la connaître et à la comprendre. Enquête politique mais enquête humaine également et qui nous fait voyager de Londres à Berlin en faisant un arrêt prolongé dans les magnifiques paysages du Kenya.
Film magnifique, avec un super Ralph Fiennes. Un petit long pour se mettre en route, mais on se fait ensuite bien prendre dans ce pseudo "documentaire" qui nous laisse des sensations de honte et de colère envers notre "sociétè"
Deux fois 4 étoiles, "Constant gardener" et "le tigre et la neige", dans la même semaine ! Fernando Meirelles et Roberto Benigni ! On ne peut rêver plus contrasté. Pourtant ces deux trublions ne sont pas si éloignés, occupés qu'ils sont à rendre à l'amour sa vraie place, sa fonction première, celle d'être non un moteur mais LE moteur de l'humanité quand une bonne partie de cette dernière pense avoir trouvé dans l'argent son équivalent. En nous montrant, comme le font ces deux réalisateurs, Fernando avec réalisme, Roberto avec poésie, côte à côte les résultats de l'un (la guerre, la souffrance, la misère, la laideur) et de l'autre (la compassion, l'entraide, la fraternité, la beauté), choisir n'est plus un problème, enfin ne devrait plus l'être... Il fait si bon rêver. Certains penseront que j'ai les étoiles faciles, mais ce n'est pas de ma faute si l'amour m'en met plein les yeux.