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Un visiteur
4,0
Publiée le 4 mars 2007
Un incroyable casting pour un film politique esthétique, intelligent et prenant ! Les fous du roi est une immersion totale dans les rouages du monde corrompu des politiciens en Amérique, dans les années cinquante. On y suit avec intérêt l'ascension fulgurante de Stark, personnage incarné par le très grand Sean Penn, qui charme aussi bien ses électeurs ( par ses discours et sa gestuelle ) que les spectateurs devant leur écran ! Les autres acteurs ( Jude Law, Kate Winslet, Anthony Hopkins, entre autre) interprêtent également de façon exceptionnelle leurs personnages !!
Film politique moyen sur l'influence du pouvoir, malgré une réalisation passable et Sean Penn, à la limite de l'insupportable. Reste Jude Law, parfait.
La bande-annonce alignant pompeusement les gains et nominations aux Oscars des divers interprètes laissait craindre un film formaté pour ramasser un maximum de statuettes lors de la prochaine cérémonie, comprendre une uvre académique jusqu'à la moelle qui assure une séance soporifique à souhait. Heureusement, le scénar rattrape la réalisation plan-plan et le casting un peu trop riche pour ne pas passer pour une exposition de bêtes de concours, en traitant de l'inéluctabilité de la corruption du pouvoir. Les deux grosses heures passent donc un peu mieux que prévu, même si on n'est clairement pas en présence d'un film qui fera date, et qu'il faut se fader une interprétation assez déconcertante de Sean Penn et tout un tas de sous-intrigues parasites sans aucun intérêt.
Malgré une distribution superbe, le film est désespérement long. L'action, uniquement politique, ne passionne pas vraiment: palabres de politiciens et meetings, Sean Penn arranguant la foule de "ploucs" (je trouve sa voix en francais très mauvaise, pas dans l'interprétation mais dans l'accent pris pour montrer ses origines ploucs de la Louisiane).
Probablement le plus beau rôle jamais donné à Sean Penn dans cette intrigue politique des plus judicieuses jamais entreprise depuis une bonne quinzaine d'année. Les critiques de presse ont perdu leur faculté de raisonner, parce que trop peur d'encenser un film qui leur porte déjà préjudice à la base, mais aussi incapables à lire entre les lignes de cette oeuvre magistrale. Prenez votre courage à deux plumes messieurs les critiques, et faîtes l'effort de dépasser cette susceptibilité à fleur de peau que vous entretenez depuis ...???
Oups, j'en suis sortie au bout d'une heure. Trop de personnages, trop de bavardages, trop de volonté de vouloir faire grand! Sean Penn est désagréable pour une fois. Un mélange de lourdeur et de politique à l'américaine ça fait beaucoup pour pouvoir rester jusqu'au bout
On s'ennuie un peu dans ce film trop long à l'atmosphère étouffante. Par contre, l'idée que le peuple s'approprie le pouvoir est assez séduisante. Le problème c'est que celui qui est censé représenter le peuple en profite pour faire ses magouilles. Ce film renforce l'image négative de la politique-corruption.
Politique, corruption, engagement, ambiguïté, auraient pu être les moteurs palpitants de ce film, dont largument aurait passionné un Stephen Frears, ou bien George Clooney. Ou même les frères Farrelly. Malheureusement, lobjectif presque avoué de cette production nest pas de mettre en lumière son sujet, mais de donner aux acteurs une occasion de briller. Et pour briller, ils brillent. On a rarement vu Sean Penn aussi lourd... Les autres ne sont pas en reste, de Jude Law, trop modeste pour être vrai, à Anthony Hopkins, modèle dintégrité si parfait quon se doute bien évidemment de quelque chose, en passant par Kate Winslet, faisant croire quelle na que vingt ans. Tout cela pèse plus que des tonnes, et lintérêt porté au destin de cet homme, élu gouverneur parce que défendant les ploucs puis atteint comme les autres par la corruption, sémousse assez rapidement. Cest en voyant ce genre dobjet cinématographique quon se rend compte de la grandeur dun Clint Eastwood (Mystic river) ou dun Alejandro González Inárritu (21 grammes), ayant réussi à exploiter le talent de lacteur Sean Penn sans en faire un pantin gesticulant, dont la moindre apparition fait penser à une course à loscar.
Voila le genre de film qui n'aura jamais le succès qu'il mérite, et pour cause, une diffusion des plus sommaire dans quelques salles, et ce à notre plus grand regret. Si en plus la presse en rajoute une couche en mettant des notes mitigées (excepté Première qui pour une fois note bien, c'est assez rare pour le souligner), difficile pour le film de s'en sortir avec les honneurs. Et pourtant... ce que "loupe" les spectateurs, c'est tout simplement un chef d'oeuvre. Avec "Les fous du roi", le réalisateur nous montre de la plus belle manière qui soit les rouages de la politique au travers l'ascension et la chute de cet homme politique (Stark), interprété de facon MAGISTRALE par Sean Penn (qui est pourtant un acteur que je ne porte pas trop dans mon coeur), mais qu'elle prestation, c'est tout simplement bleuffant, à chacune de ses altercations, notamment en public, on en frissonne. Avec une telle prestation de Penn, on en oublirait presque les autres acteurs (Jude Law, Kate Winslet, Mark Ruffalo ou encore Anthony Hopkins) qui sont également excellent dans leur rôle respectif. Pour finir, il sera encore regrettable de constater que Sean Penn n'obtiendra pas l'oscar du meilleur acteur et il rejoindra donc le clan des superbes prestations sans récompenses, je pense notamment à Daniel D. Lewis dans Gangs of New York qui était tout aussi bleuffant que Sean Penn l'est dans les fous du roi, dommage...
La fin justifie-t-elle les moyens ? Telle est la question posée par les "Fous du Roi". Cette satire des menaces qui pèsent sur la démocratie américaines avaient tout pour emporter l'adhésion : un casting prestigieux, un scénario inspiré d'un Prix Pulitzer ainsi qu'un contexte politique actuel propice à la réflexion. Malheureusement, le soufflé retombe très vite. La faute à une mise en scène bâclée, préférant l'emphase (Sean Penn) à la subtilité, à des raccourcis sauvages qui décrédébilisent les personnages (Anthony Hopkins, Mark Ruffalo et Kate Winslet en tête) et rendent incompréhensibles leurs motivations. Enfin, et ce n'est pas le moindre, un épilogue prévisible et grossier qui transforme le film en caricature boursouflée.
Enfin un très bon film, par les temps qui courent, ça se fait rare... L'histoire est prenante même si le scénario manque un peu de rouages. Les lumières sont très bien travaillées, même si la réalisation est basique. Sean Penn joue bien, même s'il en fait trop à mon sens lors des discours. Malgré ces petits défauts, voici le bon petit thriller du moment.
Adaptation littéraire retraçant lascension politique et vertigineuse dun « plouc » de Louisiane ainsi quil se qualifie. Le sujet vaut le détour, malheureusement, Sean Penn en fait un peu trop ainsi que le réalisateur qui surligne cette ascension (scènes de meeting redondantes pour être sûr que le spectateur couillon ait bien suivi) pour ensuite écourter la chute et là justement, manque de clarté. Au final, le film manque denvergure, laction politique nest analysée que sous un angle (ou candidat) unique, les personnages auraient mérité dêtre plus travaillés bref, peut mieux faire. En option.
Au-delà du combat politique dun homme, Les fous du roi sintéresse aux états dâmes dune poignée de personnages, obsédés par un passé idéalisé, qui se croisent et interagissent les uns sur les autres. Ainsi, ce joli film nous livre une réflexion sur le destin, sur la quête du bonheur et dune justice quelle soit individuelle ou collective- et nous entraîne dans les méandres de la politique où lhumain perd le contrôle. Il nous parle de cette inévitable corruption de lâme qui découle de toute accession au pouvoir. En prenant tout le temps nécessaire pour rendre la complexité des thèmes abordés, ce film inattendu et humain contient une grande force émotionnelle et beaucoup dintensité. Les fous du roi est, dans son ensemble, sobre, très bien interprété (Jude Law, parfait ; Kate Winslet lumineuse pourquoi est-elle si rare sur nos écrans ?) et aussi, très noir, voir désespéré. Ce serait dommage de passer à côté.