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selenie
5 437 abonnés
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3,0
Publiée le 11 juillet 2014
"Coldwater" est prenant avec quelques scènes chocs mais il y a, par exemple, plus de démago que dans "Dog Pound", n'oublions pas qu'être dealers n'est pas anodins et le réalisateur choisit l'empathie trop facilement plutôt qu'une neutralité bienveillante.
Séance de rattrapage pour ce film sorti il y a tout juste un an et raté en salle. C'est le premier film en tant que réalisateur de Vincent Grashaw, producteur du très remarqué et déjà culte Bellflower (2012). Ce film a le mérite de nous faire découvrir un côté de la lutte contre la délinquance juvénile américaine que, personnellement, je ne connaissais pas. La mise en scène est classique, appliquée et solide. Tout comme le scénario. L'ensemble démarre doucement pour monter crescendo vers un final terrible et marquant. Tous les acteurs sont convaincants. A leur tête, le jeune P.J. Boudousqué (troublante ressemblance physique avec Ryan Gosling) très bien, et James C.Burns, excellent en directeur de centre sadique et inflexible. On pense parfois au Dog Pound de Kim Chapiron. Mais en moins percutant et moins choquant ici. Un film tout de même assez dérangeant devant lequel on passe un bon moment et où l'on ne s'ennuie pas. Avec un acteur et un réalisateur à suivre...
Contrairement à cette ineptie que les responsables marketing ont utilisée comme principal argument commercial, Coldwater n’a, malgré la ressemblance frappante entre son acteur principal et Ryan Gosling, rien d’un prequel de Drive. Il ne s’agit que d’un énième film sur les conditions de vie impossibles dans les centres de redressement pour mineurs aux Etats-Unis écrit et réalisé par Vincent Grashaw qui, trois ans après son joli mais inepte Bellflower, nous confirme son immaturité. Le thème de ces prisons déréglementé, déjà au centre du percutant Dog pound de Kim Chapiron, est utilisé par le prisme d’un jeune dealer détenu dans un camp dirigé par un ancien soldat hyper-autoritaire. Bien que traités en filagramme, les problématiques de la déresponsabilisation parentale et du laxisme administratif sont les deux apports de ce scénario trop léger. Le reste n’est constitué que de conflits filmés de façon déshumanisée entre des délinquants et des surveillants caricaturaux. Tandis que la première partie du film est polluée de flashbacks inutiles, la suite ne fait que faire monter crescendo le pathos jusqu’à un final qui, plutôt que développer le suspense que pouvait procurer l’action, ne cherche qu’à émouvoir le public.
Première chose que l’on peut remarquer à la vue de ce film c’est qu’il sort un peu de nulle part. On entend par là qu’il provient du sérail indépendant américain mais n’en utilise aucun code : pas d’image tremblante, de prestations bigger than life, de social au fin fond des Etats-Unis parmi les culs terreux et encore moins d’effluves de feel good movie vu et revu. Non juste un film sans stars, réalisé classiquement mais brillamment de la meilleure des façons sur un sujet peu connu dans nos contrées : les camps de redressement pour adolescents où, nous dit le générique, aucune loi ne légifère ce qui induit tous les excès. Sujet passionnant traité sous le prisme non pas du documentaire ni du film immersif, mais du drame puis du thriller. Habilement et par le biais de flash-backs distillés tout le long de la première partie, le réalisateur s’emploie à nous présenter le drame en cours et ses raisons. Puis, petit à petit on nage vers les terres du thriller à tiroirs par le biais cette fois de flash-forward. Le processus était risqué mais il fonctionne et on est pris sans temps morts dans les mailles du filet. Il manque peut-être juste une vraie vision de l’auteur sur ces camps barbares, un message clair. On pense beaucoup à un « Dog Pound » maître étalon du genre quoique moins vicelard, mais la montée en puissance et les rebondissements font office de défouloir moins sadique mais bienvenu. Pas un grand film mais un honnête et plaisant divertissement qui utilise les codes des films des grands studios avec les moyens d’un film indépendant. Et naquit un acteur que l’on prendrait plaisir à revoir : P.J. Boudousqué, sosie de Ryan Gosling, et tout autant de talent !
Des jeunes subissent des violences corporelles et psychologiques dans un camp redressement pour mineurs. Certains tentent de s'échapper. L'histoire aurait été bien si elle n'était aussi remplie de clichés, évidemment. Pas de surprise, de l'antipathie pour les gardiens, beaucoup de châtiments vicieux, de mépris, propos injurieux de la part des gardiens qui sont loin d'être un exemple de discipline. Le montage est mauvais. Dans le même genre, en beaucoup mieux, il y a "Sleepers".
Avec ce premier film Vincent Grashaw aborde une particularité du système éducatif américain, qui à côté des systèmes publics de détention des mineurs, tolère l’existence de camps privés dont le but est la réinsertion des mineurs délinquants par tout un tas de méthodes, dont la plupart ne sont pas loin de l'entraînement militaire. Bien que contrôlées par des agences fédérales ou étatiques, elles sont régulièrement accusées d’abus et d’être responsables de morts rarement élucidées. Le réalisateur et scénariste se sert de cette réalité pour tresser un drame âpre et violent qui voit la survie d’un jeune homme dans un de ces camps aux méthodes discutables. Plongé dans ce qui s'apparente plus à un camps pour forçats qu’à un système de réinsertion, Brad va devoir résister aux méthodes agressives de ces gardiens tout en essayant de trouver un moyen de fuir, voire de dénoncer ce qui se trame dans cet endroit isolé à l'abri du regard des autorités et des parents qui y envoient en toute bonne fois leurs rejetons à la dérive espérant les voir se reprendre. Le réalisateur s’il montre la réalité sordide de ce type de camps ne sacrifie pas l’intrigue à la dénonciation et tisse une histoire crédible où la frontière entre bourreaux et victimes est aisément franchissable. On y voit la lente décomposition du système dont la corruption morale sape petit à petit la noblesse de son but jusqu’à détruire le fondateur même de cet endroit. La conclusion du film est très dure et personne ne sort indemne de ce camps, ni les gardiens, ni les détenus. Un film sauvage qui plonge le spectateur dans un environnement violent et pratiquement déshumanisé qui ne montre de lumière que dans la solidarité des détenus entre eux, et encore celle-ci est toute relative. Un film dur, mais prenant qui mérite le coup d’œil.
Superbe film, si le script souffre de petite chose, comme les habituel flash back pour nous montré le pourquoi du comment Brad est arriver la. La réussite du film tient en deux choses, la force du réal a rendre tout ça de façons crédible. Est du jeune acteur qu'ai P.J. Boudousqué absolument remarquable(et ce n'est pas sont physique a la Ryan Gosling que le général), assez taciturne d'ailleurs...comme le perssonage de Gosling dans Drive.
Mais le film nous montre surtout une immersion dans c'est camps qui existe bel est bien, et c'est la ou ça fait le plus peur...car il n'ont pas de règle(et n'ont pas l'air de sans soucier), typiquement américain...aussi radical que dangereux, un visage pas très reluisant de cette façade.
Une réussite tant sur le plans des jeunes acteur que de la réalisation sans concession et abrupte de la part du réalisateur, avec un vrais sujet de dénonciation...bravo.
Je ne savais pas trop à quoi m'en tenir en allant voir ce film. Mais outre nous montrer ce que peut être un centre de redressement pour mineur, ce film est également un bon moment de suspens. J'ai aimé
Un film coup de poing qui fait froid dans le dos, tellement la pression est forte et intense tout le long du film. Un choc poignant d'un réalisme impressionnant, auquel on ne peut rester indifférent, grâce aux interprètes exceptionnels et à une mise en scène sobre. Impératif!!
Film intéressant grâce à plusieurs aspects. Son scénario, sa mise en scène assez efficace, son casting général avec mention pour le héros principal ainsi que dramaturge. C'est le genre de film méconnu qui mérite d'être vu.
Malgré quelques maladresses de mise en scène évidentes et quelques justesses dans le scénario, ce film sur les camps de redressement américain pour jeunes offre une belle tension et une performance de première classe à la Ryan Gosling de PJ Boudousqué. Plutôt brutal mais efficace, plutôt sans ressentiment mais marquant !
Bien (trop) souvent, les choix qui sont faits devant les salles de cinéma sont conditionnés par de gros budgets, des acteurs à la mode, ou encore un réalisateur qui a fait ses preuves. Hélas, c'est ainsi que l'on risque de passer à côté de parles rares, Coldwater notamment. Astucieux mélange entre Drive et Dog Pound, deux poids lourds déjà évoqués dans la bande-annonce, le métrage de Vincent Grashaw éblouit par sa simplicité et les choix scénaristiques qui ont été pris. Acteurs méconnus, sujet sensible et images chocs sont ici privilégiés, pour faire de ce film le pavé dans la marre. Malgré un rythme lent, qui en fait sa marque de fabrique, P.J. Boudousqué signe une belle performance, qui n'est pas sans rappeler celle de Ryan Gosling dans le film de Nicolas Winding Refn, en interprétant un jeune délinquant sans repère en difficulté dans un système autoritaire. Et pour faire passer un message, les images coup de poing sont mises en avant, symbole d'un clin d’œil à Midnight Express. Dur, doux et dingue Coldwater est un film.
Dans les camps de redressement pour ados, la vie est rude et violente.L'acteur principal est charismatique ( un jeune ryan gosling ) quand au film : même si le sujet de la vie des prisonniers a deja été traité, Coldwater traite surtout les aspects violents de cette incarcération. Sans véritable temps mort, violent et assez réaliste, l'ensemble ne sombre pas dans les clichés commerciaux et propose quelques petites trouvailles assez sympas. Film réussi.
Troublant, étincelant de virilité et de caractère, Coldwater s'affirme comme la grosse surprise de 2014. Avec une histoire totalement harassante, ce film apporte toutes les vérités noires des camps de rééducation chez les jeunes. Entre scènes hyper violentes, scènes atroces, Coldwater réussit son premier objectif : faire prendre conscience le public sur ces dérives. Bluffant de réalisme !