Derniers Avis : Tideland - Page 4

Terry Gilliam est réputé pour réaliser des films complètement en décalage avec ce qu'on peut être habitué à voir ! D'une grande finesse, Tideland est un ovni parmi les ovnis. Quand le délire protège de la folie, Tideland donne à voir la traversée d'une gamine dans un Alice aux pays des psychotiques ! Dommage que ça tourne un peu en rond...

Il était une fois Tideland, ou le film qu'on adore ou que l'on déteste. A la manière du Labyrinthe de Pan, ce film nous plonge à la fois dans un univers onirique avec des personnages dotés d'une innocence touchante pour fuir un univers absolument cruel, à la limite du supportable (je pense pour certaines personnes) montrant aussi le pire de la nature humaine.
Je ne dirait toutefois pas qu'il s'agit d'un pur chef d'oeuvre ici, car une fois de plus, ce qui fait que certains vont l'adorer fait aussi que d'autres vont le détester.
Mais au fond c'est peut être de cette façon que Terry Gilliam réussit un coup de maître, car ce qui est sûr, c'est que Tideland ne laisse pas indifférent.

Lorsque la mère de Jelia-Rose meurt, elle part avec son père dans une vieille ferme, mais celui ci connaîtra bientôt la même fin que sa défunte femme. La jeune fille va alors découvrir un univers étrange, et faire la connaissance de Dell et Dickens ...
Terry Gilliam reste fidele a son cinema avec Tideland, l'ambiance à la fois très coloré et en même temps très sombre plane sur le film. A la fois drôle et dérangeant, l'oeuvre de Gilliam n'a rien d'un conte pour enfant. Remplis d'humour noir, de second degré et de situation plus qu'ambigüe, Tideland gêne et peu gêner le spectateur. Ayant une photographie magnifique, des décors sublime et des costume réussis, l'étrangeté prend le pas sur le côté artistique.
A mis chemin entre Alice au pays des merveilles et Psychose, Tideland est un film qui ne laissera indifférent mais qui peut devenir un peu long par moment, ceci dit, cela reste une jolie experience, qui peut en devenir touchante par moment.

Une histoire quelque peu bizarre à première vue, mais tout au long du film on s'attache rapidement au personnage principal, et au final, le film apporte son lot d'émotion, que je ne pensais pas trouvé dans ce genre de film !

Les musiques sont jolies et entraînantes, les acteurs jouent très bien, le doublage français est aussi très bon !

Pour résumer, c'est une jolie petite histoire que l'on vit par les yeux de Jeliza-rose, avec une happy end cohérente !

Ce film est magnifique et ce petit bout d'actrice est tout simplement fantastique.

Dégelasse et poétique, envoutant et troublant, dur et touchant à la fois. Tideland ne laissera personne indifférent. Tidelan c’est l’innocence de l’enfance souillée par la folie des « adultes ». L’empathie vécue par le spectateur est la tristesse de cette petite fille vue par des yeux d’adultes, qui plus est si vous êtes parent, ce ressentit n’en sera qu’amplifié. Une belle figure de style de la part de notre ami Gilliam qui comme à son habitude dégoute autant qu’il enthousiasme. Quoi qu’il en soit, Tideland porte en lui les atouts d’une œuvre de qualité, c’est aussi la pate de Gilliam celle de vous faire aimer ou détester mais de ne jamais vous laissez indifférent.

La petite Jeliza-Rose s’est inventé un monde peuplé de sorcières, de trésors et de têtes de poupées. Ses parents aussi rêvent, mais eux s’aident d’héroïne. Jeliza-Rose s’en moque. Elle est bien trop petite : elle n’en a aucunement besoin. Terry Gilliam nous invite dans l’imaginaire d’une enfant pour qui un rien peut former le début d’une histoire. Et tandis qu’autour, les divers ratés de la société sont à l’œuvre, on goûte avec elle au monde de la candeur. Le réalisateur n’évite aucun piège, dérives scato, messages ambigus. Chaque fois il revient à l’œil innocent de l’enfant ; et on se reproche alors (avec méfiance quand même) d’avoir pensé à mal. Dire que sept ans auparavant, il réalisait Las Vegas parano. Le malheur vient du scénario, sans direction, une suite de scènes sympathiques, Jeliza-Rose et la vilaine fée, Jeliza-Rose et le mannequin de cire, Jeliza-Rose fait péter papa. Et au bout d’un moment, on regarde la montre. C’est dommage, une atmosphère si bien rendue.

Je peux comprendre certaines personnes quand elles disent que ce film est "space", mais de là à dire qu'il est pourrit, je ne suis pas d'accord je pense pas non plus que ce soit un film fait pour les enfants. Je pense que pour apprécier ce film il faut etre adulte tout en ayant une âme d'enfant et forcément si on l'a pas on n'aime pas.

Gilliam filme les rêves d'une jeune fille, tantôt menaçants, tantôt merveilleux, souvent dérangeants, mais toujours avec l'innocence, l'insouciance et la magie d'un regard d'enfant. Toujours le film repose sur cette dualité entre le sordide et le féerique si bien que c'est le féerique qui devient sordide.

Autant l'Imaginarium et les Frères Grimm n'étaient pas parfait mais au moins développaient un univers tragi-comique personnel et coloré, autant celui là non, malgré les apparences. En effet les premières minutes semblent tout à fait développer un univers tragi-comique personnel et coloré. Mais très vite on se rend compte que Univers se réduit à Cabane Dans Un Champ, que Tragi-comique se réduit à Tragique, que le côté personnel est extrêmement limité, tout le potentiel étant tristement gâché et qu'enfin l'aspect coloré se réduit à Jaune. Dommage.

Peut-être l'oeuvre la plus grinçante de Terry Gilliam... Un film dont la noirceur se trouve contrastée par la vision onirique que porte une petite fille sur le monde délabré qui l'entoure. C'est un peu Alice au Pays des Déglingués, mais c'est surtout un film sacrément dérangeant qui flirte sans arrêt entre l'innocence et l'immoral. On n'est pas tranquille en regardant "Tideland", on se laisse habiter par un sentiment contradictoire. On voudrait que tout soit merveilleux, que le rêve envahisse la réalité, mais au fond, on sait très bien que c'est juste pour faire semblant... C'est un peu comme retomber à un moment de son enfance, quand on ne sait pas trop si on a le droit de faire un truc ou si on va commettre une bêtise, alors on s'invente sa petite histoire pour déformer la réalité et rendre cette bêtise nécessaire... Voilà, c'est un peu ça que l'on ressent devant ce film déroutant et assez envoutant. Une réelle atmosphère se dégage de ces décors secs et poussiéreux. Bien que ce film soit une ode à l'enfance et au pouvoir de l'imagination, l'ensemble est un peu trop glauque et malsain pour s'adresser à un jeune public. Mais il ne faut pas non plus s'attendre à un film d'horreur... Pas étonnant qu'il lui ait été difficile de cibler son public ! En ce qui me concerne, je le recommande.

Terry Gilliam continue à déraper, et c'est triste...

c'est un film original mais néanmoins très troublant .
Le jeu de la jeune actrice est excellent .
Très macabre tout de même dans l'ensemble .

Superbe film sur l'Imagination, avec un grand I, Gilliam a carte blanche et réalise là un conte adulte à la dimension poétique remarquable. Pas si loin des trips de « Las Vegas Parano », le film va loin dans le thème des limites entre réalité et imaginaire. Servi par une très jeune actrice époustouflante, dans un rôle des plus difficiles que je connaisse, « Tideland » est une ode à l'imagination, à l'échappée d'un monde cruel, adulte, par la fantaisie d'une petite fille terriblement attachante. Elle verra sa mère mourir d'une overdose, puis ce sera au tour de son père, qu'elle continuera à chérir comme s'il s'était juste endormi et elle aura une relation proche avec un handicapé mental à l'imagination aussi débordante qu'elle... Souvent totalement immoral, émouvant, beau à faire pâlir les amateurs de contes de fées, plus fort que Burton, Terry Gilliam s'invente un univers à la fois vrai et fantastique qui lui sied à merveille, et signe là un de ses meilleurs films, injustement oublié dans la filmographie de ce génie du septième art.

Film iconoclaste et légèrement (euphémisme) "space". Terry Gilliam fait du Terry Gilliam mais à outrance quitte à atteindre l'overdose. Le postulat de départ peut être intéressant : l'histoire est celle de la petite Jeliza-Rose (Jodelle Ferland) qui, après la mort de sa mère, part s'installer dans une vieille ferme avec son père, Noah (Jeff Bridges), un rocker héroïnomane. Pour s'échapper à la solitude de sa nouvelle maison, Jeliza-Rose s'évade dans un monde imaginaire et fait la rencontre de personnage atypique. Malheureusement, Tideland tombe dans un grand foutraque et un délire difficile à suivre, on s'accroche, et le mot est faible, pour suivre l'histoire et arriver jusqu'à la fin du film. Est-ce pour autant que Tideland est mauvais ? On ne peut nier que le film possède des qualités comme une ambiance particulière, des acteurs ou actrices dans le ton. Mais, pour ma part, la sauce n'a pas pris. Je n'ai pas été embarqué dans cet univers et attendu avec impatience le générique de fin.