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Un visiteur
0,5
Publiée le 29 septembre 2006
Prétentieux et ennuyeux sont les deux adjectifs qui qualifient le mieux ce film. Prétentieux dans ses dialogues et sa manière de filmer (utilité des scènes en noir et blanc?), ennuyeux par son sujet au demeurant banal et son absence de rythme, d'émotions. Isabelle Huppert et Pascal Greggory nous avaient habitué à mieux. Quelle déception!
WHAOU!!! ce film est magnifique!! l'histoire, un peu banal, un couple, une lettre, une rupture...mais voila , tout change quand Gabrielle revient apres avoir annoncé à son mari qu'elle le quittait pour un autre!! ce que décrit le film c'est cela, la déchirure d'un couple, la faiblesse d'un homme qui ne comprend pas, la modernité de cette femme...Chereau a fait un travail de mise en scene exceptionnel, le jeux du noir et blanc, la couleur qui revient doucement! les mots écrient plutot que crié... et que dire des acteurs, a part biensur qu'ils sont grandiose!! Pascal Greggory en mari trompé est parfait, et Isabelle Huppert nous montre une fois de plus que c'est vraiment la meilleur actrice francaise du moment!! alors n'hésitez pas, courrez le voir!!
OUF!!! On en sort fatigué! Et que c'est bon de sortir d'un film avec une émotion forte, qu'elle soit positive ou négative! Encore une fois Chéreau est dans toute sa splendeur, avec sa poésie si muette et ses personnages si fluides! La froideur d'Isabelle Huppert, qui commençait à nous lasser dans tous ses films, trouve enfin sa place et sa justification. Quant à Pascal Greggory, toujours aussi élégant et tellement au service de ce film par son mystère. Un film chaud dans sa froideur! Un film poignant dans sa lenteur! Une poésie moderne si bien orchestrée avec ses écriteaux!
Les premières images sont très fortes, ensuite on est pris de vertige emportés par une caméra qui part dans tous les sens, c'est insuportable. Cette histoire n'a de sens que si le personnage que joue ( très bien ) Isabelle Huppert est une très jeune femme. Pascal Grégory est physiquement parfait mais son jeu manque de force et de nuances il a quelquefois dans l'intériorité de beaux moments. Je ne comprends pas la présence de toutes ces femmes domestiques auprès d'eux. Quand au " monde " qui gravite autour d'eux il manque cruellement de brillant. J'ai en revanche beaucoup aimé Thierry Hancisse qui en ( trop ) peu de présence en raconte plus que tous les ( trop ) nombreux gros plans sur les deux héros. Dommage on est passé à côté d'un chef d'oeuvre.
La réalisation de Patrice Chéreau est très belle. La reconstitution du Paris de la Belle Epoque est irréprochable et le noir et blanc est de toute beauté. Patrice Chéreau se penche sur le couple, ses incompréhensions et ses passions. Le film est techniquement très réussi, les costumes en passant par les décors, les salons et diners de la haute bourgeoisie du début du siècle sont un régal pour les yeux. Mais alors quel film bavard ! Bien que l'immense Isabelle Huppert semble très impliquée et impeccable dans ce role de femme en quete d'amour et de liberté, elle n'arrive pas à toucher le spectateur qui se sent enfermé, cloitré dans un cadre doré et luxueux. Pascal Greggory est beaucoup trop théatral dans son jeu pour etre tout à fait crédible et la voix-off commence à un moment donné à taper sur les nerfs. Gabrielle est un film tellement « emmuré » que les émotions ont du mal à percer l'écran et toucher le spectateur. Chéreau utilise les cartons pour rendre hommage selon ses dires au cinéma muet mais vu la fin on est en droit de penser qu'il a en fait utiliser ce procédé parce qu'il n'arrivait pas à clore son histoire. La forme est donc plus intéressante que le fond et on ressort de ce film sceptique.
Encore un film de Patrice Chéreau (après la reine margot) qu'il me faudra voir une bonne trentaine de fois avant d'en saisir toutes les nuances... Globalement, sur la longueur, je suis moyennement convaincue, c'est long, sans l'être, c'est très bizarre.. Quelques accents théâtraux dans les sorties de Pascal Greggory dont on se demande un peu ce qu'elles font là, Isabelle HUppert qui m'a rappelé La comédie de l'innoncence, et une musique qui tombe mal, quelquefois.. Le début est long et lent, mais l'échange qui suit le retour de Gabrielle est très drôle.. Utilisant un registre qui veut que les mots qui blessent ne sont jamais prononcés, qu'on tourne à n'en plus finir autour du pot... oui cette partie est presque comique. Dans l'ensemble.. ben pour moi il manque un truc. Ou 2/3.
Ennui total du début à la fin ..Isabelle Huppert nue , une scene bien trop longue à mon gout ! Mauvais film , mauvaise histoire, personnages navrants ...
il existe des drames non passionnels bien plus violents que les drames passionnels! d'un esthetisme hallucinant le film heurte par le réalisme cruel des sentiments, servi par des acteurs magnifiques!
Au secours! Film à fuir pour ne pas mourir d'ennui. Mais est-ce un film ou une émission de France Culture? Tous les plus mauvais tics des films de l'intelligentsia française sont là: intimisme carcéral, interminables discussions oiseuses pseudo psychologico-intellos, ennui chic, étude sur le couple qui se déchire après dix ans de vie commune (mais étions nous fait l'un pour l'autre ou bien n'étions-nous pas conditionnés par notre culture bourgeoise)... Bref, un cinéma fait pour quelques poignées de décadents branchés du Marais.
Lincessant dialogue analytique de ce couple, réduit à néant la force et la beauté suggestive de limage. Alors u ne fois la logorhée en place, le reste nest que redondance autrement dit limage. Les effets de style et la photographie soignée naident malheuresement en rien, sauf à surligner cette redondance. Cela constitue presque un aveu Ne pouvant raconter une histoire et décrire des personnages à travers limage, Chéreau se cache derrière lesthétisme vide. Et si il est compréhensible pour certains que le dialogue riche est un élément nécessaire dans le cadre spécifique de la séparation au contraire dune rencontre comme celle dUn dernier Tango à Paris celui de Gabrielle reste néanmoins plus proche dun discours de séminaire psychologique sur lamour bourgeois quun dialogue organique et réaliste.
Le scenario est d'une nullité totale : pauvre, ininteressant, peu realiste. J'ai passe mon temps a bailler et regarder ma montre. Vivement la fin. Pour une fois Isabelle Huppert d'est plantée dans le choix son film.