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camray54
25 abonnés
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2,5
Publiée le 2 décembre 2007
J'ai juste voulu voir ce film pour la performance pas trop mauvaise de Bernard Campan malgrè que ce personnage ne lui colle pas vraiment à la peau... Une mise en scène assez hasardeuse.. Et une Bellucci très répétitive et ennuyeuse... Un film vraiment bof...
Mi vaudeville mi grand guignol,combien tu m'aimes est une comédie qui aurait peut être plus gagnée à être adaptée au théâtre.Reste un petit film qui accomplit son petit bonhomme de chemin sans trop de difficultés,souvent drôle,parfois confus,mais au final suffisamment intéressant dans son propos (la dualité du personnage de monica bellucci renvoyant à l'oedipe de bernard campan sublime!) pour en faire un film attachant en tout point de vue!
Combien tu m'aimes comprend pas mal de scène à rallonge qui fait perdre pas mal d'interêt au film, de même que le jeu des acteurs est beaucoup trop lent et trop mou pour emballer le spectateur, c'est en tout cas mon avis... Monica Bellucci passe sont temps à nous montrer ses formes mais pas assez son jeu d'actrice, il est vrai qu'il n'est pas déplaisant de la voir nue mais ce n'est pas la fonction première d'une actrice de ce rang là. Film ennuyeux !!
Du Blier dans toute sa splendeur. Tout au long de ce film d'un genre indéfini, il nous emmène dans un univers déjanté, irréaliste voire surréaliste. Le tout ponctué de drame, d'érotisme et d'humour noir bien sûr. On regrette un peu que Monica Bellucci soit utilisée uniquement comme un objet sexuel pour les besoins du film, il manque une dimension à son personnage. Le gros défaut de ce film est la musique qui tombe souvent à point nommé, mais qui est trop présente, ce qui la rend désagréable. Le reste est bien léché, dans un style très particulier. Déroutant au début, mais vraiment bien.
C’est un véritable chef d’oeuvre, je ne comprends pas la note de 1,7 des spectateurs, des dialogues originaux, une musique d’opéra savamment choisie, des acteurs au top, des répliques inoubliables: Daroussin qui parle de Monica Bellucci à Bernard Campan "Une femme comme ça, on monte dessus tout le temps" , de l’émotion, du rythme, un scénario imprévisible bref 1h30 de pur bonheur
Un Bertrand Blier moins incisif que d'habitude, qui tourne même vers le loufoque parfois. Quelques bonnes répliques, mais on reste tout de même un peu sur notre faim.
Une etoile parce que l'idée aurai pu etre intéressante. Pour le reste, cette histoire est une accumulation de clichés, difficile à saisir où veux en venir M.blier. Quand à la fin, c'est un peu du n'importe quoi. Belucci nous prouve aussi que ca présence dans les films ne repose certainement pas sur ses talents d'actrices (surtout quand se met a pleurer!!)Heureusement j'avais pas payé ma place!
Parce qu'il a gagné au Loto, François peut s'acheter à demeure une prostituée, une femme superbe dont il pense faire l'épouse aimante et la maîtresse docile qu'il n'a jamais eues. Monica Bellucci, irradiante, incarne cette femme et, plus loin, elle est LA femme, fantasme absolu des hommes par son incarnation d'une beauté et d'une sensualité pas facile à approcher pour le commun. Mythifiée par le regard des hommes, en particulier de François (Bernard Campan), divinisée par la mise en scène éthérée et par la musique sacrée dont l'enveloppe Bertrand Blier,spoiler: Daniela redevient néanmoins par instants une créature ordinaire lorsque Blier , malicieusement, rompt le charme par des considérations masculines peu élégantes ou des aphorismes triviaux spoiler: (notamment lorsque Depardieu, en souteneur de Daniela, apparait à mi-film) . Le thème et le style du film ne sont pas sans rappeler "Trop belle pour toi" où le cinéaste étrennait un maniérisme, une mise en scène solennelle, comme hiératique et presque irréelle. La comédie est plaisante même si elle ne fait que de brèves incursions dans la bouffonnerie et l'absurde, si brillants dans "Buffet froid" ou "Les valseuses" à une époque où Blier, sur le point de devenir un cinéaste complet, n'avait pas encore renoncé à être fondamentalement un auteur, un dialoguiste truculent et incorrect. Incidemment, on retrouve ici, à travers la vénalité des femmes, les accents de mysoginie dont Blier a souvent été suspect.
J'aimais bien l'idée : "un homme seul qui a gagné plus de 4 millions au loto propose 100.000 euros par mois à une prostituée pour qu'elle vive avec lui..." Et le talent de Bertrand Blier pour les mots affleure dans les premiers instants, rendant le tout a priori très excitant. Et puis... et puis... des airs d'opéra à vous vriller les tympans passe par-dessus les mots, et puis des images soudain sur-éclairée là où le feutrage prévalait m'agressent les pupilles... Je retourne voir "Mon Homme"
Un film curieux..... l'histoire est déroutante, quelques scènes nous mettent mal a l'aise, la fin traine en longueur, et surtout le but du film n'est pas tres clair.... meme les scènes d'amour semblent malsaines.... je n'ai pas aimé ce film, meme si on reste debecté devant tant de personnages plus bizares les uns que les autres !
drôle, sensuel, énervant, déjanté, frustrant, subtil, mystérieux, décalé; autant de détails pour représenter un film qui détient un charme fou. Les acteurs sont bons (mension spéciale pour Daroussin et Beart. On est parfois offusqué par l'originalité ou le scénario, mais on se régale.
Le meilleur Blier depuis "Trop belle pour toi"; je mattendais au pire vue le clinquant de laffiche (le fond rouge) et ses derniers films que je navais pas aimés. Mais tout nest quhumour, poésie, tendresse. Presque rien n'est inattendu par rapports aux précédents Blier et pourtant je marche à fond car il y a un vrai rythme: dans la façon de bouger des acteurs, les mouvements dappareils, la musique. Rarement la musique naura été aussi émotionnelle par rapport à létat mental des personnages et de lauteur.
C'est si rare de voir un film avec un vrai rythme dans chaque plan. Personne à part quelqu'uns (Kubrick ou Godard) sait imprimer une telle poésie dans chaque plan, par la vitesse des mouvements de caméra, la diction et le déplacement des acteurs. Tout y est cohérent pour créer un climat dont on ne sort que plusieurs heures après avoir vu le film. Le lendemain matin, jai encore le film dans la tête, il ma accompagné toute la nuit. Jen ai rêvé.
Mais la grande surprise pour moi reste la mise en scène et la façon dutiliser le décor, le décor de lappartement de Campan se découvre à mesure que lhistoire avance. Nous partons dune scène avec un décor réduit fauteuil-canapé pour arriver à découvrir tout un palier détage avec une verrière, une voisine, un escalier par où arrive les collègues de bureau.
Cest une des grandes leçons dHitchcock que de ne pas gaspiller le décor et de sen servir dramatiquement; dans ce film Blier le fait à merveille jusquau corps de Belucci que je mattendais à découvrir lorsque Campan la ramène chez lui et que lon découvre finalement dans son intégralité pour la première fois lorsquil cause la mort du docteur Daroussin et le choc au spectateur. Evident pourtant après coup mais génial!
Fût-il un réalisateur de talent tel Bertrand Blier, lorsqu'un cinéaste scénarise ses propres définitions de l'amour et de l'argent, avec un soupçon de mensonges et la vision agréable mais complaisante des formes épanouies d'une actrice dont toute expression émotive et sentimentale est volontairement gommée, il ne faut pas qu'il s'attende à une adhésion unanime envers quelque chose qui lui trop personnel, même si l'on est pas trop bénet pour faire la part des choses. Quant aux quelques laborieux coïts dont le spectateur est censé se divertir, ou plus sobrement, les admettre nécessaires à cette aventure, ils paraissent plus ridicules qu'enrichissants sur la nature et la réflexion humaines. Enfin, malgré quelques séquences aux couleurs surexposées, volontairement je présume, c'est bien filmé et l'interprètation est remarquable, surtout de la part de Bernard Campan, à la fois fragile( du coeur justement!), audacieux,et roublard, Monica Bellucci en bobonne du trottoir inconstante et inconsistante,l'excellent Jean-Pierre Darroussin avec un monologue très convaincant, et l'ami Depardieu qui a l'air de prendre un plaisir infini à jouer un mac-gangster mi-méchant, mi-sentencieux, dans un rôle somme-toute assez bref.