Avis : La Vérité nue - Page 2

Que s'est-il vraiment passé dans cette chambre ? Toutes les vérités ont leurs parts d'ombres, de lumières et de mensonges. Malin.

On a envie d'y croire mais on s'y perd complètement, entre passé, présent, narration des uns et des autres, à un moment on se sait plus quel est l'objectif du film même les acteurs non pas l'air très à leurs aises.

Un bon film D’Atom Egoyan dont je n’avais jamais vu d’œuvre à ce jour. Kevin Bacon excellent acteur est un peu emprunté aux entournures dans ce rôle de comique de cabaret. Il manque malgré tout un petit quelque chose à l’ensemble pour être une complète réussite. Certainement parce qu’Egoyan hésite en permanence entre le polar et le mélodrame. La face cachée de ces héros de cabaret est malgré tout bien illustrée.

Une idée de scénario formidable mais a la fin un film bâclé. Dommage car les comédiens sont bons. Mais les scènes inutiles sont trop nombreuses pour garder ce film dans sa vidéothèque.

Un casting alléchant pour un film qui se révèle bien vide sans lui... En effet, Kevin Bacon porte comme il le peut ce thriller qui ne convainc pas à cause de ses trop nombreux flashbacks (cela risque même de perdre quelques spectateurs en cours de route...), sa narration aussi inutile qu'agaçante, les seconds rôles mal exploités (mais que fait Colin Firth en brute épaisse - moustachue ! Plus jamais ça ! - à voile et à vapeur, qui tape la chansonnette alors que ce n'est pas son domaine de prédilection... On ne le voit presque pas la première heure du film, et il est impossible de l'entendre chanter par divers subterfuges du film, qui s'est aperçu que lui imposer le rôle du chanteur n'était peut-être pas la meilleure idée... Il aurait pu briller si le scénario lui donnait sa chance...). Autrement, la réalisation est très classique, sauf la musique qui est parfois trop présente, on perd le récit au profit du jazz qui devait simplement l'accompagner. La fin est moyennement satisfaisante. Un thriller à la narration agaçante, au récit mou, et aux acteurs très mal exploités...

Vu en v.o. américaine sur dvd en octobre 2008. Il s'agit des années 50/60 dans le showbizz américain. C'est surtout le tandem d'acteurs qui accroche, deux pointures très complémentaires. J'avoue avoir été sidérée par tous ces cachets pris avec de l'alcool pour s'adonner au sexe. A noter, outre les scènes very hot, le terme "calcer" (en sous-titre) ! C'est intrigant comme situation, voilà pourquoi on s'évertue à vouloir savoir le fin mot. Mais ayant trouvé la jeune énamourée des grands hommes très quelconque, j'ai eu mille peines à garder les yeux ouverts !

Pour une fois qu'un film Hollywoodien tient la route, il convient de le mentionner ; cette fois-ci, les masses aliénées ressortiront (peut-être ?) un peu moins bêtes à la sortie de leur supermarché audiovisuel donnant de quoi se nourrir à de braves consommateurs bien formatés (ce qui ne signifie pas que je me considère intelligent par antagonisme. Je précise afin de faire taire d'avance les mauvaises langues victimaires)... Peut-être que l'industrialisation du cinéma ne les aura exceptionnellement pas entièrement aveuglées... Trêve de remarques générales désagréables car "La Vérité Nue" sort (un petit peu) du carcan conformiste traditionnel. Cette grosse production mise en scène par Atom Egoyan (Israëlien prometteur d'après le consensus pseudo-intello) décrit ainsi de façon plutôt intéressante bien que convenue l'envers du monde du spectacle Nord-Américain dans les années 50, fait de strass et paillettes, de gloire disproportionnée et d'artificialité constante. Incapacité à gérer le statut de célébrité, alcoolisme, drogues, déchéance amoureuse et prostituées, monde nocturne absurde et liens troubles avec la mafia, tout y passe... plutôt bien ! La recette, loin d'être épuisée, fonctionne globalement grâce à un rythme plaisant et à deux-trois scènes ou anecdotes ouvrant d'intéressantes pistes de réflexion. L'interprétation est correcte, les rebondissements pas trop téléphonés, les flashs-back et la voix-off bien pensés... Evidemment, on pourra pointer du doigt de nombreuses choses comme ces dix dernières minutes aberrantes (où on vous envoie révélation sur révélation, procédé usé, grossier et grotesque enlevant au mieux toute part de mystère, vous embrouillant carrément dans le pire des cas), cette photographie à la mode (et laide), ces jeux de lumières criards... On pourra reprocher un côté trop lisse, édulcoré et superficiel à une investigation dans un premier temps passionnante. Et bien d'autres choses encore ! N'empêche, on prend plaisir. C'est l'essentiel, non ?

Un film noir sur l'envers du décor dans l'univers du show business. La vérité nue est un film de mystère et de séduction, une atmosphère troublante et vénéneuse par moments mais plombée par une musique omniprésente, des voix-off barbantes et la jeune actrice Alison Lohman que j'ai trouvé horripilante et pas du tout dans le ton du film...j'ai étrangement pensé au Dahlia noir que j'ai découvers cette année. Colin Firth s'en sort comme toujours avec classe et talent, Kevin Bacon est convainquant et possède une présence aussi attirante qu'ambigue. J'aime la période à laquelle se déroule film (l'Age d'or d'Hollywood, le Rat Pack) et la réalisation d'Atom Egoyan est assez belle. Le dénouement très hitchcockien m'a fait aussi penser à La corde notamment dans les rapports entre les deux hommes. Le film est dans l'ensemble correct mais lorgne du coté de James Elroy (L.A. Confidential sublime) et parait au final un poil prétentieux. Prétentieux dans sa structure inutilement complexe avec cet enchevêtrement des époques et des narrateurs, un exercice de style un peu trop superficiel. Néanmoins, La Vérité nue se regarde sans déplaisir, Atom Egoyan gardant beaucoup de surprises pour la dernière partie et sa vision de la face cachée de la célébrité fait voler en éclat les illusions du reve américain.

Les célébrités ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être. C'est ce que nous montre "La Vérité Nue", qui nous décrit deux comédiens bien sous tout rapport, mais qui en coulisses se laissent aller à quelques libertés (violence, sexe). C'est une amitié qui cache une plus grande relation entre les deux compères. Le côté policier du film est très bien traité, il nous engage sur de fausses pistes pour aboutir à une conclusion inattendue (j'avais rien deviné). Colin Firth et Kevin Bacon sont merveilleux, mais Alison Lohman est en dessous, elle a des airs de gamine qui ne la rendent pas crédibles en journaliste. Certaines scènes sont inoubliables (Alice au Pays des Merveilles, notamment, qu'on ne verra jamais plus de la même manière). Le film manque parfois un peu de rythme, mais en dehors de cela, il reste un bon thriller.

15/20: Un thriller sophistiqué très bien mis en scène. On remarquera surtout un montage déroutant, original, surprenant et au final très convaincant! Rien à redire du côté de l'interprétation, le réalisateur s'étant entouré d'un casting de choix pour raconter cette histoire sulfureuse...

Quelques longueurs ,une scene de gouinage "gratuite" et une fin a la "bon sang mais c'est bien sur" (Lohman a tendance a se prendre un peu pour Colombo) ne viennent pas trop gacher cette enquete savament orchestré (et monté) par Egoyan qui dispose de + d'un magnifique trio de comediens.Au milieu du duo de comiques campés avec brio par Bacon et Firth (belle complicite) ,la sensuelle Lohman ne depareille pas dans son double jeu de journaliste/enquetrice (peut etre un brin trop jeune??).Ce film possede ,a l'image de son affiche delicieusement glamour ,l'atmosphere (merci aussi a la musique) typique des vieux polars le charme du noir et blanc en moins.A travers les yeux de la jeune journaliste fan du mythique duo ,le realisateur Canadien decrit remarquablement bien les coulisses du monde artistique ( le sexe et les drogues ne sont pas oubliés) ainsi que la complexité de personnages pour qui la frontiere vie privée/vie publique reste floue.Reconstitution impeccable des annees 50 et 70.

J'ai vraiment eu l'impression qu'on se fichait de moi. Comment croire que ces deux types pourrait etre les comiques le plus populaires des etats unis? Les acteurs semblent s'ennuyer a mort et seulement attendre leur cheque. Le scenario est tres mince et ne repose que sur de longs et fatigants flash backs, qui ne sont pas ratrappe par une pretendue intrigue policiere avec une journaliste qui a tout d'une collegienne qui tombe instantanement sous le charme du personnage le plus antipathique!!!
On peut vraiment se poser des quetions sur la selection des films au films au festival de Cannes quand on sait que ce navet y a ete presente sous le seul pretexte que son realisateur soit pretendument un "grand realisateur".

Je ne suis pas un fan d'Atom Egoyan mais "La vérité nue" est un habille film noir à la fois manipulateur et un brin sulfureux qui s'intéresse au coulisse peu reluisante d'un duo de comiques au sommet de la gloire du point de vue d'une jeune journaliste qui vient déterrer le passé. C'est un vrai film noire qui reprend tout les codes du genres en se les appropriant sans jamais les regarder de haut. Le casting est excellent , le duo Bacon/Firth est brillant et Allison Lohman est une vraie révélation.

Le trio est formidable. L'ambiance géniale. La réalisation discrete. C'est le scénario, bien ficelé, qui porte La Vérité Nue jusqu'à son dénouement, improbablement bien pensé. Une vraie réussite.

Un thriller qui respecte ses engagements. Un Casting excellent, une histoire assez prenante pour un film très bon..