Avis : Les 3 royaumes - Page 4

Ce film est plutôt bon. J’ai apprécié les très beaux paysages, les costumes parfaits, et enfin la bande son (mais qui encore une fois manque d’originalité).

Concernant le point fort, les scènes de combats sont magnifiques (des ralentis, des zooms, des effets sonores bien dosés).

Pour ce qui est des point faibles, le film n’est pas un chef-d’œuvre (car j’ai eus quand même eu l’impression de « déjà vu »), mais tout de même un bon film.

L’histoire m’a parut de meilleur qualité que la plupart des films du même genre. En effet, la trame scénaristique est équilibrée (le film ne se concentre pas sur un seul personnage ; en gros, j’ai noté 5 personnages qui ont tous la même importance et tous sont mis en avants).

Bref, bien que classique, ce film est maitrisé par le réalisateur et m’a permis de passer un bon moment de cinéma.

Tres grand film d'action asiatique hongkongais dans la chine antique. De formidables batailles pour la sauvegarde et la liberte des royaumes du sud avec la maestria de John Woo. Des images somptueuses, une photographie exceptionnelle, des decors et des costumes magnifique et un art de la guerre et de la strategie admirablement mis en image. Un superbe film de guerre et d'action asiatique meme s'il est parfois difficile de'identifier chaque personnage.

Alors un 3 étoiles pour ce film qui ne déchire pas l'écran, malgré ses participants, figurants et effets spéciaux qui sont nombreux.
En plus, cette version a été raccourci car le film durait 4 heures, peut être qu'il aurait mieux fallut le diffuser en deux parties.
En tout cas, de magnifique paysages viennent tout de même embellir cette sombre histoire de guerre des royaumes.

J'ai tout simplement adoré ce film! La version longue (plus de 4 heures pourtant) passe avec célérité et jamais la moindre parcelle d'ennui ne vient ternir l'éclat de ce joyau. Justement, je pense que dans sa version commerciale de base, ce film doit pêcher par l'absence ou presque de ce qui le rend remarquable dans sa plénitude: une sorte de paix qui le traverse de bout en bout, de larges séquences qui habillent d'humanité ces héros qui sont bien plus que des chefs de guerre. Réduite à ses fabuleux combats, l’œuvre serait déjà remarquable mais dans sa totalité, le contraste chaud-froid entre la fureur des armes et la quiétude sereine de bien des séquences intimistes l'élève dans une grande hauteur.

La beauté formelle (une autre qualité plutôt rare, à mes yeux) est omniprésente, dans les formes, les couleurs, les harmonies, les sons, les cadrages, les lumières riches ou funèbres: John Woo est un esthète accompli mais il ne cède jamais à l'esthétisme gratuit. Avec lui, la vie est magnifique mais même la mort est sublime; la lumière est chatoyante mais l'obscurité aussi envoûte... La maîtrise des effets spéciaux est très accomplie (malgré un budget plutôt serré pour une oeuvre aussi ample), et celle des chevauchées, combats et batailles est époustouflante. Bien des affrontements ont la beauté mortelle de danses rituelles.

Le récit est bien déroulé, on rentre avec une grande facilité dans le jeu des intrigues, des tromperies, des stratégies, des coups-bas... qui accompagnent fatalement d'aussi grands enjeux que ceux de contrôler le vaste Empire du Milieu. Les personnages, d'essence historique, sont remarquables par leur consistance; le réalisateur, d'anecdote en scènes de vie quotidienne, d'intimité en gros-plans qui arrachent littéralement l'intériorité des gens, réussit à les rendre vivants, attachants, même l'odieux Cao Cao recèle une sorte de touchante faiblesse, lui le grand stratège qu'une femme fragile et pâle va conduire à sa perte.

Ainsi se déroule une fresque qui est à la fois épique, historique, héroïque mais qui miraculeusement parle aussi du cœur et de ses faiblesses, de sa force aussi, et de la nature qui sait se révéler une alliée très puissante, et des sentiments enfouis sous les armures brillantes et les apparences trompeuses.

J'ai littéralement adoré les deux séquences au cours desquelles les deux héros-rivaux se mesurent, se livrent, se révèlent au travers d'un duo de cithares: c'est poignant,beau et puissant: du très grand art.

Seul moment oubliable à mes yeux: la scène finale, assez gnangnan, comme si Woo n'avait pas su comment achever un film aussi puissant... On ne lui en veut pas pour autant!

De très jolies scènes de combats, véritables chorographies millimétrées. Un beau visuel et une histoire à la chinoise avec ses croyances, sa mythologie... Les acteurs sont remarquables, convaincants et attachants tant ils donnent une dimension réelle à leurs personnages. On ne voit absolument pas le temps passé. A voir!

Que le film se nomme Chi bi, Les 3 Royaumes ou Dynasty Warriors, cela n'empêche pas que cette époque de l'histoire chinoise est exceptionnellement riche. La réalisation a beau avoir pris un coup de vieux avec certains effets gerbants et avec des passages accélérés au magnétoscope, la musique, les combats et les acteurs sont très bons. Je recommande pour une plongée culturelle dans le fondement de la Chine !

Ce film est spectaculaire. Ils ont vraiment bien réussi à représenter la guerre. Le film fait preuve de bonne stratégie et de technique. Le film mérite de durée 2h15mn car on ne s'est pas ennuyé (il n'y a pas de paroles en l'air). Rien à dire pour ce film; il est très divertissant. Tous ceux qui aiment les films de guerres et d'actions vont aimer à coup sûr ce film.

Z'ai pas mal mais enfin bon. Enffet la battaille de la falaise rouge n'est pas la plus grande bataille de Chine. La plus grande bataille de Chine c'est la bataille de Feishui ou Jin de l'Est avec 80000 miles hommes a battu Fu Jian avec 870000 hommes. La bataille de la Falaise Rouge c'est Liu Bei et Sun Quan avec 50000 miles hommes qui ont battu Cao Cao avec 220000 hommes. En général le film est bien fait avec quelques clichés comme la dame avec la tasse de thé qui sauve tout le monde une allusion stupide à Massacre à la Tronçonneuse 2. Les décors sont un peu suréaliste et les acteurs superflus, aucun n'effort pour installé le suspense avant la bataille, heureusement le nombre de flèches soulage l'effroi. Sinon le film se laisse suivre et explique un (tout) petit peu les tactique Chinoise. Un film qui dison est quand meme à aller voir.

Ou John "MOU". Contrairement à la critique de "vingt minutes" ses fans n'apprécient pas! Pour ceux qui connaissent sa filmo, Woo est le maitre de l'action no contest. Résultat: un quart du film où on nous fait écouter de la belle musique, l'autre quart axé sur des beaux paysages et des dialogues inutiles à souhait et l'autre moitié: des combats enfin, mais tout sauf réalistes, même plutôt comiques malgré eux (faut arrêter de déconner, lisez pas les critiques 4 étoiles). Woo se prend à faire de la lenteur dans ses films, sauf qu'il ne sait pas faire. Qu'il laisse ça à kitano ou à To. Non, désolé là c'est pas possible et si comme moi vous voyez des gens partir à la moitié du film c'est normal. Après, la version européenne n'a peut être rien à voir avec celle asiatique, mais la notre est CHIANTE (ou mal découpée, je sais pas.) Warlords est déjà beaauuuucoup mieux!! Allez plutôt vous couchez, demain faut se lever. Une étoile pour le scénario et la démesure.

Le film résume bien l'histoire de la bataille de chibi, on ne s'ennui pas mais le film ne procure pas beaucoup d'émotions.

John Woo réussit le pari d’adapter le classique de la littérature chinoise "L'Histoire des Trois Royaumes" et nous livre une fresque épique et spectaculaire.

Un grand projet mené à bien par John Woo qui lorgne du côté du Kung-Fu et des films de sabres. Très belles chorégraphies, images et bons acteurs. Un bon moment.

Misère misère, aprés une version longue qui a pour elle ses étirements incroyables des lignes de fuites dans l'image même, force est de remarquer que Woo est trop confiant dans sa capacité à montrer les héros affrontant l'usure d'une narration académique. Combats Verticaux, horizontaux, boules, traits et élèments, sauvent le film de l'insignifiance, mais pas du désastre. Les intentions géométriques , la volonté d'expliciter les techniques et les trames d'une stratégie militaire n'empêche pas l'ennui de quatres heures de démesure qui parfois fait passer ses généraux en abstraction à peine plus saissisable qu'une flamme, et les hommes qui ici meurrent par milliers, en figurant de cinéma. A noter un bon début avec cette cavale pour protéger une population en exile, ce rois hésitant, le dessin sans doute d'un grand film resté lettre morte.

Un film de guerre simple et méchant, dont le scénario, les dialogues, et la mise en scène manquent particulièrement de finesse et d'originalité. Cao cao, le François Fillon chinois du 3ème siècle de notre ère, est méchant. Il veut faire du mal aux autres, et ne s'embarrasse pas de prétextes pour embêter ses compatriotes. Deux gentils, ses ennemis, vont s'allier pour faire payer le méchant, à grands coups de tactiques militaires surréalistes, de trucages, et d'invraisemblances. 0n notera chez les gentils une certaine maîtrise de la météo et de la guitare, façon Ben Harper (bottleneck). Pourquoi le méchant est-il si méchant? Et pourquoi Napoléon voulait soumettre l'Europe? Parce que.

John Woo le magicien nous sert ici une fresque tout simplement époustouflante. S'inspirant d’un roman éponyme chinois ultra populaire du XIIIè siècle, son film, d'une beauté artistique incroyable, nous plonge pendant près de 2h30 au coeur des conflits qui touchèrent la Chine à la fin de la Dynastie Han, grâce à une reconstitution minutieuse et éblouissante. La majestuosité des images et des décors est un ravissement pour les yeux. Et c'est dans ce cadre magnifique que Woo alterne entre des scènes de batailles gigantesques et anthologiques, les plus spectaculaires depuis la trilogie de Peter Jackson, de captivantes scènes de stratégie militaire, et des moments de pure poésie. On retrouve alors la mise en scène virtuose qui caractérise le maître, ainsi que les thèmes qui lui sont chers (amitié, honneur...). L'histoire des 3 Royaumes pousse à son paroxysme le mythe du héros chevaleresque. On a le droit dans le film à des personnages d'une puissance phénoménale, incarnés par des acteurs au talent indéniable (Tony Leung et Takeshi Kaneshiro, plus classes que jamais, mais aussi Chiling Lin, véritable révélation du film, au charme et au regard à tomber, la grâce personnifiée). On est aspiré par l'intensité dramatique et la force poétique des liens qui unissent ces seigneurs de guerre, même si cet aspect n'est qu'effleuré dans cette version écourtée pour l'Occident (le film entier est sorti sous forme de dyptique de 4H en Chine). Et les intéractions entre ces personnages entraînent de superbes scènes comme celle du dialogue musical à la cithare chinoise. La musique, justement, magnifiquement belle et gracieuse, nous transporte au grés des vents pendant toute la durée du film.
Intense, poétique et spectaculaire, Les 3 Royaumes est une fresque épique sublime et immense. On n'a qu'une hâte en sortant de la salle c'est de voir la version complète de 4H, parce que 2H30, ce n'est pas assez. On en veut encore plus.