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    Broken Flowers
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    438 critiques spectateurs

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    florentbalme
    florentbalme

    48 abonnés 516 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2009
    Encore un film de Jarmusch au ton très personnel, et là je crois qu’il a atteint le sommet de son art. Une comédie dramatique proche du road-movie, impossible à suivre sans un sourire béat collé aux lèvres, tant on reste émerveillé par la poésie et l’humour désenchanté qui émanent de ce film. Et que dire de la prestation de Bill Murray, envoutant et irrésistible ; il ne lui suffit que d’un simple regard, d’un simple mouvement de tête, pour transporter le spectateur. Il y a un tel décalage dans son jeu, comme dans le reste du film d’ailleurs, entre humour et désespoir, poésie et mélancolie. Scénario, acteurs, BO, profondeur, couleurs… : tout est parfait ; on tient là le film ultime de l’univers Jarmusch.
    Shephard69
    Shephard69

    281 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juillet 2013
    Toute la griffe de Jim Jarmusch dans ce film avec ces longs plans fixes, rythme particulièrement posé, situations décalées et cocasses, photographie sensationnelle. Les personnages sont superbes, intelligemment servi par d'excellents acteurs, un rôle taillé sur mesure pour Bill Murray, énorme. Les actrices sont elles aussi magnifiques. Le final frise tout simplement le génie.
    I Fucking Like Movies
    I Fucking Like Movies

    28 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2015
    On retrouve tout le cinéma de Jim Jausch dans cette oeuvre nostalgique à la douceur envoutante. Si doux qu'il laisse un souvenir impérissable. Un film qui n'apporte aucune réponse et laisse le spectateur errer dans ses pensées tout comme son personnage erre dans son passé et ses regrets.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 septembre 2008
    "Broken Flowers" : le titre est bizarre mais peut expliquer tellement de choses dont le film lui-même. Broken signifie cassé et c'est donc un mot violent alors que les fleurs exprime la douceur, la beauté, l'amour. Et si les fleurs étaient l'amour ? L'amour brisé ?
    Le personnage principal incarné par un magnifique Bill Murray est comme ces fleurs. Il est brisé, fatigué, fané. A un moment, il s'en "fiche" de savoir qui est la mère, il idéalise un fils. L'a t-il vu ? Tous les jeunes garçons qu'il a croisés pourraient être son fils. Faut-il nouer des liens affectifs ou peut-il s'entendre avec eux malgré qu'ils n'ont aucun lien du sang ?

    Mais la question principale est : pourrait-il être un bon père ?

    Les gens déçus par ce fill ont reproché sa lenteur. Ce film, c'est comme un morceau de jazz, on ne sait pas à quoi s'attendre? C'est comme l'amour, où est-ce que ça amène ? Comment ça peut se terminer ? Bien ? Mal ? La fin du film est libre.

    Broken Flowers est un grand film sur nous, l'amour, les sentiments et la remise en question de notre passé.
    Matthias T.
    Matthias T.

    39 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2016
    Parcimonieux, précis, méticuleux, Jim Jarmusch s'accorde un délai entre chacun de ses films qui, s'il n'atteint quand même pas la même durée que chez Kubrick, lorgne du côté de Resnais avec ce rythme détendu mais honorable de trois voire quatre films par décennie. En fait, en seulement onze longs-métrages de fiction - en excluant "Year of the Horse", un documentaire qu'il a réalisé en 1997 -,, Jarmusch s'est proprement imposé comme la coqueluche et l'icône la plus représentative du cinéma indé américain. Je parle des cinéastes comme les Coen, Lynch, Tarantino, qui arrivent à imposer leur univers cinématographique sans aucuns égards à la mécanisation, standardisation et industrialisation du film qui a lieu à Hollywood.

    Jarmusch revient ici, plus que jamais sous l'égide de ses maîtres Ozu, Mizoguchi et Antonioni, avec une histoire toute simple, pouvant être facilement résumée en style télégraphique: Don apprend qu'il a un enfant stop sait pas de qui stop refait la liste de ses anciennes amies stop va les voir stop sous le conseil de son ami et voisin Winston stop. En véritable poète de l'image et du son, Jarmusch s'attarde longuement sur chacune des phases de son récit, comme un chant homérique, nous fait entrer dans les méandres de son histoire, dans les entrailles de ses personnages, laisse sentir le temps qui passe, a confiance en l'efficacité de ses plans, choisis avec méticulosité et la plupart chargés d'une histoire, d'une esthétique, ou d'une forte connotation symbolique, etc. Il capte la longue solitude de Don, Dom Juan déchu, qui, assis sur son canapé, regarde, inexpressif, une vieille adaptation filmée de Dom Juan; scrutant - dans des passages presque bergmaniens - son visage comme un paysage insondable, impénétrable, tant les rides représentent de rocs, de cols, de crêtes et de falaises à surmonter sans cesse. Mais la poésie de Jarmusch se trouve aussi dans la musique, choisie avec soin, comme cet élégant "Words disappear/ Words once so clear qui plane de façon aérienne au-dessus du générique de début et du générique de fin de "Broken Flowers".

    Son récit est parfaitement épuré à tous points de vue, laisse tout le temps la part libre à l'imagination. L'histoire est linéaire, déroulée lentement et poétiquement comme un parchemin vieilli par le temps et la poussière des années. L'une après l'autre, les quatre femmes centrales de "Broken Flowers" apparaissent au coeur du récit, se montrent devant la caméra attentive de Jarmusch, disent quelques paroles, invitent le héros à partager le dîner ou à faire l'amour, ou bien s'abstiennent de tout contact ("le I don't drink et I don't eat de Jessica Lange). Le laps de temps très court dans lequel le spectateur les aperçoit ne lui permet presque pas de retenir quelque chose d'elles - ça se limite à des traits de caractère schématiques (sulfureuse, agressive, mélancolique, nerveuse...). Elles passent comme des fusées, et le spectateur n'a même pas le temps de s'attacher à elles. Et ça c'est un coup de génie, car c'est exactement comme cela que Don les voit, comme des fusées. Il n'a pas le temps de se rendre compte si elles ont changé ou non, parfois même si elles sont véritablement la mère de l'enfant dont on lui a signalé au début qu'il était le père ou non. A la fin Don se trouve en face du jeune homme qui pourrait être son fils, mais il s'y prend mal et le fils part, laissant son hypothétique, réel ou imaginé père seul, sur place, les yeux rivés sur le vide. A ce moment-là la mélodie Words disappear/ Words once so clear, légèrement énigmatique au début, prend à la fin toute son ampleur - les mots désignés pouvant par exemple être ceux de la lettre sur papier rose envoyée à Don pour lui dire qu'il est père d'un enfant - et emmène le spectateur, au fur et à mesure que les mots de la chanson, chantés par une voix généreuse et sensuelle,s'égrènent, dans une rêverie à la fois mélancolique et délicieuse. Peut-être le plus beau film de Jim Jarmusch.
    (critique parue sur le blog sentier20.skyblog.com)
    Travis.B33
    Travis.B33

    35 abonnés 724 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2008
    De bon dialogues,une parfaite intrigue et un rythme approprié au scénario avec un Bill Murray parfait dans son personnage.
    streptocock
    streptocock

    41 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2007
    Un film excellent, le road movie émouvant d'un homme qui part à la recherche de son passé. Bill Murray confirme toute l'étendue de son talent et Jarmusch offre enfin un rôle de qualité à Sharon Stone, que je préfère ici mille fois à ses rôles dénudés de Basic Instinct. Le tout est interprété avec une grande justesse et une grande sincérité. Un très bonmoment de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 juillet 2008
    J'aime bien bill murray lorsqu'il joue des cinquantenaires au bout du roulot ou bien trop fatigués d'avoir beaucoup vécu avant ! Ici dans broken flowers, j'aime bien le personnage qu'il joue, le don juan qui a tellement donné dans sa jeunesse qu'il en est à un point fatigué qu'il devient économe de chaque geste. C'est comme après avoir courru un marathon............du sexe !? on a les jambes sciées, le souffle coupé, on est très fatigué et ça , ça ressort bien dans le film. Sinon les sentiments ambivalents que l'on peut ressentir 20 ans après lorsque l'on s'est aimés et que la vie est passée dessus ressortent bien, c'est bien joué je trouve, un bon film au final, la fin est ouverte, j'aime bien !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    désolé, non! les critiques sont dythirambiques (ce qui devient de plus en plus suspect...), le marketing bien rodé, mais au final quelle déception : c'est plat, ennuyeux, gonflant au possible... Le film manque singulièrement de magie et de charisme : à aucun moment l'on ne "plonge" vraiment dans ce récit, on y croit pas.. A moins d'être fan, le "jeu d'acteur" de Bill Muray devient vite horripilant, tellement c'est fadasse... Il s'est projeté de "lost in tranlation" à "broken flowers" sans retoucher son maquillage.. Ses "conquêtes" , ainsi que les seconds rôles (la fille délurée et la lesbienne par exemple... ) manquent totalement de crédibilité... Un film au final totalement prétentieux et cinématographiquement correct.. à éviter !
    MadAngelus
    MadAngelus

    46 abonnés 536 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 août 2009
    L'ambiance particulière est étendu le long du film par l'utilisation de fondus enchainés, ce qui donne véritablement l'impression que Don revis inlassablement les mêmes situations avec juste les personnages qui changent. Par cette mise en scène sobre au style posé; met en place efficacement la réflexion. Car c'est bien là un voyage initiatique et réflexif sur le sens de la vie que le personnage de Bill Murray -qui trouve là son plus grand rôle, tout en retenu- subira un peu contre sa volonté et apprendra certaine chose sur lui même auquelles il ne s'attend pas. Broken Flowers c'est un film d'une grande profondeur contrairement à ce que le synopsis peut laisser sous entendre, un grand film signé par un grand mais trop peu connu réalisateur: Jim Jarmusch. Chef d'Oeuvre.
    m.julien210
    m.julien210

    23 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    Comme l’indique son titre, Broken flowers est un film très nostalgique. On suit les péripéties de Don, une sorte de don juan brisé, campé à merveille par le talentueux Bill Murray. Ce dernier est très peu expressif et parvient, à l’aide de micro expressions très subtiles, à rendre la passivité dont fait preuve son personnage. En effet, la plupart du temps Don est assis sur son canapé, en jogging et regarde le mur qui se trouve en face de lui de manière mélancolique. Winston son meilleur ami et voisin est son total opposé, ce qui créé des dialogues très drôles. Ce dernier est fan de roman policier et est donc très excité quand Don reçoit une lettre anonyme lui indiquant qu’il le père d’un adolescent. Il va alors organiser le voyage de son ami.
    Le film va donc s’orienter vers le road-trip. A l’instar de ses oeuvres précédentes, Dead man et Ghost dog, Jarmusch va construire Broken flowers comme un véritable parcours initiatique qui se terminera sur le constat d’une vie passé, mais qui aura poussé le protagoniste à devenir acteur de son histoire et plus seulement simple spectateur. Alors que Dead man se présentait comme un long poème élégiaque rythmé par les vers de William Blake, ce parcours prend la forme d’une enquête, une plongée dans le passé du protagoniste. Celle-ci est pleine d’indices pour le spectateur, ce qui rend le long métrage très ludique.
    Broken flowers est avant tout, un film qui parle de femmes. De part la bande originale et la photographie, c’est avec une réelle fraîcheur féminine que le réalisateur nous dresse le portrait de ces quatre femmes toutes différentes. On peut facilement voir que les actrices ont stimulées l’inspiration de Jim Jarmusch et qu’elles ont grandement influencé l’écriture de leur personnage. Elles incarnent toutes des personnalités atypiques et touchantes. Laura nous révèle une Sharon Stone à côté de la plaque. Entre la mort risible de son mari Larry ou encore son métier incongru : elle range les armoires des autres, elle en appelle à la pitié du spectateur. Sa fille, Lolita, une référence direct au long métrage de Stanley Kubrick, est une adolescente hyper-sexualisée qui se ballade nue dans les couloirs de sa maison et propose des esquimaux à tout va. Dora, jouée par Frances Conroy, est une ancienne hippie qui a troqué son idéologie d’antan contre une vie d’agent immobilier pompeuse et rangée. Jessica Lange prête ses traits à Carmen, une avocate qui s’est reconvertie en « communicatrice animalière » et qui voue un véritable culte aux animaux. Elle entretient une relation ambiguë avec sa secrétaire jouée par la sulfureuse Chloë Sevigny. Enfin, Tilda Swinton qui en tête d’affiche du récent Only lovers left alive du même réalisateur, incarne Penny, une femme profondément blessée et rancunière qui offrira à Don les retrouvailles les plus brutales.
    Le cinéaste utilise avec intelligence ses décors. Ces derniers sont surchargés de détails, d’objets qui permettent de mieux caractériser chaque personnage.
    Comme à son habitude, le réalisateur ponctue son film de moments vides, de scènes où il ne se passe rien. Cela permet aux acteurs d’incarner pleinement leur personnage et de procurer au long-métrage, une lenteur enivrante, marque de fabrique du cinéma de Jim Jarmusch.

    En conclusion, Broken flowers est un road movie poétique qui s’interroge sur le temps qui passe. Une œuvre placée sous le signe de la nostalgie qui fonctionne grâce à un humour pince-sans-rire qui nous fait oublier ô combien le film est sombre et pessimiste. Un chef d’œuvre discret, et pourtant une véritable pièce maîtresse dans la filmographie d’un artiste hors norme.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 avril 2009
    Singulier, étrange, captivant, drôle, émouvant: C'est Broken Flowers...
    alain D.
    alain D.

    10 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2023
    Surréaliste ! On devrait s'ennuyer ferme avec ces plans immobiles et pourtant on s'attache à cet être pas si veule que ça puisqu'il se tapait 5 nanas en même temps ! Bon, certes, on se demande comment il les voyait assidûment vu qu'il faut prendre l'avion pour aller de l'une à l'autre ! Le film est déroutant donc intéressant et mention spéciale à la bande son de qualité !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Tout repose sur Bill Murray qui est certes irrésistible mais c'est lent, terriblement lent .... et cette fin laisse perplexe ! Un Jarmush plus accessible ou si peu !
    kioukioun
    kioukioun

    13 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2009
    Décalé avec une légère pointe de tristesse. J'ai adoré!
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