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    Othello
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    Danny Wilde
    Danny Wilde

    93 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2016
    Welles donne ici une de ses visions de l'univers shakespearien, il a beaucoup coupé la pièce, tranché, morcelé, compressé, mais respecté l'esprit du grand Will et ses dialogues étincelants. La splendeur baroque de la mise en scène contraste avec la sobriété du jeu des comédiens, où le génie de Welles éclate à chaque plan, notamment ce montage chaotique, sorte de kaléidoscope de contre-plongées, de subtils jeux d'ombres et de lumière, de perspectives architecturales... Ce film fut réalisé en plusieurs étapes, avec des bouts de ficelle, des costumes et des décors bricolés filmés dans divers pays méditerranéens parfois à plusieurs années d'intervalle, faute d'un budget réduit à peau de chagrin, mais il reste malgré tout fascinant par sa formidable machination au subtil engrenage, et la façon dont Welles fait oublier l'aspect théâtral. Le seul petit reproche vient du fait de certains comédiens, notamment l'âme noire Iago qui aurait nécessité un acteur plus charismatique et moins terne, et aussi Desdémone qui bien que très belle, reste assez fade, mais sinon le spectacle suit la lutte allégorique du bien et du mal. Bref, du génie à l'état pur, un grand auteur servi par un grand réalisateur.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2016
    Film américain d'Orson Welles, 1952
    Adaptation de la pièce de Shakespeare

    Le texte semble respecté. Un général d'armée Maure, à Venise, se marie, en cachette, avec une jeune fille (Desdémone) malgré le père de celle-ci, sénateur. Or son aide, Iago, ne veut en fait, par haine et jalousie, que du mal à son maître, et fera tout pour que celui-ci doute de la fidélité de sa jeune épouse. Il le croira. Il tue alors sa femme. spoiler: Et... (Tout le monde connaît l'horrible fin...)


    Chef d'oeuvre de Welles. Une mise en scène formidable, dans des décors étonnants, une réalisation expressionniste avec une superbe photographie en noir et blanc. Prises de vue, mouvements de caméra, angles surprenant, acteurs exceptionnels : le début du film en cela est éblouissant.
    dai72
    dai72

    122 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2015
    Un film absolument superbe dans sa dramaturgie, grâce à ses personnages et à son histoire imaginée par Shakespeare. Orson Welles est grandiose dans cette œuvre, nous montrant sa "gueule" et son talent !!
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    923 abonnés 4 842 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mai 2015
    "En te voyant, la lune se bouche le nez et le soleil se voile la face. Pourquoi es-tu née?" lance Othello à Desdémone qu'il accuse d'infidélité.
    Othello c'est le drame de la jalousie à l'état pur. Le sacrilège d'un amour souillé. Orson Welles en fait un tableau splendide. Quelle beauté des images, quelle interprétation et quel drame!! Une puissance visuelle et humaine magnifique.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    234 abonnés 2 851 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mars 2015
    Un jeu de manipulation extrême qui bascule dans la tragédie. Une atmosphère sombre et mystérieuse autour d'un général un peu tyrannique et jaloux. "Othello" d'Orson Welles est un petit bijou cinématographique, au-delà de la réalisation, toujours excellente de la part de cet immense réalisateur. Et des décors somptueux qu'il nous offre. Un film d'époque en noir et blanc qui n'a rien perdu de sa superbe et de son souffle.
    Benjamin Le Coniat
    Benjamin Le Coniat

    12 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2014
    Photo, casting, musique, décors, costumes... tout est splendide dans ce film de 1952! Un petit bémol au niveau de la mise en scène avec parfois des procédés un peu ringards. Le scénario inspiré de la pièce éponyme de Shakespeare n'a pas pris une ride: manipulation, racisme, jalousie, soif du pouvoir, vertigineux!
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2014
    Othello, général vénitien Maure, se marie avec la belle Desdemone, fille d’un riche sénateur n’approuvant pas leur union. Qu’un Maure se marie avec une noble vénitienne attise les jalousies. Iago, un proche d’Othello, va tout mettre en œuvre pour détruire ce mariage, prêt à toutes les manigances.
    Cette adaptation de la pièce de Shakespeare par Orson Welles s’est faite dans la douleur dont la faillite du producteur allongeant le tournage sur 4 années. Welles dû démontrer tout son talent de monteur : des scènes furent tournées dans deux lieux radicalement différents (studio et extérieur ; 2 pays différents) et parfois avec des années d’écart. Un travail de montage titanesque de 2 ans lui permis de composer avec toutes ces contraintes. Lui qui souhaitait faire un film avec de longs plans se retrouve avec un film haché à l’esthétisme singulier proche de l’expressionnisme allemand dans le traitement du noir et blanc et des contrastes. Ce film est donc une véritable effervescence visuelle baroque : silhouette dans la pénombre, ombres portées, perspectives déformées, contrastes exagérés,… La mise en scène aussi est virtuose : décors emprisonnant les personnages, cadrages au travers de barreaux ou derrière un voilage, alignements de colonnes de voûtes,… aucune respiration possible même à l’extérieur. Othello lui est statique et filmé en contre plongé ; Iago, lui est toujours en mouvement dans le champ et ses mouvements très chorégraphiés.
    Du talent oui, de l’ennui aussi. Même si Welles parvient à faire de cette œuvre un produit cinématographique accompli, les textes du 16ème siècle, version anglaise de plus, sont peu appropriés à un art du 20ème siècle. Pas bilingue, on entend bien la poésie des textes de Shakespeare.
    Convaincu de longue date par le talent de Welles comme metteur en scène et comme comédien ; mais le sujet de cette tragédie shakespearienne adaptée au cinéma ne m’a personnellement pas convaincue.
    7eme critique
    7eme critique

    462 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 août 2014
    Un sujet captivant qui ne sera pas mis en valeur par Orson Welles ! La mise en scène est désagréable, des plans de caméra assez pauvres, filmé très près du visage au point de ne plus voir le moindre décor, des enchaînements qui laissent à désirer, des prestations d'acteurs pas vraiment inoubliables, le classique de Shakespeare méritait une adaptation cinématographique bien plus saisissante pour mettre en valeur cette intéressante histoire de manipulation.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 juin 2014
    La combinaison de deux génies. Au début on assiste à un résumé trop rapide suivi par des actions parfois trop longues.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2014
    À la fin des années 1940, quand il veut s'attaquer à Othello, sa deuxième adaptation shakespearienne après Macbeth (1948), Orson Welles est complètement grillé à Hollywood. Il part s'établir en Europe pour retrouver l'indépendance qui était sienne à ses débuts, lors de la conception de Citizen Kane (1941). À cette époque, la RKO avait accueilli à bras ouverts (et couvert d'or) ce wonder boy du théâtre et de la radio, lui proposant de tourner un premier long-métrage de cinéma en ayant la mainmise sur tout : scénario, réalisation, interprétation, production, montage... Une liberté créatrice qui n'a pas survécu à l'insuccès public de Citizen Kane (malgré un succès critique). Et qui s'est amenuisée au fil des années, au fil des échecs commerciaux (La Splendeur des Amberson, La Dame de Shanghai...) et autres projets ruineux avortés (It's All True...). Pour Othello, Orson Welles change donc d'horizon, redevient homme-orchestre, mais peine à financer son film. Il lorgne du côté de l'Italie, de la France et du Maroc (alors colonie française) et injecte ses cachets d'acteur dans la production. Ça ira cahin-caha. Le tournage et le montage, souvent interrompus et repris, s'étaleront entre 1949 et 1952, avec toutefois une belle récompense au final : un Grand Prix au festival de Cannes 1952 (la plus haute distinction à une époque où la Palme d'or n'existe pas encore). Mais le film semble conserver quelques séquelles de ces tournage et montage chaotiques, par certains côtés un peu décousus ou elliptiques de la narration, surtout au début. Le doublage de certains interprètes (Suzanne Cloutier, Robert Coote...), la postsynchronisation des voix et l'ajout d'une musique trop claironnante n'ont pas eu non plus un effet très heureux à l'écran. Mais tout le reste est particulièrement inspiré. À commencer par la réalisation qui creuse le sillon esthétique inauguré dans Macbeth : noir et blanc très contrasté, jeux expressionnistes entre ombre et lumière, cadrages et lignes obliques, plongées et contre-plongées impressionnantes, gros plans saisissants... Bref, il y a là toute une esthétique de la déstabilisation, une belle illustration du jeu sur les apparences, sur la vérité et le mensonge, la raison et la folie. En jaillit un lyrisme puissant, notamment dans la scène initiale des funérailles, reprise à la fin. Ce lyrisme puissant doit aussi beaucoup à l'interprétation d'Orson Welles himself. Quelle tête ! Quelle voix ! Et dans un registre fourbe et scélérat ("Je ne suis pas ce que je suis"), l'interprétation de Micheál MacLiammóir, grand acteur de théâtre irlandais, n'est pas mal non plus. Les décors naturels monumentaux (la citadelle marocaine de Mogador, censée représenter une forteresse à Chypre) et les décors conçus par Alexandre Trauner ajoutent à l'ampleur de ce film qui demeure l'une des meilleures adaptations de Shakespeare au cinéma et l'un des plus beaux drames de la jalousie, ce "monstre aux yeux verts qui nargue la proie dont il se repaît".
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    37 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2014
    Mon deuxième Welles après Le Criminel que j’adore, et c’est un grand film. Je n’ai pas lu la pièce de Shakespeare, mais le film m’a donné envie de le faire, et je connaissais sommairement l’histoire d’Othello.
    C’est une tragédie shakespearienne brillante, doté d’une mise en scène juste énorme, Welles est vraiment un dieu à ce niveau-là, je ne sais pas comment il atteint un tel niveau mais c’est génial, et ce tout le long du film.
    Mais ce qui retient encore une fois l’attention, c’est Welles lui-même, qui est un putain de grand acteur, il a un charisme de fou, que ce soit ici en Othello ou bien en tant que criminel nazi il a une classe incroyable à chaque fois. Je pense qu’il peut jouer pas mal de rôles différents sans que ça choque, passer facilement de l’un à l’autre. Là, il est à la fois touchant, émouvant et profondément inquiétant, tout comme le personnage de Iago.
    Tout le film est brillant, mais le début et la fin sont particulièrement marquants. Le début, c’est cette veillée funèbre magnifique, avec une sublime musique. Et la fin, que le spectateur attend depuis le début du film (s’il connait un minimum l’histoire) n’est pas moins belle, tendue, le personnage de Welles devient de plus en plus fou, cet étranglement avec un drap qui recouvre le visage de sa femme, tel qu’on dirait déjà un fantôme, c’est une image assez extraordinaire. Surtout que la photo fait plus que flatter la rétine. Et puis toute la fin est superbe de manière générale, comme ce plan en plongée où on ne distingue dans l’obscurité que le visage de Welles, à la fois victime et bourreau.
    Y a pas à dire, Welles est un dieu, un vrai, une légende.
    Sylvain P
    Sylvain P

    301 abonnés 1 333 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2014
    Orson Welles adapte majestueusement le monument de Shakespeare. Les effets de lumière, parfois inquiétant, parfois légers, les cadrages audacieux sont la partie visible d'une mise en scène où rien n'est laissé au hasard. Un grand film pour un mythe.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 mai 2012
    Ce n'est pas la meilleur pièce de shakespeare et le traitement de Welles reste assez classique cependant le travail du réalisateur sur le noir et blanc reste de toute beauté.
    cylon86
    cylon86

    2 261 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2014
    Après avoir adapté "Macbeth", Orson Welles revient à Shakespeare pour "Othello", la tragédie bien connue du Maure de Venise qui, dévoré par la jalousie insinué dans son cœur par le perfide Iago, ira jusqu'à tuer sa bien-aimée. Le tournage fut chaotique et interrompu pour des raisons de budget. Si parfois le manque de moyens se ressent dans la manière étourdissante dont le film est monté, cette contrainte ne fait que transparaître encore plus le génie de Welles qui à court de costumes, décide qu'une scène se déroulera dans des bains turcs. Son utilisation de la lumière et de ses décors (magnifiques, tantôt immenses, tantôt étroits) est un vrai bonheur visuel et sa mise en scène nous rapproche du personnage d'Othello, nous plongeant au cœur de ses tourments. Visuellement superbe, le film témoigne une nouvelle fois du talent de son réalisateur, qui se glisse à merveille dans la peau du personnage tourmenté. A ses côtés, Michael McLiammoir compose un très grand Iago tandis que Suzanne Cloutier apporte à Desdémone son joli minois.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    18 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2010
    Iago, officier fourbe et intrigant de la flotte vénitienne, déçu de voir le général Othello lui préférer Cassio comme lieutenant, lui fait croire que sa femme est l’amante de celui-ci.
    Il faut considérer le texte et la mise en scène séparément. La pièce de Shakespeare est peu enthousiasmante : la distillation du poison de la jalousie en est l’unique ressort, les machinations de Iago, les réactions d’Othello, celles de Cassio, tout est très naïf ; l’ensemble est plutôt ennuyeux. Il est difficile de juger de la beauté du texte pour quelqu’un dont l’anglais n’est pas la langue maternelle, mais la prose paraît inégale (Your daughter and the Moor are now making the beast with two backs. - I will play the swan. And die in music.).
    A contrario, la mise en scène de Welles est superbe. Noir et blanc contrasté, jeux d’ombre, utilisation remarquable de la ville fortifiée de Mogador (Essaouira), ainsi que des remparts et de la citerne d’El Jadida, toujours au Maroc. Welles lui-même a une stature de commandeur, hiératique, inspiré ou torturé selon les moments. Iago (Michael Mc Liammoir) ne démérite pas, les autres acteurs sont plus ternes. Construction classique, excepté le flash-back initial (une technique très chère à Welles).
    Resteront en mémoire les quatre minutes d’ouverture : une saisissante séquence des funérailles, avec ses processions de silhouettes à contre-jour (technique dont s’inspirera Bergman pour « le septième sceau »). Images et musique en parfaite harmonie, pas une parole, une atmosphère dramatique ensorcelante.
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