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Caine78
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2,0
Publiée le 3 octobre 2010
Je dois reconnaitre que ce Snow Cake m'a un peu décu. Autant le premier quart d'heure démarre très fort, avec un bon dialogue entre les deux personnages du moment, et une certaine émotion qui arrive à passer. Hélas, la suite se révèle plus laborieuse, le film tombant à plusieurs reprises dans le niaiseux, parfois dans les clichés. C'est dommage, car la manière de traiter l'autisme était plutot original et fine. Toutefois, à quelques reprises dans le film, le réalisateur Marc Evans semble reprendre le controle de la mise en scène, nous offrant de jolis moments, sincères et droles. Si le film arrive également à se maintenir à un niveau honnête, c'est également grace à la preformance des acteurs, Carrie-Anne Moss signant une performance honnête, mais éclipsé par une surprenante Sigourney Weaver mais surtout Alan Rickman, magnifique comme d'habitude. Un peu décevant donc, mais tout de même très regardable.
Le duo Rickman-Weaver fonctionne à merveille dans ce film plein d'humanité, qui allie humour et émotions. La solitude et la différence sont deux sujets abordés avec beaucoup de finesse dans ce mélodrame qui je pense va devenir incontournable. A voir absolument!
Ce gâteau de neige est concocté tout spécialement pour un public en mal d'humilité et de sobriété. Sous les traits d'une autiste de haut niveau, S. Weaver interprète remarquablement une mère authentique, dont le deuil qu'elle est "censée" porter suite au décès de sa fille, ne semble l'atteindre. Puis vient s'ajouter A. Rickman qui, quant à lui, campe un père plein de remords venant juste de sortir de taule, et dont la suite des événements ne fait qu'enchérir une culpabilité qui lui est déjà à fleur de peau. Voilà quelques ingrédients de ce film qui se révèle être d'une richesse rarement rencontée. La modestie, la simplicité, la pudeur de cet enchevêtrement de vies nous donnent chaud au coeur. A voir dans l'absolu.
Un film tout en tendresse, sensible sans sensiblerie. Une vraie amitié dans la différence. Le jeu des acteurs est si bon qu'on sort complètement du film pour le vivre comme une réalité. A voir absolument.
Un nouveau film indépendant passionnant sur nos écrans. Un de plus qui passe inaperçu alors qu'il recèle des trésors d'émotions simples et pures. Sans jamais s'apitoyer ou se laisser aller au pathos, Marc Evans filme des personnages décalés, tous marqués à des degrés divers par la vie. De ce concentré de souffrances humaines, il tire un film étonnament drôle et enlevé. Certes, l'ambiance est assez lourde, mais tous les événements tragiques sont vus par les yeux de personnages hors norme, leurs réactions sont généralement inattendues, d'où le rire. Au passage, le cinéaste se place du côté des marginaux et de ceux que la bonne société rejette d'ordinaire. Le tout est magnifiquement joué par une Sigourney Weaver sans maquillage et un Alan Rickman toujours parfait pour interpréter les anglais coincés. Un grand bravo, donc pour ce film frais et intellignet. Coup de chapeau pour le "snow cake" du titre - mais motus et bouche cousue.
Alex (Alan Rickman) débarque à l’aéroport de Timmins (Ontario) et se rend en voiture à Winnipeg (Manitoba), à 1458 km. Dans un restaurant, il rencontre Vivienne, une jeune femme qui fait de l’auto-stop pour rentrer chez sa mère à Wawa. Solitaire et taciturne, il se laisse convaincre de la prendre dans sa voiture (il y a 331 km entre Timmins et Wawa, proche du lac Supérieur). A proximité de Wawa, la voiture est percutée par un camion et Vivienne est tuée sur le coup. Alex, indemne, se rend chez sa mère (Sigourney Weaver) pour lui marquer sa sympathie et compassion. Cette dernière semble peu touchée par la mort de sa fille car elle est autiste. Il reste quelques jours chez elle, le prétexte étant d’être là pour sortir les poubelles lors du prochain ramassage car la mère s’y refuse. Sigourney Weaver campe une adulte autiste très réaliste (le fils de la scénariste, Angela Pell, est autiste) avec ses maniaqueries, son goût du rangement et de l’ordre, refusant toute intrusion dans sa cuisine et ses crises de nerfs pour des raisons futiles. spoiler: Elle aime se rouler dans la neige et en manger, lui procurant même un plaisir orgasmique ! D’où le titre (gâteau de neige). Alex fait la connaissance de ses parents (partis en randonnée) et du voisinage (dont une voisine, exclue par la communauté, en raison de ses mœurs libres). Peu à peu, on découvre Alex : il sort de prison, ayant tué, involontairement, le chauffard qui a tué son fils ; il se rendait chez son ex-femme. Son frère, homosexuel et « trader » à la Bourse le hait. Un film très émouvant, sur le fil du rasoir, sans pathos, ni voyeurisme et qui doit beaucoup aux 2 interprètes principaux (âgés respectivement de 60 ans et 57 ans). .
Un film sur l'autisme très touchant porté par une superbe Sigourney Weaver dont le jeu est parfaitement juste et un Alan Rickman épatant de sobriété. Quelques scènes vraiment magnifiques, d'autres passages plus faciles. Une découverte intéressante et troublante.
Voilà la petite surprise de la semaine:"snow cake" est un film sur le quel règne un souffle de liberté et qui traite de thèmes difficiles comme le deuil ou la culpabilité,et ce avec une grande intelligence.Sans être un immense film,ce gateau de neige est délicieusement campé par un duo d'acteurs formidables(Sigourney Weaver est épatante,Alan Rickman émouvant),et des seconds rôles recherchés.La mise en scène n'est pas d'une grande originalité,le scénario non plus mais l'effet dramatique fonctionne durant tout le film grâce à une grande sincérité de coeur et un refus de surenchère remarquable pour un mélo.Même si Marc Evans prend parfois un peu trop son temps,cette histoire dure et touchante arrive à marcher,malgré des imperfections d'image(le grain est vraiment laid),mais un beau travail sur la construction des plans et des scènes réellement comiques(inoubliable le coup du Scrabble!) et émouvantes.Belle b.o.,beau jeu d'acteurs,maitrise du sujet,développement intelligent...bref,c'est réussi,pas inoubliable mais largement regardable et surtout très agréable.Comme quoi,on peut encore faire de belles choses aujourd'hui au cinéma...
Une jeune auto-stopeuse meurt dans un accident de voiture.Le conducteur se rend chez la mère de la victime, or cette maman est autiste... Delà un savoureux échange émotionnel dont le spectateur est le témoin muet, troublé. De merveilleux dialogues. 1 kilo de cerises à celui qui ne verse pas sa larme.
Un beau film un peu mélo (mais ou est le mal ?), qui illustre de belles et douloureuses rencontres dans l'athmosphere cotoneuse d'un canada enneigé. Le scénario est bon sans être extraordinaire, mais c'est pour les acteurs que cela vaut le déplacement. Sigourney Weather se tire très bien d'un rôle... pas évident, dirons nous, et Alan Rickman use toujours de son charisme et de son jeu très juste pour éviter de tomber dans la caricature du cinquantenaire paumé. Les acteurs arrivent à rester très sobres, et l'on sent un réelle complicité, un réelle implication. La sauce prend et les émotions passent extraordinairement bien. La BO est très bonne et rempli bien son rôle. Un film que l'on oublie pas une heure après être sorti de la salle. A voir.
superbe. Quelle actrice! Elle a fait un travail incroyable et le film tient sur sa performance beaucoup mais les autres acteurs sont aussi bon. C'est simple mais ça fonctionne, il n'y a pas besoin de beaucoup d'effets pour faire un beau film. Les personnages sont passionnants. Vraiment bien
Au premier abord, Snow Cake pourrait ressembler à un mélo classique dont le scénario est chargé de pathos. Eh bien non car en creusant un peu on peut constater que ce petit film indépendant est loin d'être larmoyant et est plein de qualités et de potentiel à revendre. L'histoire c'est celle d'Alex, un quinquagenaire britannique qui lors d'un voyage en Ontario rencontre Vivienne une exhubérante jeune femme. Il la prend en stop, ils ont un accident, Vivienne décède alors qu'Alex s'en sort indemme. Tourmenté par la culpabilité Alex se rend à Wawa chez Linda la mère autiste de Vivienne. Il s'installe chez elle et au passage rencontre la voisine de Linda, Maggie. Snow Cake parvient à convaincre et à toucher mais il doit aussi à l'interprétation toute en retenue de ses acteurs. Linda est remarquablement bien interprété par Sigourney Weaver. Son interprétation est sobre mais toujours pleine de sincérité. Elle est même touchante dans le rôle de cette mère qui se retrouve confrontée à la réalité de la mort de sa fille seule personne qui la comprenait. Alan Rickman est trés convainquant dans le rôle d'Alex. Il évite la carricature du quinqua un peu perdu. Carrie Anne Moss est excellente en Maggie, rôle qui prend de l'envergure tout au long du film! Marc Evans a réussi avec Snow Cake, un film émouvant, sobre parfois touchant parfois drôle mais qui se révèle ne jamais être larmoyant contrairement à ce que l'on pourrait penser. Cette production indépendante est discrète et sobre mais totalement efficace. Une trés bonne surprise.
Snow Cake est un beau film, émouvant, dans lequel Sigourney Weaver tient plutôt bien un rôle de composition. C'est une histoire sur l'acceptation de la différence, sur la tolérance d'où tout un chacun sortira grandi, avec un nouveau regard sur l'autre.
Un jolie conte de Noel pour adulte qui se veut mature et original. Marc Evans nous signe un mélodrame pleins de bons sentiments qui ne sonne jamais faux. Cependant "Snow cake" fait parti de ces films qui suivent le mouvement d'une mode qui se veut indépendante tels un troupeau qui suivrait un meneur de tête, et si sur la plupart de ses rebondissements le film fait mouche, on lui repprochera d'être un peut vain et de s'enfoncer trop facilement dans des scènes vides de sens pseudo-intelligentes comme la scène du loto imaginaire, voir même le fameux "snow cake", métaphore dont je n'ai pas du saisir la signification... On se souviendra surtout du film pour les prestations (de plus en plus rares) d'Alan Rickman et de Sigourney Weaver, deux acteurs en or pour des rôles en or. Un film beau et dégoutant à la fois: la scénariste semble avoir crue être obligée de faire régner sur le film un climat glauque où tous les personnages seraient des sortes d'anges sales (prostitués, flics verreux, ex tolards) de façon à dire "la vie est belle, mais faut pas exagérer!". Un très bon film qui a le défaut de ne pas faire dans l'originalité et de nous laisser un sale goût sur la langue en sortant de la salle. Peut-être le goût que nous laisserait un gateau à la neige...
S'il est vrai Snow cake demeure discret, c'est pourtant un film qui est des plus savoureux. Un des plus beaux rôles de Sigourney Weaver. Le film est touchant et juste. Snow cake "effeuille" délicatement les sentiments humains. Le passé, le présent, le futur... L'amour, la mort, la vie... Tout en retenu, ce film est un hymne à l'autre, à la relation avec l'autre... à l'importance des choses. Je le conseille très vivement.