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    La question humaine
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    134 critiques spectateurs

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    Bpirotte456
    Bpirotte456

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2021
    Très bon film qui abordent simultanément et avec lucidité différents aspect de la société française à travers le parcours d'un DRH ordinaire.
    Ne pas tenir compte des critiques de certains, ce film français qui s'adresse surtout à la sensibilité vaut la peine.
    Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas un effet spécial toutes les 10s que c'est un film intellectuel...
    Je crains qu'à force de donner du foin à manger aux spectateurs, ils ne deviennent parfois des ânes paresseux.
    :)
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 382 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 mars 2021
    La question humaine doit être l'un des films les plus ennuyeux, irritants et absurdes que j'aie jamais vus. Il n'a d'égal que deux ou trois autres films que j'ai failli abandonner il y a de nombreuses années. Il n'y a pas d'intrigue, il n'y a pas de développement des personnages, il y a une musique et des angles de caméra irritants, il y a des dialogues grandiloquents, il y a des séquences idiotes et des scènes sans intérêt qui s'éternisent et s'éternisent. Je suis un homme adulte qui apprécie l'art sous toutes ses formes et je ne me considère pas comme opposé aux films artistiques profonds et philosophiques bien au contraire. Mais ce film n'est rien de tout cela. Alors que je regardais péniblement l'ennui s'est transformé en colère pure et simple à l'idée de gaspiller deux heures de ma vie avec ca. Et croyez-moi il m'est arrivé de perdre du temps mais ici c'est tout simplement trop. Je suis presque embarrassé non pire que ca furieux d'être resté assis pendant tout ce temps a le regarder sans aucun résultat...
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    169 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 janvier 2020
    Le film est froid comme la mort et n'en finit pas. On n'en voit jamais la fin. Un scénario rebutant, amphigourique et anti cinématographique. Une réalisation disloquée incapable de produire le moindre rythme et ignorant, par là même, ce qu'est le montage. Des comédiens si méprisés qu'on ne les voit pas et qui traversent le film comme des zombies. Ils sont téléguidés et ont un mal fou à se détacher de cette fiction poisseuse où ils se sont empêtrés.
    Ismael
    Ismael

    63 abonnés 172 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 septembre 2018
    Avant toute chose et contrairement à ce que la bande annonce peut laisser penser, ce film ne traite absolument pas du monde du travail, si ce n'est comme simple cadre ou décor pour son histoire. Il s'agit plutôt d'une sorte de réflexion historique et métaphysique sur les parallèles entre le régime nazi et le monde de l'entreprise d'aujourd'hui.
    Un objectif ambitieux donc, sauf que rien n'est vraiment à la hauteur. Pour commencer c'est lent, terriblement lent et vide. On voit à plusieurs moments des plans fixes qui durent de longues minutes (sur une rue ou encore un gitan en train de chanter), sans qu'elles n'apportent rien au film. Sans oublier de nombreuses scènes (comme celle de la rave) sans rapport avec le reste de l'histoire.
    Mais le plus gros défaut du film c'est que absolument tout sonne faux.. L'entreprise semble tout droit sortie d'un film de science-fiction et les dialogues manquent complètement de spontanéité et de vérité ce qui rend très difficile l'identification aux personnages et aux situations.
    Quant à Mathieu Amalric, qui est par ailleurs un très bon acteur, il semble ici figé dans dans une impassibilité toute bressonienne, ce qui le rend plus inexpressif qu'autre chose.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2017
    Pour couvrir La question humaine, Nicolas Klotz convoque un joli casting dans lequel Mathieu Amalric et Michael Lonsdale livrent, à nouveau, une belle prestation. La narration extrêmement exigeante s’appuie par instant sur une voix off quelque peu explicative. Le récit, possiblement trop long et au rythme paisible, ménage quelques « entractes » musicales et/ou chantées. Ce schéma narratif déjà austère est mis en images sous une photographie et des éclairages peu soignés, de nombreuses scènes apparaissent ainsi sombres. Avec de telles caractéristiques, La question humaine trône en bonne place parmi les films monolithiques auxquels le spectateur n’a que deux alternatives : l’adhésion ou le rejet en bloc.
    Dans ce film comptable où les hommes sont des « unités », il est affaire de psychologie sur fond de faits historiques graves convoquant notamment l’Ordre noir allemand. D’étrange, le film devient troublant quand un parallèle est tiré entre un passé révolu (Shoah) et des faits des plus contemporains. À ce stade, la question (humaine) devient programme et pas uniquement d’un point de vue sémantique. L’interrogation dérange alors la conscience du spectateur qui se perdra définitivement dans un ultime fondu au noir qui masquera des images racontées en voix off. Des images que nous n’aurions sans doute pas su ou pu regarder.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 février 2017
    Un film prétentieux avec des acteurs, pour la plupart mauvais, qui n'articulent pas et rendent le film encore plus incompréhensible qu'il ne l'est déjà; des plans sans aucune originalité et un scénario qui se veut provocateur mais qui, en réalité, se perd dans des histoires ridicules qui ne sont pas achevées. Bref, un très mauvais film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 janvier 2017
    La Question Humaine, c'est un film sur la responsabilité de l'individu, sur l'immense responsabilité des actes de l'individu dans l'océan de la vie sociale.
    Klotz n'y va pas avec le dos de la cuiller. Il nous visse face à notre responsabilité individuelle écrasante, face aux plus simples de nos choix, que nous voulons bénins, couverts des œillères de notre innocence de non décisionnaires, ces petits choix desquels nous n'imaginons même pas qu'ils puissent participer à ce que nous exécrons. Ces petits actes de tous nos jours bien proprets, qui enfoncent chaque jour leur coin pestilentiel dans la beauté du monde bien pensant. Au gré de l'addition de petits riens, de petits actes en petits actes, naissent les monstres de l'Histoire. Par la démission de responsabilité de l'individu lambda. Je ne suis pas responsable, mes actes sont insignifiants, ils ne peuvent pas porter le monde à sa perte. Pourtant au bout, tout au bout de la chaine, il y a des génocides avérés.
    Suite à ce film, on se met à réfléchir de manière aiguë à la portée réelle de chacun de nos gestes. Un film fort, d'une qualité plaçant Klotz dans le club réduit des plus grands cinéastes. Un film à montrer à tous, pédagogique, révolutionnaire des âmes et des comportements.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 25 février 2015
    film qui commence bien. Problème, au bout d'une heure on a l'impression de tourner en rond et on ne voit rien arriver de nouveau! Une heure et demie aurait été largement suffisant.
    LesGouttesDuTemps
    LesGouttesDuTemps

    3 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 avril 2014
    Au secours ! A côté de ce Monsieur Klotz ultra-prétentieux verbeux et (pour tout dire) chiant, Desplechin prendrait presque des allures de Jean Girault tournant "Le gendarme de Saint-Tropez" avec Louis de Funès. Insupportable de pédanterie, parsemé d'interminables scènes-alibis n'ayant qu'un très lointain rapport avec la (très mince, soit dit en passant) intrigue, ce film est une catastrophe cinématographique. Tout celà au service d'une idéologie très douteuse (voire nauséabonde), à savoir que le capitalisme est moralement équivalent à la doctrine nazie ou, pour l'exprimer autrement, qu'un dirigeant de multinationale se situe moralement sur le même plan que Hitler. Ce type d'ineptie est très "tendance prout-prout-ma-chère", mais n'en demeure pas moins une ineptie. A fuir.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 18 octobre 2013
    Cela commence comme une critique à demi-mots du capitalisme et de ces multinationales qui font disparaitre les individus derrière leurs simples fonctions de rentabilité. Puis le tout se précise en allant s’aventurer du côté thriller : à savoir un patron qui confie à un de ses cadres une mission secrète visant à étudier sa côte auprès des salariés mais le tout se complique quand l’individu devra mener son travail sur deux tableaux car aussi indicateur de « putschistes » prêts à déloger le patron de son trône car le suspectant de folie contre-productive. Un lourd secret semble d’ailleurs entouré ce chef. Apparemment ambitieux ce film se perd dans les dédales de son intrigue et finit par nous entrainer vers une commémoration de la Shoah sans que l’on comprenne comment on en est arrivés là. Par ailleurs le grand accent mis sur le pathos finit par dénaturer complètement le propos initial. Un coup d’épée dans l’eau.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 octobre 2012
    A la lecture des critiques, je me suis dit que "La Question Humaine" allait me réconcilier avec le cinéma d'auteur français, après la purge de "Charly" : un drame psychologique mâtiné de fantastique dans le monde de l'entreprise, à mi-chemin entre "Une étrange Affaire" et "Ressources humaines", voilà qui était alléchant.

    Le générique se déroule avec comme fond un long travelling en plongée sur des numéros de places de parking, dont la signification est claire : dans le monde de l'entreprise, on n'est que des numéros, voire pire, des matricules. Puis en voix off, celle si reconnaissable de Mathieu Amalric, le narrateur raconte au passé son métier de psychologue dévoué à cette nouvelle culture patronale dont l'unique objectif est de faire des cadres des chevaliers d'entreprise, au moyen de séminaires de dynamique de groupe où des participants en arrivent à pleurer comme des enfants, alors que défilent à l'écran des images de costards noirs alignés le long d'urinoirs.

    Lumière dure, tombant en trappe, décors froids, pas si éloignés des locaux de la statsi dans "La Vie des Autres", jeu sur la profondeur de champ, découpage du cadre par des portes vitrées, des fenêtres, "La Question Humaine" est formellement aux antipodes de "Charly": tout est soigné, avec une utilisation assumée des moyens du cinéma. Pourtant, 2 (longues) heures et demi plus tard, le résultat est le même : une salle désertée par plus d'un tiers de ses spectateurs, et un ennui doublé d'une gêne qui tourne vite à l'agacement.

    Le jeu de chat et de souris entre Lonsdale et Kalfon (déjà présent il y a 26 ans dans "Une étrange Affaire") suscite d'abord l'intérêt, tout comme l'interpénétration et l'opposition entre musique et économie. Quand Simon égrène la longue liste d'actes pourtant anodins de Jüst (il est resté une heure dans sa voiture sur le parking, il a refusé de prendre les appels pendant une matinée), mais dont la mise bout à bout esquisse un portrait inquiétant, on prend le parti du directeur général ; mais quand celui-ci convoque Simon au milieu d'une soirée et lui demande pourquoi il est allé dans la salle des archives, on comprend que le comportement de chacun est épié, et que tous constituent des dossiers avec une frénésie digne de Clearstream.

    Le délabrement de Simon, d'abord imperceptible, puis de plus en plus éruptif, correspond à un délabrement du processus narratif : étirement de certaines scènes (un flamenco de 8 minutes, et hop, on enchaîne avec un fado, ou une rave interminable), alors qu'au contraire certaines péripéties importantes sont montrées de loin, inaudibles, coupées de toute chronologie.

    Et puis on comprend que tout ça n'est qu'un prétexte à étayer la thése de Nicolas Klotz : "La Shoah est un des actes fondateurs de la modernité, elle a révélé la part maudite de la société industrielle. Elle en fait organiquement partie." A l'élimination méthodique des juifs ukrainiens correspond l'application aveugle d'un plan social ; aux camions à gaz des nazis, font écho les camions passés au détecteur de présence par les douaniers de l'espace Schengen.

    Du coup, on comprend pourquoi la multinationale est allemande : ce n'est pas pour illustrer la mondialisation multipolaire, mais juste pour recycler le vieil axiome : boche = nazi ; et tant pis si on n'est plus à l'époque des "Enchaînés" ou de "Marathon Man", on bricole les nazis de la deuxième génération, ou la réinvention du péché originel. Peu importe que la greffe de ce lien sur l'intrigue initiale soit terriblement capilotractée, de toute façon ça fait un bon bout de temps qu'il n'y a plus d'intrigue.
    Assimiler l'horreur académique à la Shoah est au mieux un raccourci extrêmement simpliste, au pire une entreprise de banalisation du génocide. Moralement ultra contestable, cette théorie achève de faire voler en éclat une narration déjà bien mise à mal. Mais bon, du moment que Le Monde, Les inrocks et Les Cahiers du Cinéma ont aimé...

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Gonnard
    Gonnard

    214 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 mai 2012
    A la fois pamphlet sociétal et réflexion sur la mémoire de la Seconde Guerre mondiale, "La question humaine" séduit par son projet ambitieux. L'association des deux thèmes, qui respire l'idéologie gauchiste à plein nez, peut choquer mais elle s'avère incontestablement originale. Merci donc au roman que je me ferai un plaisir de lire. Seulement voilà, le film se noie dans un océan d'ennui. "La question humaine", c'est 2h15 de déballage pseudo-intellectuel qui tourne en rond et qui finit par écoeurer. Nicolas Klotz réalise visiblement un film pour le club du 3e âge de la commune de Chichignan-les-Oies. Michael Lonsdale a beau être là, tant de mollesse ne peut qu'exaspérer le spectateur. En outre, la lecture in extenso de rapports nazis sur les l'usage du gaz carbonique pour les camions finit par rater l'objectif initial. Passé le choc initial, l'oreille s'insensibilise progressivement jusqu'à devenir sourde. Dommage, le sujet méritait meilleur traitement.
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    26 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2012
    question de Langage - technique d'évacuation - orchestre fantôme - sa voix quand elle chante
    Rik13
    Rik13

    21 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 novembre 2011
    « La question humaine » est un film prétentieux et soporifique, le genre de film qui se pare d’un classicisme chic pour mieux masquer un vide sidéral du point de vu cinématographique. Une narration qui fait du surplace du fait de séquences qui s’étirent à l’infini, des dialogues assommants, une froideur à vous glacer un esquimau sur place. Tout ceci paré d’une mise en scène paresseuse, d’une interprétation sans saveur malgré la présence de Mathieu Amalric et Michael Lonsdale, et d’une photographie glacée dans des nuances gris bleu qui accentuent le côté impénétrable du récit. Le sujet du film était pourtant séduisant, une chronique de l’univers des grands groupes industriels et des perversions du néo-libéralisme. Mais le traitement qu’en a fait Nicolas Klotz est tellement artificiel et pompeux que ceux qui ont tenu jusqu’au bout des 2h20 ont bien du mérite (j’ai personnellement lâché au bout de 1h10, déjà une belle performance). A la vue des critiques dithyrambiques qu’en a fait la presse spécialisée, on reste dubitatif tant le fossé avec le ressenti du spectateur lambda est immense. « La question humaine », c’est le summum du cinéma intellectualisé : lugubre, ennuyeux et désespérant de suffisance. Consternant !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 octobre 2011
    Un film puissant ! Contrairement à de nombreuses critiques positives ou négatives je ne vois pas dans le "monde de l'entreprise" et la Shoah les thèmes principaux du film. L'axe autour duquel tout s'articule serait plutôt le corps. Le corps et ses sécrétions, le corps et ses désirs, le corps et ses souffrances, le corps et ses plaisirs... mais aussi le corps et son contrôle par le pouvoir, son assujettissement, sa mise en conformité planifiée, hygiéniste, soumis, souvent nié au profit d'une pure activité cérébrale. En ce sens la dimension intellectuelle de l'œuvre est très réduite. C'est moins un film à comprendre qu'un film à saisir sensiblement, avec la chair, à expérimenter, et d'abord par notre condition de spectateurs, corps agencés en quinconce, rivés aux fauteuils du cinéma, immobiles, passifs.

    Le "monde de l'entreprise" prend sa place en tant que dispositif prééminent de cet assujettissement, le travail comme LE moyen actuel de contrôle et de calibrage des corps, le plus puissant, le plus répandu. Le parallèle avec la Shoah (bien que découlant d'une méthode un peu ambigüe et critiquable) ne sert qu'à mettre en relief cette réalité présente. Il montre le phénomène comme une constante historique, une nécessité pour TOUS les pouvoirs, de contrôler, punir, calibrer les corps, exterminer ce qu'ils contiennent de vivant et de subversifs. L'exemple de l'holocauste étant certainement le plus connu, le plus significatif pour tout le monde, le plus parlant.

    Pour ce qui est de la forme du film, je trouve qu'elle sert assez bien le fond. On trouve le temps long à certains moments (mais n'est-ce pas un reflet de la réalité qui veut être représenté?), les cadrages sont parfois un peu spéciaux, ce qui torture l'espace dans lequel se déroulent les dialogues (mais n'y a t'il pas un parallèle à faire avec la déformation, la mutilation des corps ?). Au final, c'est un film plutôt réussi, original. Un film politique comme j'en avais pas vue depuis longtemps. On aimerait juste un peu plus de vie, de joie d'affirmation, de positivité. La vie ne se réduit pas à ce vide, à la superficialité débile d'un cadre, à l'horreur du pouvoir...
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