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    Il était un père
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    4,2
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    32 critiques spectateurs

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    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2024
    Réalisé pendant la guerre, "Il était un père" souffre du discours spartiate et moralisateur de ce père (trop ?) exemplaire. Sa relation avec son fils unique est pourtant belle, l'amour et le respect que chacun témoigne à l'autre au fil des années sont aussi exclusifs qu'émouvants. Ozu dépeint la séparation des deux êtres avec une vérité et une humanité bouleversantes, aidé par l'interprétation des comédiens, dont l'immense Chishû Ryû, comédien indissociable de l'oeuvre du maître.
    Nonobstant, on peut être fatigué par cet excès de patriotisme et cette exhortation à accomplir son devoir, quel qu'il soit, même si on devine que le cinéaste a eu peu de marge de manoeuvre dans l'écriture de son scénario. Restent de nombreuses séquences où l'intimité d'un père et d'un fils, marquée par la pudeur, aura rarement été aussi bien filmée.
    Muriel F.
    Muriel F.

    46 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2023
    Une histoire intimiste entre un père et son fils au cours du temps. Le choix radical du père qui quitte son métier et sa région suite à un drame, et l'adoption totale du fils pour le projet de son père qui suis aveuglément tous les préceptes de son père. Un amour sans effusions et sans démonstrations mais sincère filmé avec des plans fixes dignes de photos de maîtres en N&B. Les acteurs se meuvent doucement dans ces cadres familiers de scènes ordinaires qui nous plongent dans un monde aussi lointain que particulier. Un autre monde distant de nos quotidiens actuels et qu'Ozu offrit comme un poème et qui nous fait revivre aujourd'hui la saveur surannée de cette époque. A voir !
    sylvainlb
    sylvainlb

    15 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2022
    une analyse qui me semble très intéressante par jean Douchet(cinéaste, critique) à propos du film d'Ozu : "il était un père"; il s'agit de jean douchet que vous pouvez trouver en cherchant sur internet (comme la charte m'interdit de mettre un lien)
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2021
    Un très très beau portrait de père. Encore une fois, on y voit le sacrifice d'une vie avec le fils qui voudrait vivre avec son père mais ce dernier le sermonne. "Tu as une mission à accomplir". Le travail avant tout. Un très bel équilibre entre l'enfance et l'âge adulte.
    Le jeune est totalement incapable de prendre la décision au-delà de l'idée du père et la fin résonne comme un effondrement. Car il avait tant l'espoir d'une nouvelle vie dans la vieillesse. Être là pour lui et à ses côtés.
    Henrico
    Henrico

    134 abonnés 1 268 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 septembre 2020
    La mauvaise qualité de la bande son dans laquelle on peut actuellement voir ce film n'est pas la seule responsable de l'ennuie qui m'a alourdi les paupières durant la projection. L'aspect ultra intimiste de l'histoire, la psychologie des deux personnages principaux axée essentiellement sur des dialogues, l'absence d'action, le manque d'intérêt d'Ozu lui-même pour dévoiler la psychologie de ce fils et du personnage féminin, n'ont pas suscité chez moi un grand enthousiasme. Reste l'intérêt d'y déceler comme dans toutes les oeuvres d'Ozu, les particularités de la culture nippone de l'époque: ici, le culte de la modestie et le respect des anciens tant au sein de la famille que dans le milieu scolaire. A faire regarder en boucle aux enfants désobéissants et aux élèves réfractaires d'aujourd'hui.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 octobre 2019
    Cinéaste du temps qui passe à travers l'observation minutieuse et distanciée de la vie de ses contemporains via le prisme des relations familiales, Yasujiro Ozu réalise avec "Il était un père" son film le plus personnel qui était aussi son préféré. Le scénario du film avait été rédigé en 1937 juste avant qu'Ozu ne soit mobilisé durant vingt mois en Chine pour la Guerre du Pacifique. Entre temps, la censure avait fait son œuvre et le cinéma devait désormais se plier à des règles strictes d'écriture visant à renforcer le patriotisme. Ce n'est qu'en 1942 qu'il accepte de retoucher le premier jet du scénario pour se conformer aux codes en vigueur. Peu importe en réalité, l'essence du film reposant sur la relation indéfectible qui unit un père à son fils par-delà les différences de points de vue et les aléas de la vie. Ozu parle en réalité de lui-même qui comme le jeune Ryohei (Shuji Sano) a été éloigné une dizaine d'années de son père resté à Tokyo pour son travail de grossiste en engrais pendant qu'il poursuivait ses études à Kyoto. Shuhei (Chishu Ryu), professeur de mathématiques dans un collège de province élève seul son jeune fils depuis la mort prématurée de sa femme. Homme de rigueur et de principes, il s'adonne avec application à sa mission d'enseignant dans laquelle il puise la force pour surmonter le deuil et le poids moral de l'éducation de son fils. La mort accidentelle d'un de ses élèves lors d'un voyage de fin d'année bouleverse profondément la confiance en soi de Shuhei qui se sentant indigne de la mission qui lui a été assignée, renonce à son métier, décide de partir seul à Tokyo et d'envoyer son fils au collège à Ueda. Se sentant orphelin une deuxième fois, le jeune Ryohei accepte difficilement cette décision unilatérale que son père tente de lui faire accepter en jouant un peu lâchement de son autorité à partir d'un discours éducatif assez peu mobilisateur. Père et fils suivront désormais deux routes séparées entrecoupées de rares retrouvailles qui seront autant de bonheur rempli de la joie toute simple d'être ensemble réunis lors d'une partie de pêche, d'un repas ou d'un bain au sauna. Le souhait de rapprochement régulièrement exprimé par le fils qui ne sera jamais réalisé sera la seule pointe de discorde au sein d'une relation empreinte de respect mutuel mais aussi du maintien de la hiérarchie entre le père et son fils. Réaction plutôt paradoxale, le désir d'indépendance surtout dans les sociétés occidentales étant le plus souvent exprimé par les enfants vis-à-vis de leurs parents. Chez Ozu, derrière le conformisme social et la placidité de façade, les sentiments intenses et tumultueux se traduisent souvent par une mise à distance physique kilométrique importante entre parents et enfants ("Le fils unique", "Voyage à Tokyo"), résultat d'une désertification des campagnes probablement mais aussi peut-être réaction à la pression trop grande que fait peser sur les épaules de chacun le poids de l'institution familiale japonaise. Ozu dont la caméra laisse le temps au temps, parvient à saisir l'indicible qui se lit autant sur les visages que dans les attitudes et les gestes anodins qui règlent nos vies. Il ne se passe objectivement rien dans les films d'Ozu et pourtant rien ne peut nous décrocher de l'écran, émerveillés que nous sommes d'observer la vie qui passe. Mais le miracle des films d'Ozu c'est aussi l'illusion charmante d'une poésie qui parait naitre de l'observation du spectateur autant que du savoir-faire du metteur en scène. Cinéaste unique dans l'histoire du cinéma mondial, Ozu s'est peut-être approché par une autre voie, plus prosaïque, de "l'art cinématographique", obsession chère à Robert Bresson.
    Scorcm83
    Scorcm83

    88 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2017
    Film visionné il y a un long moment. Je me souviens avoir apprécié certaines parties mais avoir été tout de même assez rebuté par la lenteur exacerbée du film. A revoir dans de bonnes conditions.
    Acidus
    Acidus

    618 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 février 2017
    Du Ozu pur jus. Nul doute que ceux qui apprécie le cinéaste japonais seront séduit par "Il était un père". Dans ce dernier, on retrouve sa marque de fabrique avec ces plans fixes au ras du tatami et ses histoires faisant la part belle aux relations familiales sur fond du contexte social de l'époque. Personnelement, son cinéma m'ennuie notamment à cause d'une intrigue creuse et vide et du manque de caractère des personnages. Son style épuré n'arrange pas les choses...
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 octobre 2016
    Ce film admirable d'Ozu est liè tout entier à son histoire personnelle! Les choses que l'on voit très clairement dans l'histoire en terme de parti pris narratif, c'est une grande dèfiance à l'encontre de la pèripètie! Dans "Il ètait un père", le cinèaste japonais s'est totalement concentrè sur cette relation père / fils! Jamais Ozu ne s'èloigne de ses deux personnages interprètès superbement par Chishū Ryū et Shuji Sano! Ozu ne les èdulcore pas, ne les affaiblit pas, ne les minimise pas du tout! Dans cette oeuvre, il va jusqu'au bout des choses et chacun est à sa place! Qu'est-ce que c'est un père ? Qu'est-ce que c'est la filiation ? Comment transmet-on les valeurs, les goûts ou les passions telle que la pèche par exemple ? L'image du sacrifice du père ou les diffèrentes ètapes de la sèparation sont des rebondissements tragiques à jamais dans les mèmoires avec pourtant une fin belle et parfaite : spoiler: le père et le fils passent enfin une semaine ensemble et c'est un trèsor pour que le fils continue à vivre pour le reste de sa vie!
    Ce qui fait la marque d'un grand cinèaste, c'est aussi l'ouverture quasi infinie de cette espace pour chaque spectateur qu'il soit japonais, amèricain ou europèen! Grâce à ce choix stylistique, le public va pouvoir alimenter sa propre rèflexion ou douter de ses propres idèes sur la relation père / fils! Et ça c'est sublime...
     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2014
    Yasujirô Ozu signe un beau film sur les relations père-fils, en filmant les habitudes, la séparation et les retrouvailles entre Shuhei et Ryohei. La première demi-heure est magistrale avec un montage d'une grande précision et des moments particulièrement intenses et émouvants. La suite est plus répétitive, due certainement au fait que le cinéaste ne traite cette relation que par le thème du temps qui passe. Néanmoins, la fin est superbe, à la fois sobre et pudique. Un film qui dit beaucoup des mœurs et de la culture japonaises.
    CrazyMox
    CrazyMox

    2 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2014
    Ce film est d'une beauté exceptionnelle. On y voit le Japon traditionnel, sans artifice. Filmé de manière très sobre mais envoûtant littéralement le spectateur avec la force du lien entre le Père et le Fils, le tout avec pour décor le Japon traditionnel des années 40. Un film qui rend humble et nous pousse à l'admiration.
    Hannoy
    Hannoy

    5 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mars 2014
    Épuré à souhait, sans faux-semblant. La version remastérisé est lamentable, elle gâche tout le film!!(!)
    Teresa L.
    Teresa L.

    14 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mars 2013
    Magnifique, génial, sobre et sans exhibition. A partager indéfiniment.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 janvier 2013
    Le film japonais le plus vieux qu'il m'as
    été donné de voir mais j'avais l'impression qu'il était plus récent que "Tokyo Story" mais passons. Le film se base sur les vieilles traditions japonaises et le respect familial. On retrouve un père qui fait tout pour que son fils réussisse, donc ils ne se voient peu, voir presque pas. On retrouve un film touchant mais on n'est pas assommé par des sentiments exagérés ou une musique qui est soûlante. On est dans le simple et le direct, ce qui se fait de mieux dans le cinéma. Il a été réalisé pendant la deuxième guerre mondiale, ce qui pourrait expliqué le fait que les protagonistes sourient tout le temps! La qualité
    est bonne, comme le son.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2013
    Un film épuré, sans artifice dramatique, fondé sur les valeurs familiales nippones : sacrifice des parents, respect des enfants, prépondérance de la réussite sociale sur la dimension affective. La relation entre le père et son fils, tout en frustration d'amour partagée, est d'autant plus touchante que les sentiments sont retenus et que l'interprétation est sobre.
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