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    Vampyr
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    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 avril 2010
    Film en demi-teinte, parlant mais plus proche du cinéma muet que d'autre chose, Vampyr est une expérience somme toute assez troublante, une oeuvre précise d'une modernité certaine mais qui - en paradoxe - a bien du mal à traverser les âges. Je m'explique : si la maîtrise formelle de Carl Dreyer est indiscutable - direction d'ombres comme on en a rarement vu, servant à merveille cette invitation au voyage au coeur des ténèbres - son hésitation narrative l'est franchement moins. A la fois terriblement virtuose dans ses cadrages et ses surimpressions et cruellement desservi par ses dialogues anecdotiques, Vampyr avance un peu à cloche-pied tout en suscitant l'intérêt ( il faut bien reconnaître que chez les cinéastes le passage du cinéma muet au parlant en a désorienté plus d'un ). L'oeuvre de Dreyer aurait gagné à être plus radicale - c'est à dire intégralement muette - tant la parole semble ici vouloir combler les vides, sans vraiment s'imposer pour autant... Bref une déception pour un film aux partis-pris pas totalement condamnables mais sérieusement maladroits. Préférez La Passion de Jeanne D'Arc, objet sublime qui réserve l'une des compositions d'actrice les plus impressionnantes de l'Histoire...
    Estonius
    Estonius

    2 473 abonnés 5 225 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 mai 2018
    Essayons d'être objectif, le jeu des acteurs est exécrable (et ne n'est pas parce qu'ils jouent comme dans les "muets", il a eu des tas de belles interprétations en muet), l'histoire est aussi claire d'un jus de boudin et ne suscite à aucun moment l'intérêt. Et puis surtout cette lenteur exaspérante et cette absence de rythme font de la vision de ce film un véritable supplice. Alors bien sûr, il y en a qui préférerons toujours des jolis mouvements de caméra à une bonne histoire oubliant que la technique doit être au service d'un scénario et non une fin en soi aussi démonstrative soit-elle. Certains ont dit de ce film qu'il décrivait un cauchemar, alors oublions ce cauchemar. On pourra sauver en étant gentil la mort du docteur et la musique (un peu envahissante mais bien torchée) de Monsieur Wolfang Zeller.
    Anaxagore
    Anaxagore

    114 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2008
    Film hallucinant, inimaginable, «Vampyr» (1932) de Dreyer a cette faculté unique de remuer le spectateur au plus profond de son subconscient! Il n'est pas davantage que le «Nosferatu» de Murnau un banal «film de genre», mais une méditation métaphysique en images sur le surnaturel, sur le bien et le mal, sur l'angoisse et sur la mort. Et cette méditation ne se laisse pas résoudre sous la forme d'une analyse thématique simpliste tant le pouvoir suggestif des images est ici tout simplement extraordinaire. Bien au-delà des très nombreux symboles qu'elles mettent en oeuvre (le faucheur, le passeur, la roue ...), elles viennent semer le trouble en éveillant au coeur de l'affectivité des émotions secrètes, des angoisses refoulées et ne laissent pas, pour tout dire, le spectateur indemne (du moins celui dont la sensibilité ne s'est pas définitivement émoussée!) La réalisation qui préside à ce résultat fabuleux relève du génie. La composition des plans, les éclairages, le montage, tout est parfait! Le film, qui se vit comme un cauchemar éveillé, a bénéficié pour cela d'un accident dont Dreyer a décidé de tirer le meilleur parti. Du retour du laboratoire, le réalisateur eut la surprise de constater que les images de son film étaient surexposées et voilées et il s'en trouva finalement satisfait tant le résultat suscitait un sentiment de rêve et d'irréalité. De son côté, la bande-son, à la fois sobre et géniale, a profité paradoxalement de son caractère archaïque qui, ici aussi, renforce opportunément l'étrangeté de l'ambiance générale. Bien des films s'inspireront de «Vampyr» mais aucun ne retrouvera cette stupéfiante capacité qu'il a d'atteindre à l'universel en suggérant l'angoisse archétypique et primordiale face à la mort. Un monument! C'est du Dreyer!
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    66 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 mai 2018
    Un classique du cinéma fantastique. Il s'agit en fait d'un film expérimental dans le genre de l'âge d'or ou du chien andalou de bunnel. Pas vraiment de scénario juste des effets visuels et sensorielles. Moi je me suis endormie sur le dernier quart d'heure...
    Wagnar
    Wagnar

    63 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2017
    Vampyr est un film de vampire tout à fait atypique. Il baigne dans une ambiance mi-surréaliste mi-expressionniste, parcouru de scènes comme sorties d'un rêve, avec des ombres renversées, des personnages qui se dédoublent, des cadrages insolites et des dialogues fort rares. Le scénario est plutôt classique mais il devait l'être beaucoup moins lors de la sortie de ce film, en 1932. Il faut admettre que ce film peut dérouter le spectateur d'aujourd'hui qui risque de le trouver un peu soporifique. Malgré son âge, Vampyr n'a rien perdu de son pouvoir d'envoûtement en grande partie grâce à son atmosphère puissamment onirique qui n'est pas sans rappeler Nosferatu le Vampire. Cette atmosphère a quelque chose de réellement effrayant. Le passage qui suscite le plus le frisson demeure celui où Léone, devenue vampire, observe sa soeur avec un regard de prédateur. À l'instar de Nosferatu le vampire, Vampyr demeure un chef-d'oeuvre du cinéma ainsi qu'une merveille visuelle qui mérite d'être davantage connu. Un cauchemar éveillé. Une expérience unique dans le cinéma vampirique et fantastique.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 décembre 2009
    Le film est lent, très lent, trop lent, je dois avouer que le premier quart d'heure est vraiment pas assez rythmé pourtant l'oeuvre dégage une poésie, un certain lyrisme, des plans pas mauvais du tout, mais seulement j'ai envie de dire qu'à l'époque on pouvait déjà faire des films où l'on surjouait moins (l'Aurore) et des films plys dynamique (même si moins lyriques) dans le même registre vampiresque. N'en reste pas moins une oeuvre même si imparfaite de nature, troublante, peut-être même un des films les plus troublants sur les vampires qui soit, mais pourquoi cette lenteur ?
    AMCHI
    AMCHI

    5 034 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2013
    Un film parlant très marqué encore par le muet, Vampyr joue essentiellement sur l'atmosphère lugubre de l'histoire (car celle-ci est très simpliste) et ça marche Dreyer a su à merveille rendre cette ambiance étrange et fascinante des histoires fantastiques et mystérieuses. Vampyr est d'une grande beauté dommage juste que le scénario semble par moment très touffu (mais sans doute est-ce du aussi aux scènes perdues) ; quelques séquences sont vraiment extraordinaires comme cette vue subjective de cet homme coincé dans un cercueil.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    664 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2009
    Vampyr est un très beau film de vampire de la part du metteur en scène Carl Theodor Dreyer.
    L'histoire est celle d'un jeune homme fasciné par l'occulte et qui se rend au hasard au village de Courtempierre. Il se rend compte alors que des phénomènes étranges se multiplient, et un vieil homme lui demande de protéger ses deux filles, qui selon lui seraient menacées par un vampire.
    Très librement inspirée de l'histoire de Sheridan Le Fanu: Carmilla, ce long métrage restera comme l'un des plus original film de vampire du cinéma.
    La mise en scène du réalisateur de Jour de Colère ( un autre grand film d'ailleurs ) est vraiment captivante du début à la fin, notamment grâce à quelques scènes qui se révèle assez difficiles à oublier. Il s'agit d'une oeuvre austère, aux dialogues fort réduits mais qui se trouve être passionnante à visionner, d'autant qu'il dure a peine 1H10.
    L'interprétation est très bonne, en particulier celle de Henriette Gérard qui joue son rôle de vampire de façon assez surprenante.
    A noter également une photographie en noir et blanc - ou plutôt grise d'ailleurs - de la part de Rudolph Maté ( futur réalisateur en autres de La Guerre Des Mondes en 1953 ) qui fait intensifier l'atmosphère et le mystère de l'oeuvre.
    Il s'agit donc d'un film réellement envoutant et que je conseil vraiment à tous car c'est vraiment un excellent film et je pense qu'il mériterai une certaine reconnaissance.

    17/20
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 août 2009
    La crédibilité des situations, qui jouent surtout sur l'occulisme vampirique, et la psychologique ne sont pas foncièrement convaincantes mais il faut bien avouer qu'en dépit (ou peut-être grâce !) de cela «Vampyr» dès les premières images arrivent à créer un climat unique d'angoisse. Loin du statisme de la mise en scène d'un Tod Browning dans «Dracula», Carl Theodor Dreyer au contraire grâce à l'utilisation de nombreux mouvements de caméras parvient à rendre son déroulement de son récit fluide. Et puis certaines scènes sont inoubliables, comme par exemple l'enterrement vu du point de vue du mort ou encore le visage de la jeune fille lorsque celle-ci est possédée, sans parler de la photographie en noir et blanc brumeuse. Ses critères arrivent à faire de «Vampyr» une oeuvre totalement unique dans l'histoire du cinéma.
    Bops R
    Bops R

    11 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 juillet 2011
    C est vieux, c est long, ça ne fait pas peur...
    C'était peut être innovant à l'époque... Aujourd'hui c'est juste ennuyeux
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2013
    Etat hypnagogique : propre aux états de semi-conscience ou aux troubles psychiques qui précèdent le sommeil normal ou lui succèdent. C’est cet état bizarre propice à toutes les confusions mentales bien connu de chacun d’entre nous que Dreyer réussit le tour de force de retranscrire à l’écran par l’adaptation réunie de deux nouvelles de l’auteur irlandais Sheridan Le Fanu, « Carmilla » et « La chambre de l’auberge du dragon volant ». Comme Tod Browning à Hollywood ou Murnau dans l’Allemagne expressionniste, Dreyer emprunte au thème du vampire pour illustrer le voyage entrepris dans l’inconscient de son voyageur imprudent. La texture même de l’expression cinématographique de Dreyer, heureux croisement entre un incident technique et une volonté artistique, constitue une expérience unique qui surprend encore le spectateur près de 80 ans après son apparition sur les écrans en 1932. Le réalisateur joue sur tous nos sens pour nous plonger dans l’irréel. Le visuel tout d’abord avec une image brumeuse qui atténue les contrastes, renforçant ainsi l’apparentement au rêve. Dreyer qui dans un premier temps avait décidé d’accentuer les contrastes de noir et de blanc pour marquer franchement la frontière entre le bien et le mal a su parfaitement saisir au bond une erreur de manipulation pour en imprégner tout son récit. Le sonore ensuite, le cinéma parlant en est encore à ses débuts et Dreyer qui a commencé sa carrière de réalisateur en 1918 choisit de faire de « Vampyr » une sorte de trait d’union entre les deux univers cinématographiques, ainsi l’utilisation des intertitres et les dialogues minimalistes semblant venir du lointain, étouffés comme dans un songe. Tout est donc mis en œuvre pour recréer la confusion qui nous saisit à la sortie d’un rêve quand on ne sait plus très bien ce qui relève du réel ou du fantasme. C’est un peu ce que Rod Serling avec une toute autre approche essaiera lui aussi de recréer avec sa fameuse série fantastique des années 60 « La Quatrième dimension ». Dreyer et son scénariste Christen Jul demeurent malgré tout fidèles à toute la mythologie du vampire qu’ils convoquent à tous les instants. Mais là ou Tod Browning marquait les effets pour impressionner le spectateur, Dreyer conserve la linéarité propre au rêve quand il n’est pas cauchemar. Graphiquement sublime, « Vampyr » imprime dans nos mémoires plusieurs visions obsédantes comme le paysan dans une chaloupe tenant par-dessus son épaule l’immense faux de la mort, la femme vampire Marguerite Chopin penchée sur sa jeune victime dans l’immense parc pour lui soutirer la précieuse substance ou encore l’horrible médecin complice du vampire enseveli sous la blanche farine purificatrice du moulin à grain. Le voyageur égaré enfermé dans les méandres de son subconscient qui n’en fait qu’à sa guise, assiste comme nous, effaré à toutes ces scènes qu’il ne peut contrôler. C’est à la toute fin quand le réveil approche qu’il entrera dans la lumière accompagné de la fille du châtelain non sans avoir auparavant tenu droit le pieu enfoncé dans le cœur de celle qui n’avait pas encore trouvé le repos dans la mort. « Vampyr » offre une expérience unique que chaque cinéphile doit s’offrir au moins une fois dans sa vie. A noter que le film tourné en trois versions avec des acteurs majoritairement amateurs se déroule dans le village de Courtempierre au confluent de l’Indre et de la Loire ainsi qu’à l’abbaye de Braye dans l’Aisne.
    real-disciple
    real-disciple

    67 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 décembre 2012
    Dreyer réalise l'un des plus grands films fantastiques du cinéma. Il utlise les ombres comme des projections d'un monde parallèle, tantôt elles sont réalistes (le meurtre au fusil), tantôt surréalistes (dédoublement du garde chasse). Le tout est beigné dans une image assez floue, voilée comme pour accentuer l'effet de rêve (ou de cauchemar). A ce propos, il y a des acteurs non professionnels pour rendre le jeu bizarre. Les scènes sont mémorables : celle où la vieille femme "vampirise" la soeur rapelle le tableau "Le Cauchemar" de Fussli, la scène dans l'usine avec les multiples ombres, ou encore la plus fameuse celle où il se voit enterré et on a sa vision à travers le cercueil. Bien plus rythmé que le Nosferatu de Murnau (bien qu'ils soient différents malgré le même thème), Vampyr reste un chef d'oeuvre fantastique, que l'on peut voir comme un cauchemar. Petit bémol : domage que l'effet floue de la photo ne nous permet pas d'apprécier plus l'esthétique des plans.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 septembre 2011
    Un poème cauchemardesque porté à l'écran avec beaucoup de talent. Le charme de Dreyer opère avec efficacité.
    Newstrum
    Newstrum

    30 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mai 2018
    Dreyer filme le mondes des vampires (plutôt que les vampires eux-mêmes) comme s'il s'agissait d'un monde immatériel en lisière du nôtre. Un film génial, qui se situe dans un entre-deux entre muet et film parlant, où Dreyer semble avoir vingt ans d'avance sur son temps par les moyens cinématographiques qu'il met en oeuvre (caméra d'une mobilité incroyable, plans en regard caméra, montage parallèle). Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    128 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 avril 2017
    Fantastique, onirique, mystérieux, cauchemardesque, inquiétant, déroutant,... «Vampyr» est un film hors-normes et multiple. Influencé par l'impressionnisme comme par l'expressionnisme, Carl Theodor Dreyer réalise là un film conçu comme un rêve éveillé où le héros, comme nous, est totalement abasourdi par ce qu'il voit et entend. Les symboles abondent, surtout ceux de la Mort, la photographie est magnifique, les cadrages et les travellings sont exceptionnels de modernité et d'inventivité, les acteurs sont fascinants de l'hésitant Julian West à la vénéneuse Sybille Schmitz en passant par le terrifiant docteur Jan Hieronimko... «Vampyr» est un long métrage très riche, loin de se limiter au seul film de genre (peut-on d'ailleurs lui en attribuer un ?). C'est bien simple, ici Dreyer ose tout, se sert de tout, même des problèmes techniques rencontrés : son imagination et son audace semblent s'affranchir des limites (narratives et formelles) l'instant d'un film. Le résultat est surprenant et ne livre pas ses secret en un seul visionnage, l'abstraction et la destructuration de «Vampyr» ne rendant pas la chose facile. Pourtant on est vite porté par l'atmosphère angoissée et fantasmée du long métrage, et on suit avec attention les étranges découvertes du jeune héros, tout en appréhendant avec lui l'horreur des évênements. Dreyer signe là un film tout simplement génial, sans doute l'un des plus envoûtants du 7e art. [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
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