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    Vampyr
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    4,0
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    47 critiques spectateurs

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    Pascal
    Pascal

    122 abonnés 1 405 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2022
    Premier film parlant de Dreyer, mais conservant aussi des codes du muet, c'est une réussite du cinéma fantastique même s'il n'atteint pas la perfection du "Nosferatu " de Murnau auquel on pense immédiatement en le voyant. Il n'est pas impossible que ce film ait été vu par David Lynch et ait été source d'inspiration pour lui. Ce n'est pas le meilleur film de Dreyer, mais il est pourtant évident que la réalisation n'est pas le fait de n'importe quel metteur en scène, mais est entre les mains d'un orfèvre.

    Un jeune homme rencontre dans un château deux sœurs dont l'une semble avoir été victime d'un vampire.

    Malgré le sujet le film s'adresse avant tout au spectateur amateur du cinéma du patrimoine, plus qu'aux aficionados particulierement orientés vers le cinema fantastique.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 217 abonnés 7 241 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 octobre 2010
    Tourné en noir et blanc, le film combine à la fois film muet et paroles. Si l’histoire en elle-même n’a rien de particulière, on notera tout de même une certaine ingéniosité dans la mise en scène (pour l’époque). Lorsque l’on voit les acteurs jouer avec leurs ombres, où le réalisateur fait des jeux de lumière avec les miroirs pour créer des effets de reflets. Même chose avec la bande son, où les bruitages ainsi que quelques plans truqués font preuve d’une certaine inventivité. Quant aux acteurs, on constate que Roman Polanski s’en est inspiré au moment où il réalisait Le Bal des vampires (1968), tant les ressemblances physiques entre les acteurs sont flagrantes.
    Vampyr (1932) n’est pas un film d’épouvante violent ou trash, pourtant lors de sa sortie, il fut censuré dans plusieurs pays (53 mètres de pellicules furent retirés lors du remontage), néanmoins, en France, nous n’y avons pas eu droit, fort heureusement !
    ygor parizel
    ygor parizel

    204 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 octobre 2012
    Chaque plans est travaillés (jeux d'ombres, surimpressions et autres détails, ...), pour plonger le spectateur dans un monde extrêmement étrange (j'adore l'étrangeté au cinéma). Le jeux des acteurs (volontairement lent), les lumières et mouvements de caméras sont parfait pour instauré un climat surnaturel. Par contre le scénario est trop simple.
    benoitparis
    benoitparis

    96 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 avril 2010
    Dans ce que le cinéma a fait de plus abouti dans l'approche de l'occulte et du surnaturel. Pour cela Dreyer perfectionne des techniques découvertes par le cinéma expressionniste allemand (les jeux d'ombres et de lumières, les surimpressions...). Les scènes oniriques rappellent ce que Bunuel a fait de mieux dans le genre. Le film est inspiré de Sheridan Le Fanu, du versant saphique donc du mythe du vampire. Un chef d’œuvre inaugural comme le Nosferatu de Murneau (adapté lui du roman de Stoker).
    Claricewins
    Claricewins

    54 abonnés 1 053 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 décembre 2010
    Je ne suis pas vraiment fan, mais je dois admettre que le film est visuellement magnifique, avec ses jeux d'ombres et de lumière. Certains plans sont vraiment magnifiques. Et l'actrice qui joue Leone a un regard plutôt terrifiant.
    -marc-
    -marc-

    14 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2012
    Totalement surréaliste. De plus, ce film parlant tourné comme s'il était muet est une leçon de cinema dont bien des réalisateurs actuels feraient bien de s'inspirer. CULTE!
    titusdu59
    titusdu59

    59 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2011
    "Vampyr" débute par quinze minutes hallucinantes de modernité, où la mise en scène de Dreyer, incroyablement fluide et captivante, retransmet une ambiance fantastique, mystérieuse et diablement étrange alors que le film est presque entièrement muet! Et après ça, patatra, la réalisation a beau être toujours du même calibre, et quel calibre, cela ne suffit pas, et le scénario un tantinet simplet ne tient pas vraiment la route, du moins pas assez pour qu'en une durée très courte, le film ne soit pas toujours des plus passionnants. Et le passage du muet vers le parlant ne semble pas tout à fait assumé en fin de compte, puisque les dialogues de comptent sur le doigt d'une main. Et si le cinéma est principalement visuel, là il manque vraiment du sonore, et par conséquent du dynamisme. Si bien que les 70 minutes que dure le film, paraissent le double. Et si donc la réalisation n'a pas vieilli, il n'en est pas de même pour le film dans son ensemble. Faut-il mettre cela sur le dos des bobines disparues? En partie oui, mais seulement en partie.
    moonboots
    moonboots

    47 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juillet 2009
    Vampyr est moins connu que le Nosferatu de Murnau et pourtant il lui est bien supérieur. Un petit bijou du fantastique.
    Tanezir
    Tanezir

    26 abonnés 583 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 décembre 2009
    Un film vraiment intéressant sur le point de vue scénaristique. La photographie est d'époque et on ne peut donc pas vraiment en tenir compte car cela n'enlève vraiment rien au film qui doit être un des meilleurs que j'ai jamais vu. L'histoire est bien posée, pas d'élément en trop. J'ai aussi beaucoup aimé le jeu d'ombres au début du film, qui lui apporte un plus et qui fait partie de tous ses petits détails, qui font du film un excellent film à mon goût. Peut-être juste un peu trop court.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 décembre 2007
    Bon, c'est sûr, au premier abord, le film souffre d'une comparaison avec le Nosferatu de Murnau. Et cette comparaison est en sa défaveur. L'action est surtout longue à se mettre en place. Cela dit, au bout d'un moment, le film devient attachant. On se laisse petit à petit sombrer dans une atmosphère un peu irréelle, qui oscille entre deux mondes parallèles – la réalité / le rêve ou la mort / la vie. Le héros (David Gray) traverse le film complètement à côté de ses pompes, croisant des symboles de mort (le passeur, la faux) sans savoir quoi faire. Le film finit même par nous toucher vraiment avec certains passages d’une virtuosité égale à Murnau (dédoublement des corps, caméra embarquée dans le cercueil pendant l’enterrement). En fait, on se rend compte que Dreyer met en place tous les codes des futurs films de vampires (l’auberge paumée, le héros voyageur, les jeunes filles victimes, la transfusion sanguine, la théorisation du concept de Vampire dans un livre lu par le héros, le cercueil et le pieu dans le cœur). Tout cela fera le bonheur de Polanski des années plus tard dans le « Bal des Vampires ». A mon avis, ce n’est pas le meilleur film de Dreyer. Je préfère la Jeanne d’Arc hallucinée du « Procès de Jeanne d’Arc », où la folie des villageois inquisiteurs dans « Dies Irae ». Toutefois, toute personne qui aime les films de Vampires ne devrait pas rater cette version arrangée de la « Carmilla » de Sheridan Le Fanu. Ça reste un des classiques du genre !
    max6m
    max6m

    62 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2009
    Vampyr, de Dreyer, reste probablement à ce jour l’un des films les plus étranges que j’ai pu voir. Librement adapté d’une nouvelle de Sheridan Le Fanu, le film se démarque clairement de tous les autres grands classiques du cinéma fantastique (on peut notamment citer le Nosferatu de Murnau ou le Dracula de Browning) par son approche impressionniste et poétique de l’épouvante. Aujourd’hui encore, Vampyr reste une œuvre complètement à part, qui n’a rien perdu de son pouvoir de fascination, et on peut regretter qu’il n’est pas été davantage source d’inspiration. Bien qu’il utilise les codes et références du film de vampires (pieux, cercueils, crânes, petit village, livre ancien, etc…), Dreyer se les réapproprie complètement, et les revêt d’une aura irréelle qui leur confère une puissance onirique extraordinaire. Le film se vit ainsi entièrement comme un rêve, ou plutôt un cauchemar, dans lequel erre un personnage fantomatique qui nous apparaît lui-même comme complètement irréel. En 1932, Dreyer déploie une mise en scène d’une stupéfiante modernité avec des cadrages d’une richesse incroyable (quel fabuleux plan que celui de l'enterrement de Gray!), une caméra toujours en mouvement, qui ne s’attarde jamais et impose au film son rythme hypnotique. Comme à son habitude, Dreyer a limité les dialogues au maximum ce qui confère à chaque parole une sonorité particulière, quasi plaintive. On a presque l’impression que le voilement de l’image (initialement accidentel mais qui au final colle parfaitement à l’œuvre) agit également sur le son, ce qui renforce davantage l’impression d’être dans un rêve, ou dans un monde parallèle. Le symbolisme des images et ce que j’appellerai cette «poétique de l’étrange» transforme le film en une sorte de mise en image de l’inconscient extrêmement riche, lui conférant un pouvoir méditatif inattendu. A y regarder de plus près, Vampyr devient alors une vaste métaphore de la vie, de la mort, de l’amour, éminemment poétique. Un chef d’œuvre intemporel
    Matis H.
    Matis H.

    11 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2017
    Véritable cauchemar mis en image, « Vampyr » est bien plus une succession de sensations, qu'un récit concret à la narration linéaire.

    Dreyer installe donc son œuvre dans une irréalité dérangeante, dont le but est de susciter des ressentis vifs et immédiats. Le long-métrage use d'une imagerie jouant sur nos peurs les plus primaires, ainsi que de figures évocatrices (la faucheuse, le passeur, l'inconnu...) afin d'asseoir une ambition sensorielle puissante.

    Et si les nombreux panneaux sont agaçants - car cassant un rythme lancinant au profit d'un contenu explicatif sans intérêt – l'utilisation du son est quant à elle surprenante. Bel et bien parlant, le long-métrage est pourtant très avare en mots, préférant jouer sur les regards hallucinés de ses protagonistes, gardant la parole pour quelques échanges furtifs bien moins impactant.

    D'un point de vue formel, « Vampyr » impressionne dans un premier temps, notamment grâce un incroyable travelling horizontal en début de film, avant d'accuser d'un certaine redondance. En effet, l'usage que fait Dreyer des panoramiques et très judicieux, révélant au même rythme que le regard du personnage l'étrangeté des lieux et des situations, mais leur abondance devient trop mécanique et finit par desservir l'imprévisibilité dont faisant jusque là preuve la mise en scène. Malgré ce détail, le cinéaste continue de nous déstabiliser par des choix de cadres dérangeants, le plus terrifiant étant certainement la vue subjective dans le cercueil, offrant un résultat anxiogène comme rarement.

    « Vampyr » est donc une œuvre sensorielle et dérangeante, aux symboles forts, mais faisant surtout appelle à nos peurs, conscientes ou non. Le long-métrage accuse toutefois de défauts formels. Mais reste une œuvre fascinante et, surtout, libre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 août 2010
    Vampyr de Dreyer est un monument, la quintessence de la finesse esthétique, de la subtilité des éclairages, de l'atmosphère angoissante et de la poésie dans le surnaturel. Réalisé en 1932, il est sans aucun dotute le film instigateur de tous les clichés des films insipides que nous propose la science fiction aujourd'hui: un héros voyageur, une halte dans une auberge peu sûre, la victime féminine, le rituel de la mise à mort du vampire... Néanmoins, et c'est en cel qu'il est exceptionnel, Vampyr ne se limite pas à une histoire banale comme nous avons l'habitude d'en voir, bien au contraire. La majestuosité des plans où Dreyer parvient à filmer l'invisible, où la moindre ombre suspecte semble devenir une créature mystique, où tout se conjugue avec une beauté ineffable... Que d'audaces visuelles ( a-t-on déjà vu plus belle séquence que quand David Gay est dans son cercueil et qu'il voit par une ouverture vitrée le chemin menant au cimétière ? Permettez moi d'en douter.) et que de prouesses cinématographiques pour un film qui ne dure même pas 1h30 ! Toutefois, je ne peux pas mettre les cinq étoiles car le manichéisme (d'un côté les bons et de l'autre, les gentils) teinté d'un insupportable christianisme m'a un peu refroidi quant à la portée intellectuelle de ce film. Mais il ne fait aucun doute que Vampyr est une perle du septième art.
    Nicolas R
    Nicolas R

    4 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2023
    Film fascinant, surtout dans la dernière demi-heure, par ses trouvailles visuelles et de mise en scène. Certaines images, sont d'une force incroyable et la technique du montage parallèle sert formidablement cette atmosphère lugubre. Je retiens les jeux d'ombres, les plans tournés depuis l'intérieur d'un cercueil, le sourire effroyable d'une femme possédée, le ciel couvert qui menace.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 décembre 2012
    Un film qui peut sembler presque inregardable à notre époque.
    Ca vient déjà du fait que "Vampyr" a été tourné comme un film muet et à été sonorisé après.
    La trame de l'histoire s'inspire plus ou moins de la nouvelle "Carmilla" de Sheridan Lefanu, même si ça ne saute pas aux yeux.
    L'histoire, en fait, est assez peu importante car "Vampyr" est bati autour d'une ambiance onirique et cauchemardesque, où rien ne semble vraiment avoir du sens.
    Il y a très peu d'effets spéciaux et la plupart des décors sont presque improvisés (une cimenterie abandonnée a servie de "château") mais c'est l'impact des images et l'aptitude de Dreyer à saisir des scènes fantomatiques qui font la force de "Vampyr".
    Ceux qui cherchent un scénario en béton et des coups de théâtre en seront pour leurs frais.
    Les autres peuvent y voir un voyage dans l'étrange, l'insolite et le rêve.
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