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    Belle du seigneur
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    1,9
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    67 critiques spectateurs

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    virnoni
    virnoni

    93 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 juin 2013
    Je vais jouer les troubles fêtes dans ces éloges! J'ai trouvé ce film...comment dire?! Nul! Je n'ai pas lu le livre, ni vu l'original malheureusement. Je me suis laissée tentée par la BO qui semblait proposer une version sulfureuse, dangereuse, avec un fond politique qui m'intéressait aussi.
    Déception! J'ai tenu 1h30 tt de même... mais avec envie de fuir au bout de 30 mn!
    J'aime Jonathan Rhys Meyers mais là, il était pour moi juste insupportable de suffisance. J'ai même cru revoir le Roi Henri 8 des Tudors, où je l'avais pourtant trouvé superbe. Ce n'était pas que son personnage, arrogant, spécial, psychologiquement perturbé aussi...son jeu l'était tout autant!
    Surprise avec Natalia Vodianova. Elle joue plutôt pas mal, touchante, assez moderne, belle.
    Mais je n'ai pas suivi leur histoire, pas du tout touchée par cette passion que j'ai trouvé au contraire stupide et niaise.
    La faute à quoi ? La réalisation principalement, trop appuyée, avec des ellipses (surtout pour qqu'un qui ne connaît pas le roman), ce qui rend parfois les réactions des personnages complètement sans sens.
    J'avais plus envie de les secouer ou les sortir de leur histoire, qu'on sent aller ds le tragique sans pour autant en comprendre le réel sens. Le film reste vide, d'explications, de passion (dommage pour un film que est censé la décrire!), de vie. Par contre, il est plein de...musique (j'aime bien normalement Gabriel Yared mais, là, non, c'est juste lourd, presque à ttes les scènes), de beaux bijoux, de beaux lieux, de beaux vêtements, de beaux de beaux...s'en est suffisant, surtout pour se prendre de passion pour ce couple. Parfois, c'est même mal filmé (bonjour les gros plans moches sur l'acteur principal, souvent les yeux rougis tel un drogué?!).
    Il y a quelques chose de vraiment inaccessible dans cette adaptation! Je ne sais pas si elle reste fidèle au livre (à vraiment lire alors, au moins le film aura réussit à me convaincre) et si c'est le livre qui reste aussi "flou" dans les motivations des personnages, aussi cheap ds leur amour (pas du tout incandescent, les scènes d'amour sont vraiment niaises et surfaites par ailleurs, une fesse par ci, un souffle par là, un regard pénétrant, des lèvres qui se cherchent, je me suis crue dans un film érotique des années 70!).

    Enfin, dommage pour l'aspect politique aussi. Est-ce que le livre est plus détaillé? Car ça pourrait être une partie très intéressante. On sent qu'elle explique en partie la personnalité trouble de Solal mais elle est vite laissée de côté au profit dc de l'histoire soit disant passionnée des 2 héros. De plus, les scènes au coeur de la SDN sont complètement ratées, on ne comprend rien aux enjeux (politiques, diplomatiques, nazis) pourtant essentiels pour l'époque, à la nature "ouverte" sur le monde du héros (le côté "solaire" de Solal!),

    Bref, BO mensongère (une de plus!), film à zapper pour mieux surement redécouvrir le livre ou la précédente version. Ce film servira au moins à cela! C'est pas si mal.
    Je ne recommande pas du tout.
    Himbry
    Himbry

    46 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juin 2013
    Esthétiquement le film est beau, les acteurs sont beaux, les décors sont beaux mais on s'ennuie pendant le visionnage. N'ayant pas encore eu le courage de lire ce chef d’œuvre de la littérature, je ne peux comparer le film au livre ! En revanche, j'ai trouvé Jonathan Rhys Meyers très bon et Natalia Vodianova très crédible pour un premier grand rôle, a noté également sa ressemblance physique troublante par moment avec une jeune Romy Schneider !
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 014 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juin 2013
    (...) Genio Bonder n’aurait-il pas su prendre le recul nécessaire pour aborder une œuvre comme Belle du Seigneur ? Très certainement. Sinon comment expliquer qu’il soit tombé dans le piège d’un maniérisme aussi outrancier que destructeur ? Aucune explication plausible ne vient à l’esprit. Le réalisateur est simplement tombé dans le piège du fan absolu ne pouvant se résigner à diverger de l’œuvre qu’il adore. La peur de la dénaturation était trop forte et a pris le dessus sur le reste. Dommage.
    colombe P.
    colombe P.

    125 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 juin 2013
    Film ennuyeux et stressant.
    Solal est très dur avec Ariane, elle est complètement sous son emprise.
    Pour moi la vision de ce film a été pénible.
    regimbald
    regimbald

    33 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 décembre 2013
    tuerie totale. Le meilleur film d'Histoire et d'Amour que j'ai jamais vu. Le personnage principal me ressemble terriblement. Je lutte contre mes démons là. Prendre la tete aux gens. Changer le monde. Faut se calmer un peu.
    laur2
    laur2

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2013
    Un film qui traduit merveilleusement l'univers du roman dont il a été tiré. Les images magnifiques soulignent encore plus la beauté du récit. A voir absolument pour tous les fans lecteurs. Et pour ceux qui ne l'ont pas lu, un régal à découvrir...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 juin 2013
    Vu ce film à la première lors du champs elysées film festival. Très beau film lorsque l'on se détache du roman, les plans sont magnifiques, la musique agréable. Le montage peut être déroutant mais une fois entré dans l'univers du film je l'ai trouvé très intéressant. Mention spéciale a Meyer qui interprète un Solal excellent.
    jspl
    jspl

    22 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 juin 2013
    Avoir lu ou pas le livre n'est pas le plus important ici. Trop de recherche esthétique tue l'esthétique et la musique est crispante parfois. Il y a de beaux plans, de belles réussites photographiques mais tout est froid, lent, long et pesant. Le plus ennuyeux quand même reste le jeu pitoyable des deux acteurs principaux.
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    106 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 juin 2013
    c'est un film qui doit déranger un peu ! en effet , comment peux t-on gâcher un amour naissant à ce point ? certes il y a le contexte d e la guerre et de la shoah arrivant qui peut amener au nihilisme , face aussi à la diplomatie inapte à l'époque . beaux décors , costumes et la présence de Faithfull qui chantonne en français ..
    Manon Dame
    Manon Dame

    1 abonné 33 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 juin 2013
    Quel enfer ! Un film qui ne dure "que" 1h44 mais qui passe comme s'il en durait 4 ... Une envie incessante de partir (mais bon, je ne suis pas venue toute seule et j'ai payé ma place :/).
    Un film lent, lourd, des scènes incompréhensibles, une "actrice" qui ferait bien de rester mannequin ... On attend, au moins, une fin en apothéose qui n'arrive jamais.

    Bref, 1h44 de souffrance et de torture, ne regardez jamais ce film !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 juin 2013
    1936, à Genève, une histoire d’amour sous fond de guerre et de montée du nazisme. Solal, chef au bureau des Nations Unis, succombe au charme d’Ariane, l’épouse d’un de ses subalternes. Une histoire d'amour extrême entre un intellectuel du début du siècle et une petite bourgeoise conformiste. Un Méditerranéen d'origine et une Suisse. L'alliance incongrue de la carpe et du lapin, tous les deux fruits de leur culture et dans l'incompréhension de l'autre.

    Une femme et un homme confrontés à la fulgurance de l'amour dans une époque aux mœurs encore tamisées et qui chacun avec sa nature ira au bout du bout de ce qu'il est, jusqu'à la perte de soi, la perte du corps, la mort, prouvant, ô merveille, que l'Amour si destructeur soit-il, est toujours Amour.

    Un livre de l'amour controversé, violent, désespérant et somptueux, égal au Cantique des Cantiques pour certains, et terrible pour d'autres qui ne voient en Solal qu'un monstre d'égoïsme incapable d'aimer, pervers et manipulateur.

    Mais de l'amour au désamour, au non-amour, c'est toujours d'amour dont on parle. De cette quête commune et parfois absolue dont A. Cohen a écrit des pages si belles et parfaites pour livrer une magie-chimie sensuelle, érotique et terriblement amoureuse, la passion d’un amour lunaire. Des pages qui nous approchent d'un seuil derrière lequel rien ne peut exister, où l'on pourrait mourir ainsi que ses héros, Ariane et Solal, si la puissance des mots ne nous enracinait à la vie.

    Incandescence, foisonnement d’une écriture qui bouscule les adverbes et les qualificatifs, ouvre le chant de la musique à des syntaxes désaxées, des relations verbales et des formulations… Cohen réinvente l'alphabet.

    On ne peut parler de « Belle Du Seigneur » sans parler de cette écriture-là qui contient ce que les profanes nomment dysfonctionnements, distorsions ou complaisances littéraires, alors qu'elle ne recouvre en fait et magistralement qu’un cœur épris de mots, de musique, d'amour, que la dimension, la pluralité, la religiosité passionnée d'un homme, ont désigné pour transmettre et porter à leur apogée dans un roman, des mots qui s'entrechoquent et font mal.

    Ce lyrisme-là n’est pas palpable à l’écran. Cette écriture qui exprime les sentiments intenses où se mêlent le désespoir et les exaltations du cœur. Cette écriture où l’on voit naître, se développer et nourrir une passion hors du commun, agrémentée de multiples détails intimes. Pour la confrérie des lecteurs du roman, la déception sera sans doute au rendez-vous. Mais certains oublient trop vite qu'un film n'est pas un livre.
    Alors qui le premier jettera la pierre ? Celui qui possède le mode d’emploi pour condenser 106 chapitres en moins de 2heures. Celui qui aura trouvé le clone d’Albert Cohen pour réécrire le scénario sans doute. On aurait aimé, en revanche, que la partie politique et sociale soit davantage développée. On regrettera aussi les découpages malheureux ou malhabiles. Le rythme accéléré du film fait perdre la substance de sa scientifique moelle, élevée notamment par le rythme lent du roman.

    La belle image de fin décrite par l’écriture magnifiée d’ n’est pas non plus reprise à l’écran.
    Là réside ma véritable déception.

    Mais si on oublie le livre, Belle Du Seigneur- le film possède un souffle indéniable, une poésie palpable. Toutefois, son esthétique de papier glacé peut séduire aussi bien que déplaire. La première scène de confrontation entre Ariane et Solal est vraiment superbe. L’ambiance de l’époque est justement retranscrite, la photographie est belle, trop belle que certains en seront agacés se remémorant le contexte, l’interprétation est réussie. Jonathan Rhys Meyers campe un Solal des Solals flamboyant, trouble, tantôt ténébreux, superbe et torturé, tendre et cruel (le rôle est taillé à sa mesure). Un héros magnifique et de désespoir, qui veut que l'amour soit au-delà de la chair et des compromissions. Là est le drame, la tragique beauté du combat, si c'est ainsi qu'il faut nommer l'implacable recherche de Solal dans Belle Du Seigneur.

    Natalia Vodianova personnifie une Ariane bourgeoise et conformiste, tragique, amoureuse et soumise. Et l'on se surprend à souffrir avec elle, elle qui se donne sans compter, à un amour qui est de l'innocence et de l'enfance. Pour son premier grand rôle au cinéma, son interprétation parvient à émouvoir. Le film possède l’émotion et illustre comment la recherche de l’absolu en amour conduit à la destruction.

    Solal demeure unique, mais c'est Ariane qui porte l'amour. Albert Cohen les a magnifié l'un et l'autre, mais il a donné à Ariane la seule qualité qui vaille la peine de vivre et de mourir peut-être, l'amour. L'amour sans lequel aucune ligne de force ne peut se dessiner et qu'elle partage avec Solal, mais avec nous aussi, lecteurs entièrement conquis par la grâce romantique de ce roman sulfureux.

    Le film, réalisé dans l’urgence, fut le projet d’une vie et Glenio Bonder ne l’a pas vu abouti. En plein montage, il décède à 55 ans d’une maladie du sang. Pour sa détermination exceptionnelle et rare, et son courage indéfectible pour adapter à l’écran ce roman singulier, ce film mérite qu’on s’y attarde malgré ses imperfections, et convaincra sans doute les non-lecteurs de découvrir enfin le livre qui traumatisa des générations entières.
    Et parce que Glenio Bonder, après toutes ses batailles menées de front, mérite lui aussi le titre de "héros tragique" et vaut amplement qu'on lui rende hommage.
    Le cinéma est le reflet du monde, donc celui des hommes.
    Georges F
    Georges F

    6 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 juin 2013
    Un véritable pensum qui s'éloigne de toute évidence du roman dont on prélève quelques pages qu'on rassemble dans un scénario à la fabrication étrange.
    On perçoit vaguement qu'on évolue dans le milieu de la diplomatie au moment de la montée du nazisme, que le personnage central a d'épouvantables crises de jalousie pour sa belle compagne "piquée" à un autre diplomate: on casse beaucoup, on crie, on renverse, quelques preuves de sadisme de ci de là: est ce le personnage d'Albert Cohen que l'on est censé identifier à l'opposé du personnage de l'auteur que l'on connaît? Mystère et Vodianova évolue dans ce décor qui se veut, peut être, inspiré de Visconti sur fond de musique de Salomé. A l'issue de cette trop longue épreuve, on se rassure en pensant que, finalement, Vodianova est d'abord mannequin et que le réalisateur a, peut être succombé en découvrant que son film avait été monté dans un désordre qu'il ne voulait pas.
    Jérome D
    Jérome D

    23 abonnés 270 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    Un film d'une platitude consternante, je n'ai même pas compris l'histoire. C'était une punition je pense
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 juin 2013
    Recette de la daube :(au moins ça servira à quelqu'un)
    1 kg de viande boeuf (le mieux étant le paleron ou la tendre de tranche car avec de la viande trop maigre, ce sera trop sec)
    1,5 kg de carottes
    1 l de vin rouge
    4 ou 5 échalotes
    1 oignon
    1 bouquet garni (laurier, thym)
    4 clous de girofle
    quelques grains de poivre
    2 cubes de bouillon de boeuf
    2 cuillères à soupe de farine

    Petite précision, le film ressemble à une pub pour n'importe quel parfum, une pub de deux heures, un pensum, une torture, pire film du monde tant c'est prétentieux.
    Passez votre chemin !
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 juillet 2013
    Quand on sait toutes les difficultés qui ont jalonné sur plus de deux décennies la production de ce film – avec la mort prématurée du réalisateur, on éprouve un peu de gêne à vouloir tirer sur l’ambulance. Et pourtant, ce ne sont pas les munitions qui manquent. Les beaux costumes et les beaux décors n’occultent malheureusement pas un scénario très mal écrit et la relation passionnelle montrée entre Solal (personnage très antipathique) et Ariane ne dépasse guère le niveau du roman de gare. Natalia Vodianova est très belle et ne s’en sort pas mal au niveau de l’interprétation mais un tel boulet que ce film risque d’entacher une carrière cinématographique peut-être à venir.
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