Derniers Avis : Batalla en el cielo - Page 2

C'est trés long ,trés froid, quasiment vide et d'une laideur sans nom sans oublier le côté pompeux. Les comediens ne font ressortir aucun sentiments à part l'ennui. Enfin ce n'est pas ce film qui reconciliera le cinéma d'auteur et le grand publique.

wah !!! je croyais que seul un réalisateur français telle que claude chabrol pouvait faire ce genre de film !!!!
erreur , au mexique aussi on trouve ce genre de daube !
en résumé , dans ce "film" oui je dis bien film , il ne s'y passe absolument rien , pas d'histoire pas de rthyme , acteurs mauvais et bien d'autre encore !!
je met quand meme un étoile car ce machin audiovisuelle pourrait faire une excellente berceuse , a condition que l'interdiction risible au moins de 16 ans soit enlevé !!

J'ai été extrêmement déçu par cette "Bataille dans le ciel". Les trois quart des plans ne servent à rien, c'est lent, fade, ni beau ni moche, sans aucune émotion ni profondeur. Seule une question se pose : pourquoi le film a-t-il été interdit au moins de 16 ans ?

Quel grand film... Je ne vois pas pourquoi il y a tout ce battage autour du coté sexuel, qui n'est vraiment qu'accessoire.
Chaque plan est travaillé avec minutie, les mouvements de caméra sont magnifiques, et quelle émotion...
Pas besoin de grandes stars pour faire du grand cinéma.
Merci Carlos Reygadas.

Laid, long, froid et d'un ennui mortel, Batalla en el cielo a beau partir d'un bon sentiment et d'un interet pourtant non négligeable, je n'ai pas réussi une seconde à m'intéresser au film. Les protagonistes sont certes peu professionnels mais on ne croit pas une seconde aux personnages et donc, pas une seconde je n'ai été ému ni passionné par ces images délavées filmées par Carlos Reygadas. Les personnages paraissent privés de toutes émotions et donc ne sont pas attachants. Reygadas filme Mexico certes mais on se croit plus dans un reportage d'Envoyé Spécial, sans commentaires, sans points de vue, sans intéret. On se demande où est la vision d'une humanité fiévreuse entre le ciel et l'enfer tant vantée par les critiques. La quete mystique finale est mal rendue, mal filmée. On ne retient en tout et pour tout que la brutalité des rapports de classe et la cruauté du monde mexicain, étrange synthèse d'une violence quasi-mystique. Batalla en el cielo est pour moi un film prétentieux qui n'apporte rien de nouveau quant aux reportages diffusés à la télévision. Un lyrisme de pacotille pour faire bien et emballer un propos aussi maigre. Une émotion inexistante par trop de chichis techniques, une réalisation clinique opérée sans anesthésie...Battala contre le sommeil.

47 minutes ! C'est le temps qu'on a tenu dans la salle...
Mais il faut quand même le faire :
Un film qui commence par une fellation et qui n'a ni queue ni tête !
Lamentable....

Un film magnifiquement violent. Carlos Reygadas réussit à capter beaucoup de force la cruauté des rapports et des comportements humains, sans jamais tomber dans la complaisance ou la pornographie. Par ailleurs, en choisissant délibéremment de ralentir au maximum le rythme de son film, le cinéaste réussit à introduire une athmosphère assez pesante, illustrant de manière extrêmement subtile les rapports que la ville de Mexico entretient avec l'armée, la religion, la prostitution, l'argent, le capitalisme forcené, mais aussi avec la pauvreté qui s'exprime à la fois sur un plan matériel et intellectuel. Certes, le film en déroutera plus d'un, mais il témoigne du talent indéniable du jeune cinéaste mexicain.

Un très beau film, néanmoins je comprend que certain le trouve trop pornographique mais la musique le soutien bien et quelques passages sont plutot grandiose.

Non, je ne suis pas choqué par l'aspect pornographique, ou par le fait qu'on y voit des gros...
Là, on est en plein cinéma "avant-garde", pourquoi pas.
Seulement, ça ne tient pas debout, l'histoire est à peu près inexistante, on sait vaguement qu'il y a une histoire de rapt d'enfant, il veut se rendre, sa femme lui met une claque, mias finalement, il se rendra.
Enfin, c'est le vide sidéral. Mais bon, si vous aimez voir des plans infinis sur un homme au regard vide, ou sur sa femme idem, ou son appareil génital, ou sur le pubis d'une p'tite jeunette, ou sur la police défilant au son d'une marche militaire, ou...etc etc.... eh bien, allez y !
Celui que j'ai préféré, c'est peut-etre le plan fixe de 30 secondes sur une carte postale accrochée au mur représentant un cheval....quoique, les deux minutes où le héros se masturbe en regardant le foot d'un oeil terne sont pas mal non plus ... :-)
Bon, peut-etre suis choqué par ce mix laideur/beauté, finalement.
Mais bon, faudrait arrêter l'onanisme intellectuel n peu.
Peut-etre que le réalisateur sait très bien où il va; il fait du n'importe quoi, en rajoute, et en rajoute encore....en se disant il y aura bien quelques critiques français pour trouver çà génial.
Bingo ! 4 étoiles dans "le monde", "les inrockuptibles" et "libération".
Voilà, enfin, je suis sorti un peu avant la fin; of, j'aurais peut-etre dû rester, c'était en train de tourner au grotesque gore ! :-)
En vingt cinq ans, c'est seulement la deuxième fois que je sors avant la fin, le précedent, c'était l'avant dernier film d'un autre "génie", Mickael Hanneke...

Le voilà donc, ce fameux objet de scandale cannois. Certains festivaliers auraient été outrés par l'incommensurable culot du réalisateur qui ose montrer des gros à poil. Réel malaise d'un public découvrant que le corps humain ne se résume pas une pub pour slips Calvin Klein ou coup de marketing pour capitaliser sur les plans crus du film ? Quoi qu'il en soit, tout ce ramdam autour de cette Batalla est à la fois mérité est exagéré. Mérité, car le réalisateur fait preuve d'une maîtrise absolue de son film : rythme atypique, mouvements étonnants, cadrages précis, le tout accompagné d'un énorme travail sur le son. Exagéré, parce qu'on baille souvent : personnages apathiques (le "héros" est totalement inexpressif, qu'il soit tenaillé par le remors ou qu'on lui prodigue une petite gâterie), longs plans-séquences contemplatifs, répétitions (les militaires mexicains pliant méticuleusement un drapeau gigantesque). Le film se montre finalement prétentieux dans son attitude "moins j'en montre, moins j'en dis et moins j'explique, plus ça aura l'air intelligent". Par bien des aspects - thème de la culpabilité, minimalisme assumé, réalisme, scènes-chocs froides - Batalla en el cielo se rapproche de Caché, de Haneke. Les fans de l'Autrichien devraient y trouver leur compte, les autres devraient bien roupiller.

Voilà un film qui a le mérite de ne pas prendre le spectateur par la main et qui semble même tout faire pour le rebuter. Ainsi, il est clair que peu de gens seront sensibles à ce qu'il raconte et à sa façon peu orthodoxe de le faire. Le film commence par un plan peu sensuel sur une fellation (qui a fait beaucoup parler et on se demande pourquoi ?) et enchaîne par la suite sur de nombreuses scènes en plans séquences assez longs dans l'ensemble. Formellement, le film est impeccablement réalisé, mariant la maestria de "Japon" avec une image plus esthétique ici. C'est le sujet et sa façon de le traiter qui posent un peu plus problème car à force de nous décrire une humanité vidée de toute substance, le cinéaste finit par créer une oeuvre froide et glaciale comme la mort. Ainsi, les chairs sont cadavériques et le cinéaste se plaît à nous montrer des personnages d'une laideur physique et morale repoussante. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ose tourner un film particulièrement désagréable à regarder tout en étant parcouru de fulgurances stylistiques. Un essai pas toujours concluant, mais qui a le mérite d'être radical et qui propose un projet cinématographique plutôt original.

C'est sans doute le pire film de Cannes. Un amas d'images complaisantes et sordides. Un certain brio formel certes, mais au service d'un scénario indigeste. A fuir.

Voilà le meilleur film de l'année (et qu'on me les coupe si je me trompe). Aprés l'incroyable errance eratique de Alejandro Ferretis, Reygadas revient et révèle une nouvelle facette de son incroyable sens du récit. Le baroque au cinéma n'est pas chose facile, mais la maîtrise absolu de Reygadas sur son histoire et sur son propos met le film au-dessus du naturalisme distant de Panahi, d'Omnibarev ou de celui de Costa, renouvellant le langage du cinéma d'auteur. La cruauté chez Reygadas, et transcendé par un regard de pur cinéaste. Jamais l'emotion que suscite ses personnages n'est facile, jamais les expériences (parfois à la limite du pompier)qu'il impose ne perde de leur sens. il filme l'essence des situations avec une efficacité et une roublardise qui rappelle la cruauté d'un Bunuel; Le sacré vient de lui même à mesure que le beosins de redemption tourmente les protagonistes, il sert de filligramme humaniste et de réponse angoisée à ce beosin de pureté, bien illusoir. Le film est un pure chef d'oeuvre, un pendant épique aux Affreux Sales et Méchant d'Ettore Scolla.

Il est parfois lourd de conséquences d’être étourdi. Si je m’étais souvenue de la polémique qui entoura ce film à Cannes, je ne serais pas allée le voir. J’aurais échappé aux scènes explicitement pornographiques et aux plans fixes qui n’en finissent pas, et vous font sautiller d’impatience dans votre fauteuil. Et je n’aurais pas non plus connu les affres de la crise de conscience d’un ravisseur d’enfant, je n’aurais pas eu la vision cruelle de la mégalopole Mexico dans tous ses excès : excès de la piété populaire, excès du militarisme, excès de nourriture du couple principal, excès de laideur des corps pour nos yeux de cinéma, excès dans les clivages sociaux, excès du règne urbain de la voiture et de la pollution, excès de la violence des âmes prises entre deux feux. Le réalisateur, qui veut notre bien, s’est dit qu’il nous fallait pour mériter cette profondeur de réflexion supporter la vue de quelques sexes fiers et de quelques chairs flasques et la lenteur inimaginable des images. Vous pouvez donc tenter le voyage. Et si vous êtes aussi agacé que moi en voyant le film, restez quand même jusqu’au bout, car le message humain, trop humain, vous apparaîtra quelques heures plus tard comme une encre invisible qui soudain se révèle, et vous vous direz que vous n’avez pas souffert pour rien. Post-scriptum: mon mari aurait souhaité que j'accorde trois étoiles à ce film, mais j'ai maintenu ma note à deux seulement.