Derniers Avis : La Graine et le mulet - Page 8

Ce film est long comme la cuisson du couscous mais l'attente n'est pas vaine car enfin les saveurs s'en dégagent au bout de demi-heure.Le suspens est insoutenable:la semoule sera -telle livrée à temps?On transpire avec la danseuse du ventre et on est essouflé avec Slimane.La musiquenous envoute et nous emporte dans un tourbillon de saveur et d'odeurs.C'est simple et magnifique.

Après "L'Esquive", déjà primé aux césars en 2006, Abdellatif Kechiche confirme le potentiel de son talent avec ce troisième long-métrage. "La Graine et le mulet" a pour cadre l'histoire attachante de Beiji, fraîchement licencié de son emploi, envisageant d'ouvrir un restaurant sur un vieux bateau.Tout en demeurant nettement moins dithyrambique que la presse française, l'oeuvre est cependant filmée avec une énergie incontestable ainsi qu'une direction d'acteurs hors-pair parmi lesquels se détache la vitalité prometteuse d'Hafsia Herzi. Cela n'évite pas quelques longueurs mais le plus grand art de Kechiche réside justement dans le fait de nous montrer une à une ces scènes de la vie quotidienne absolument anodines et insignifiantes sans que ce ne soit réellement pesant. Cela en devient même passionnant. A voir, ne serait-ce que pour le final.

Keichiche réussi à nous livrer un spectacle de 2h30 avec pour seuls éléments la solidarité et l'espoir.
2h30 où pas grand nombre de scène se passent, mais quels scènes!
On rit, on est bouleversé par cette famille attachante qui nous emporte fur et à mesure du film.
Habibe Fouras livre une performance extraordinaire à travers cet héros discret qui a un rêve et qui fait tout pour le réaliser.
En bref, Kechiche n'a révélé à travers ce film que la réalité.
Une pépite.

Je ne vais pas répéter tout ce que j'ai lu, mais quel... calvaire de se dire jusqu'au bout : "ça va démarrer!" Dimanche soir gâché, vraiment...

Pas facile d'être objectif sachant l'engouement qu'à suscité ce film. On aura vite tendance à le sur noter ou le sous noter. Donc en ce qui me concerne je vais essayer d'être modéré même si les gros plans incessants sur les oreilles ou les fronts des acteurs, les scènes à rallonge, ou encore le sur jeu de certains acteurs devient franchement agaçant ou bout de 2 longues heures et demie. Le scénario n'est lui pas dépourvu d'intérêt et on arrive tant bien que mal à s'attacher à cette famille finalement attendrissante.
La dernière scène se passe de commentaire...

Les 10 dernières minutes les plus énervantes du cinéma.

Etant Sétois, j'ai eu le privilège d'assister à une partie du tournage en extérieurs.
Sète est d'ailleurs filmée hors des clichés touristiques car c'est d'autre chose qu'il s'agit...
Tout a été dit ici (en bien ou en mal) sur le scénario, la direction d'acteurs (sublimes) des plans serrés à la Pialat qui enserrent les personnages dans l'étroitesse de leurs choix.
Cinéma-vérité, le film est aussi empli de références à d'autres chefs d'oeuvres et la course poursuite du malheureux Slimane derrière sa mobylette n'est pas sans rappeler le destin tragique du père-victime du "voleur de bicyclette"...

En fin de compte, le film s'achève sur l'espoir (la fête - et le restaurant - est peut-être sauvée) et la tragédie personnelle d'un père épuisé par cette course inutile, symbole d'une vie meilleure offerte à sa famille - image de l'immigration... et de ses fantasmes.

Admirable.

BB Posso

L'histoire est belle, c'est plein d'humanité et le film sonne juste. Tellement juste qu'on croirait voir la projection de l'œuvre d'un gars qui vient d'acheter un caméscope et qui filme sa famille. C'est long, c'est lent, c'est poussif, c'est ennuyeux, c'est prévisible.
On pourrait s'absenter pour faire autre chose, car les scènes sont composées de dialogues interminables et répétitifs (pas de risque de ne pas comprendre ce qui se dit).

La scène de la course contre la mob, probablement une allégorie sur la quête désespérée d'un espoir inatteignable, est un monument de l'improbable (Non mais, sérieusement, vous vous voyez courir 15mn après votre mob pilotée par trois jeunes qui vous démoliront si par malheur ils finissent par vous attendre).

Seule Hafsia Herzi, et dans une moindre mesure, Habib Boufares, surnagent dans ce désastre.

Le plus inquiétant, c'est l'avalanche de prix dont ce film a été couvert.
Je suis vraiment un piètre amateur de ciné.

Concentré de frénésie et de générosité, "La Graine et Le Mulet" constitue une oeuvre admirable de jusqu'au-boutisme. Kechiche ne recule devant aucunes difficultés et les nombreux partis pris, narratifs comme formels, finissent par relever de l'évidence même. Un véritable tour de force qui ne semble pas avoir rebuter les spectateurs.

bon film filmer différement qu as l habitude bonne petite actrice
a voir mais pas a revoir 1fois ca suffit

Non et non ! Ce film qui n'est qu'un documentaire ou une chronique est tellement ennuyeux que j'ai lâché au bout de 3/4 d'heure. Par acquis de conscience, j'ai repris 1/4 d'heure avant la fin, mais le dénouement est pire que tout. Moi qui aime les trucs construits, j'avoue être consterné par ces notes de presse délirantes et tous ces prix (quand je pense : prix du scénario !). Ne parlons pas de la prise de vue (n'est pas Lelouch qui veut), parfaitement agaçante. L'intention est sans doute louable, mais de là à lancer ça dans le circuit commercial...

Film superbe, plein d'émotions !! Les acteurs et les dialogues sont parfaits et naturels. Trop de longueurs a la fin du film malgré une danse du ventre remarquable ...

Limite documentaire, un genre de cinéma viscéral qui touche le spectateur. Kechiche est bien un grand réalisateur.

Un documentaire de mauvaise facture tout juste difusable sur la TNT
Les protagonistes non professionnels tentent de jouer "leur" rôle ... sans réussite. Pas de trame , photographie désastreuse ...
Les clichés suivent les clichés ... A éviter !

Très tendance, scénario poussif, pellicule gachée ( le type qui court après la mob ), dialogues à la Truffaut.

Bof...