Avis : Le Diable s'habille en Prada - Page 10

Attention tout le monde sous la moquette, Miranda arrive. La secrétaire en titre croule immédiatement sous la charge des consignes débitées de manière doublement chaloupées par le débit et la démarche d’une responsable au regard vague.

Andréa nouvelle recrue se doit de lire entre les lignes d’un texte hiérarchique constamment remanié, les classes sont dures, plusieurs urgences sont programmées en une seconde, quinze minutes pour déjeuner, cellulite à bannir, courses folles dans Manhattan bien souvent inutiles, gestion à la volée de fourrures et de sacs à main projetés avec désinvolture sur les bureaux.

Rituels à respecter lors de livraisons à domicile, être sur le pont vingt quatre heures sur vingt quatre, Miranda est au fond de votre poche galbée dans la dernière technologie de dépendance en circulation.

Il faut penser mode, se munir artificiellement du concept même en exécutant des taches subalternes, se prendre en main, encaisser les remarques désobligeantes, rebondir par l’orgueil, se transformer pour enfin basculer laminée mais conquise dans un univers impitoyable : la soumission à l’enseigne et ceci jusqu'à épuisement.

On ne travaille pas dans l’univers de la mode, on est la mode, il faut être à la hauteur vestimentairement parlant même si le salaire ne le permet pas, pour cela il est nécessaire de se laisser rabaisser en espérant des remords d’une personne déterminante ayant accès au stock de robes.

A la réflexion « Ma vie privée ne tient plus qu’à un fil » on entend « Parfait c’est ce qui se passe quand on fait bien son travail ».

Le petit copain des années sandwiches est sacrifié, les tentations sont fortes à condition de ne voir que soi, on ne pense plus qu’au job, à L’extérieur de cette sphère, tout est approximatif.

Certains reconnaîtront une journée standard de leur quotidien. Cette gentille petite comédie américaine atténue au maximum un sujet dramatique. Les américains ne savent pas faire des films douloureux, ici tout est soft, plaisant sans conséquences ni vibrations.

Néanmoins cette petite oeuvrette transporte dans ses soutes un véritable débat sur l’aliénation professionnelle ou la pire des difficultés est d’être soi-même dans un monde ne permettant pas de se construire hors de l’enseigne.

Si vous avez quelque chose à dire gardez le pour vous, si vous avez quelque chose à faire faites le pour moi.

Au départ la situation est simple « Au job qui paie le loyer » trinquent ces jeunes avant de pénétrer sur le ring de l’investissement corporel et cérébral ceci pour toute une vie ou il faudra apprendre à se soumettre puis conquérir afin d'éviter d'être broyé, c’est la loi.

A la contemplation d’Andréa libérée Miranda un instant éveillée s’offre un sourire en reprenant sans trop tarder un visage de cire sur la route de l’autodestruction. "

Ce film est à voir surtout pour M.Streep et S.Tucci...tous deux irremplaçables ! Les autres font de la figuration ! Dans l'ensemble, c'est contournable :p

Une paumée dans le monde cruel de la mode. Rien de plus classique, mais les prestations de Streep et Hataway démontre l'originalité du scénario très bien mené même si parfois l'ennui frappe à notre porte.

"Le Diable s'habille en Prada", s'il est surtout orienté vers un public féminin, est enrichissant pour chacun sur deux plans. D'abord, il décrit, si ce n'est avec exactitude, au moins avec fougue le milieu de la mode et ses travers. Ensuite, il fait réfléchir sur le monde du travail et sur la situation de ceux qui ne s'épanouissent pas dans leur emploi et se privent d'un dépaysement pourtant pas si inaccessible qu'il n'y paraît. Plus facile à dire qu'à faire: le film est certes constructif, mais hélas ne se démarque pas particulièrement par une réalisation à la hauteur de la fantaisie qu'il suggère. Peut-être que les réalisateurs devraient revoir leur propre film en même temps que nous, et s'en inspirer eux aussi.

Un de mes films préféré, particulièrement parce qu'il traite du milieu de la mode qui est un milieu qui m'a toujours attiré. Le film le retranscrit dans les moindres détails. Et les tenues d'Andy sont magnifiques !
Au delà du monde de la mode, il montre aussi comment la vie professionnelle peut prendre le dessus sur la vie personnelle.
Des scènes rythmés pas de temps morts, des beaux plans.

Film assez sympa, qui je pense définis bien l'univers de la mode.

Un empilement de clichés sur le monde de la mode, un portrait peu reluisant du monde du travail notamment sur la position hiérarchique, beaucoup de niaiserie et un Paris fantasmé outre-Atlantique.

Cependant un peu d'humour et beaucoup de bienveillance rendent ce film regardable mais oubliable.

La superbe performance des actrices justifie à elle seule une excellente note pour ce film. Le scénario est assez prévisible, mais néanmoins sympathique. Un très bon divertissement du début à la fin.

Le milieu des magazines de mode est très (trop) bien décrit et je comprends que les jeunes filles rêvent de faire ce type de job. C'est plus excitant et valorisant que d'être caissière dans un prisunic. De plus on peut s'habiller fashion gratos et offrir plein de cadeaux à sa famille et ses copains. Merryl Streep est très bien, comme d'habitude et Anne Hataway pathétique, comme d'habitude. Mais surtout le film rate sa cible car il ne donne pas l'excitation de travailler dans ce milieu. Sinon La Mode ça reste surtout une grosse lessiveuse d'argent sale et c'est dommage que ça ne soit jamais évoqué dans le film.

"Le Diable s'habille en Prada" est une vraie bouffée d'air interprétée brillament par un casting de qualité. Anne Hathaway et Meryl Streep sont brillantes, même si leurs personnages sont totalement opposés, elles font la paire! Anne Hathaway joue très simplement mais de façon très juste une jeune femme qui décroche son premier job d'assistante dans une super boite, sa naïveté et sa fraicheur font tout son charme. Quant à Meryl Streep, ce rôle de tyrannique rédactrice en chef prouve encore une fois qu'elle sait tout jouer! C'est décidement mon actrice préféré et de loin! Certes, c'est pas son meilleur rôle mais elle s'en sort extrêmement bien en reine des affaires, qui, au fond d'elle, est à la dérive. C'est un personnage cruel mais qui peut se comprendre. Ah oui, et on remarque aussi la superbe Emily Blunt en "lèche-cul" atitré de la chef; elle aussi, c'est une grande actrice avec un vrai talent et qui ira loin. C'est une comédie facile d'accès, sans grandes exploits (mise à part les actrices!), mais on profite du spectacle du début à la fin et on rigole bien sûr. On passe un moment savoureux!

Il faut être plus ou moins fan du milieu de la monde pour apprécier ce film où en définitive on nous sert une histoire cousue de fil blanc, sans rebondissement, sans surprise et sans relief. Il traine un
peu en longueur sur la dernière demi-heure. Tout n'est pas mauvais, mais plutôt plat, hormis le jeu de la toujours excellente Glenn Close. 1 bonne grosse étoile, ou 2 toutes petites!

Adapté d'un best seller sur la mode, ce film se présente comme une grosse pub pour le milieu de la mode. Vantant les mérites du bien s'habiller pour exister dans la société, ce film m'a à jamais dégoûté de ce milieu hyper friqué (et qui bénéficie de l'incroyable indulgence de nos concitoyens qui sont près à dépenser des fortunes dans des fringues mais qui vilipendent les chanteurs et acteurs qui gagnent trop de sous quand ce milieu pratique le gaspillage à outrance), véritable dictature intellectuelle qui pollue nos écrans et nos magazines à longueur de temps.Heureusement, le casting est agréable et quelques scènes valent le détour. Véritable pub pour le luxe, se parant d'une morale bien pensante, le film n'est jamais subversif et se contente de multiplier les clichés. Agaçant, pas très fin, ressemblant un peu trop à du "Sex and the city" light, un mauvais divertissement ni drôle ni sympa, juste pénible et exaspérant. D'autres critiques sur

"Le Diable S'habille En Prada" est vraiment une excellente surprise. Ce film est une totale réussite. Pour son deuxième film, David Frankel réussit son coup.
Tout d'abord, commencons par le casting irréprochable. Pour commencer, le film est tout simplement à voir pour la magnifique, l'excellente, l'extraordinaire, la fantastique Meryl Streep. Elle joue la rédactrice en chef de Runway, femme au coeur de pierre qu'elle joue magnifiquement bien. Elle arrive à faire passer aux spectateurs des émotions énormes. Je ne m'attendais vraiment pas à voir une aussi bonne actrice. Elle détient vraiment un très beau rôle. Ensuite, Anne Hathaway est très mignonne et arrive quand même à tenir tête à Meryl Streep même si elle n'a pas la présence de cette dernière. Enfin, Stanley Tucci est encore une fois excellent dans un second rôle. On attend vraiment de le voir dans un rôle qui pourra montrer à tout le monde ses talents d'acteurs. Il mérite un vrai rôle puisque c'est un acteur extraordinaire.
Le film est de plus servi par une bande son très tendance alliant des titres de Madonna, de KT Tunstall ou encore des remix de Seal. Cette bande originale est vraiment très agréable.
Concernant le scénario, ce film décrit très bien le monde de la mode. On peut en revanche être déçu par la fin américanisée à souhait même si on ne retient pas ça du film.
Ainsi, je recommande à tout le monde ce film qui vous fera vraiment beaucoup rire et en tout cas passer un très bon moment. Inutile d'avoir lu le livre pour apprécier la qualité de ce film.

Une comédie qui joue plus la carte de la tendresse que du vitriol. Elle dépeint le monde superficiel de la mode sans vraiment le juger. C'est louable, mais elle manque alors d'impertinence et de piquant. Cependant, les joutes entre Anne Hathaway et Meryl Streep réservent quelques bons moments.

Pour une comédie, le scénario de ce film manque de relief. Mise en place des personnages trop lente, absence d'intrigue, pas davantage de rebondissements dignes de ce nom. Une sorte de reportage qui n'apporte rien qui soit extraordinaire ou qu'on ne sache déjà. Les amateurs de mode féminine apprécieront tout au plus quelques belles images.