Avis : Darkman - Page 6

Un excellent film d'horreur par le grand réalisateur Sam Raimi . Liam Neeson interprète cette sorte de super héros qui a opté sa vie. Frances McDormand interprète sa femme avec brio. Larry Drake joue un effroyable méchant.

Darkman, de Sam Raimi, est un pseudo-film de super-héros, ayant des airs de Batman et de Spawn. D'une durée fort heureusement courte, sa première partie pouvait nous faire espérer un bon 12/20, mais le film s'écroule totalement, surtout à la fin où les bourdes se succèdent les unes aux autres, dans un court laps de temps. Quand on relève plus de 10 incohérences en 5 minutes, et non des moindres, ce n'est jamais bon signe ! En plus de cela, ajoutons un total irréalisme de la part du personnage principal, une naiveté sans limite de sa fiancée et une caricature monstre et futile du grand méchant. Après les Evil Dead qu'il avait lamentable ratés, Sam Raimi s'enfonce, il s'enfonce...

Sur un scénario évoquant Le fantôme du paradis ou Phantom of the paradise, Sam Raimi réalisait en 1990 ce film dans lequel il inventait son propre héros de comic-book. Avec des moyens relativement limités, il parvenait à créer ce personnage sombre et inquiétant de Darkman, gentil scientifique horriblement défiguré par un gang de criminels ultra-violent. Si les séquences entre le couple Liam Neeson/Frances McDormand frisent (volontairement ?) le ridicule, les scènes d’action et l’atmosphère générale sont impressionnants d’ambition.

Entre les 2 trilogies qui l'ont fait fait découvrir pour l'une et l'ont confirmé en tant que bon réalisateur pour l'autre (Evil Dead et Spiderman pour ceux qui ne suivent pas), Sam Raimi a réalisé Darkman. Tiré d'un comics, ce film dont le titre peut faire penser à un film du super-héros n'en est à la fois pas un et n'est surtout pas un franche réussite.
Très ancré dans son époque des années 90, le film a en effet assez mal vieilli. Entre son scénario simpliste (une banale histoire de vengeance et d'amour contrarié), ses personnages peu voir mal écrits (les méchants sont caricaturaux au possible), ses effets spéciaux assez ratés et sa réalisation assez grotesque, le film ne laisse pas un souvenir mémorable. S'il n'est pas foncièrement déplaisant non plus grâce à son rythme bien mené, le second degré assumé ne convainc pas vraiment car le film ne sait pas quel ton adopter. A force d'osciller entre une la noirceur et un humour grotesque, l'ensemble donne un équilibre maladroit et peu satisfaisant à l'image de la fin qui arrive comme un cheveu sur la soupe avec son caméo qui sort de nul part.
Sam Raimi fera mieux par la suite en s'essayant au western avec le très bon Mort ou Vif

Sam Raimi, c'est Evil Dead et Spiderman, mais aussi Darkman. Avec un Liam Nesson touchant, le film divertit, et nous plonge dans le récit avec une certaine fluidité dans la mise en scène. Un Raimi certes mineur, mais o combien génial, et qui régalera les amateurs de comics comme moi.

Très bon film signé ici par Sam Raimi. Une bonne surprise car je ne m'attendais à quelque chose du genre de Spawn, mais non ! Véritable héros, dont la descente aux enfers est sympa à voir et le début de sa nouvelle vie de scientifique défiguré nous donne envie de voir la suite. Liam Neeson excellent et un rythme, ainsi qu'une obscurité qui entoure le personnage, qui rend le film encore meilleur.

Reposant sur un concept des plus saugrenu, le "Darkman" de Sam Raimi est ce que l'on appelle communément une fiction de série B. Parvenant par on ne sait quel miracle à rassembler Liam Neeson et Frances McDormand, le metteur en scène d'"Evil Dead" perd le Nord et se laisse aller dans un délire sans limite. Scénario simpliste mais merveilleux en comparaison de la mise en scène catastrophique qui nous est livrée, "Darkman" montre l'image des ratés des petits budgets américains que seul le nombre de suites parvient à surprendre un spectateur ébahi devant tant de défauts.

Darkman souffre de nombreuses lacunes mais reste néanmoins plutôt sympathique à regarder si on se replace dans le contexte des années 1990. Parce que Darkman, est l'un des pionniers du genre super-héroique, même s'il lorgne un peu sur le cinéma d'horreur. Avant celui-ci, les bons films du genre se comptaient sur les doigts de la main. A part Batman sorti en 1989, soit très peu de temps avant Darkman, ils n'étaient pas légion.

Ce qui est intéressant de constater, c'est que depuis toutes ces années, le style de Raimi n'a finalement guère évolué. Dans Spider-Man, il applique de nombreuses recettes qu'il avait déjà utilisé dans Darkman. Rappelez-vous dans Spider-Man, la scène où Peter dessine son costume dans son cahier, avec la musique de Danny Elfman en fond sonore; il y a une scène très similaire dans Darkman. Le héros fait des expériences et note les résultats dans un cahier, toujours avec une musique entraînante de Danny Elfman ce qui rappelle inexorablement celle de Spider-Man si on est un tant soit peu familier du réalisateur. Car oui, déjà à l'époque, les deux compères collaboraient ensemble, et le compositeur apporte un cachet au film, qui a défaut d'avoir de somptueux effets spéciaux, années 90 oblige, réussit le pari de subjuguer le spectateur par son atmosphère à la fois sombre et savoureuse.
On peut également faire un second parallèle avec la saga Spider-Man dans la construction du scénario, spoiler: le héros qui se transforme en demi-monstre avec tout le questionnement que cela implique vis à vis de sa dulcinée, et le méchant de l'histoire qui kidnappe la dulcinée et menace de la tuer avant que le héros ne la sauve in extremis de ses vilaines griffes
. Enfin et dernier parallèle, ou devrais-je plutôt dire clin-d'oeil que l'on peut faire avec la totalité de ses films, Raimi aime indéniablement les Caméo.

À présent, venons-en à la critique pure et dure. Pour ce qui est du scénario qui comme je l'ai dit précédemment, suit le même schéma que les films Spider-Man, n'est donc peu original pour notre époque, mais plutôt novateur pour les années 90. Raimi avait tout de même reçu deux prix du meilleur réalisateur avec ce film. Les effets spéciaux sont également de mauvaise facture, mais encore une fois, il faut se replacer dans le contexte de l'époque. Mais là ou Raimi marque des points, c'est probablement au niveau de l'atmosphère noire que dégage le film, associé à la somptueuse bande-son de Danny Elfman qui ne rend le film que plus immersif. En bref, un bon petit film à la sauce 90's à savourer tranquillement, en famille ou non. Avec Darkman, Sam Raimi réalisait son premier film de super-héros, peut-être celui qui l'a poussé plus tard à s'intéresser à la saga Spider-Man, mais contrairement à cette dernière, dans Darkman, Raimi ne perdait pas de vue son premier amour, à savoir le cinéma d'horreur.

Premier volet d'une trilogie achevé en format télévisé, ce film fantastique est un bel hommage aux comics des années 50. Mis en scène par Sam Raimi, un film au scènario bien ficelé, efficace dans les scènes d'actions et avec de bon acteurs. Liam Neeson livre une belle prestation, y incarne un anti-héros torturés et défiguré. Et, il est animé que pour une seul chose : la vengeance. L'acteur est impressionnant dans la peau de son personnage. Le film contient également des effets-spéciaux réussis. Un film fantastique divertissant.

Darkman réalisé par Sam Raimi en 1990.
*Les points que j'ai appréciés →
• Liam Neeson
• L'idée de base et le système de "masques"

*Les points que je n'ai pas appréciés →
• Les effets spéciaux qui ont assez mal vieillis
• L'histoire poussive

*Conclusion →
J'ai aimé, c'est spécial mais réussi. 6/10.

"Darkman", film de héros vengeur très années 80 . Une trame et un scénario bien trempé, des personnages sombres et/ou torturés et quelques bonnes scènes. Toutefois, la bande souffre beaucoup avec des effets spéciaux qui vieillissent mal et des dialogues plutôt téléphoné.
On y croise quelques second rôle d'époque mais aussi quelques futures stars d'Hollywood.

A voir absolument pour les fans du genre.

Darkman reprend un script répété du cinéma (fortement inspiré de La Mouche, repris par Sam Raimi pour son Dr Octopus dans Spiderman 2...), à savoir un scientifique qui devient un monstre dans une sorte de punition de ses expériences contre-natures. Sam Raimi propose une mise en scène excellente bien entendu, et Liam Neeson tient un des ses meilleurs rôles, pas évident à jouer. Le récit est prenant bien que peu innovant et je met des réserves sur la scène finale qui en fait un peu trop, malgré une conclusion moins attendue que les blockbusters classiques.

Une douzaine d’années avant le succès international de son "Spider-man", Sam Raimi en avait déjà la recette. Ce "Darkman", relativement méconnu, en est la preuve éclatante puisque les ressemblances (visuelles comme scénaristiques) entre les deux films finissent par s’enchaîner. Indiscutablement, ce réalisateur impose sa patte sur son cinéma : si dans "Spider-man" on retrouvera "Darkman", ça sera également le cas dans "Evil Dead 3" au travers de certains curieux mouvements de caméra (les flèches remplaçant les clous).
Cette histoire dans la grande lignée des trames de comics maintient l’intérêt, d’autant que le film est plutôt court pour le genre. Un scientifique travaille sur la régénérescence de peau et parvient à la synthétiser. Photosensibles, les cellules ne sont plus stables au bout de 99 minutes, on sait déjà que ça sera un handicap pour notre héros en devenir.
Si la scène d’ouverture ne présente que peu d’utilité, on y entrevoit cependant quelle collection bien particulière fait Durant. Le début du film n’est pas formidable avouons-le, et l’esthétique des images numériques ferait presque regretter que ce long-métrage n’ait pas vu le jour quelques années plus tard. Les maquillages sont quant à eux convaincants. Après l’événement déclencheur, à mi-chemin entre ce qui arrive à Spawn et au Joker, la vengeance de Peyton peut commencer. Non sans ingéniosité, méthodisme et humour cruel. La douleur psychologique du personnage, décuplée par l’absence de douleur physique, est bien rendue.
Respectant dans un premier temps les codes inhérents aux films de super-héros, avec un gentil au bonheur injustement gâché et des méchants sans cœur qui ne savent pas tirer (à croire qu’ils le font exprès !), "Darkman" joue la carte de l’audace lors de son épilogue. Le dernier plan est magistral.

Un pur délire digne du cinéma particulier du Raimi des années 90, une histoire de vengeance héroique aussi kitsch qu'amusante. Bien loin de l'habituel héros masqué, le scénario raconte la vengeance d'un scientifique qui s'est retrouvé entièrement défiguré par une puissante bande de malfrats locaux, des malfrats qu'il va traquer et tuer, une intrigue qui part souvent en vrille, et enchaine les séquences kitsch et souvent ridicule, un film qui a bien mal vieilli mais qui garde un côté fun indéniable. Encore dans ses premiers rôles (avant son rôle culte de "La Liste De Schindler"), Liam Neeson a compris l'esprit du film, et exagère de pire en pire tout en restant assez bon, un peu comme les seconds rôles, galerie de clichés ambulants qui n'hésitent jamais dans la surenchère. Sans limite créative, Sam Raimi dévoile une mise en scène assez burtonienne époque Batman, mais la rend plus coloré, plus folle et plus ancré dans l'esprit de son anti-héros torturé, c'est efficace et original mais agaçant aussi.
Une série B avec des qualités et des défauts, un film qui a mal vieilli mais qui garde une certaine sympathie.

Un bon film, méconnu signé Sam Raimi (A qui l'on devra un peu plus tard les films de Spider-Man 1,2 et 3). Une très bonne mise en scène, des effets spéciaux sont vieux, mais pas mal et la musique est excellente. Le casting est excellent : Liam Neeson est super dans le rôle de Peyton Westlake alias Darkman, Frances McDormand joue bien le rôle de Julie Hastings, Colin Friels et Larry Drake quand à eux jouent bien leurs rôles de méchants. Et bien sur à la fin du film on notera la super apparition de Bruce Campbell. A découvrir !!