A PROPOS DE CHARLIE. Si l'histoire et Tom Hanks peuvent prêter à sourire, avec son compère Mike Nichols tout devient ennuyeux sous cette caméra immobile.
Bon film qui est à la fois un thriller accrocheur et très intéressant aux niveaux politique et historique. Très bien construit, "La Guerre selon Charle Wilson" nous éclaire sur la manière dont les États et les services secrets agissent en sous-main, comme ce fut le cas en Afghanistan dans les années 80.
un peu difficile au début pour bien cerner l'intrigue mais une fois tous les personnages mis en place ce fut un véritable moment de bonheur,avec un quatuor d'acteurs (actrices)sensationnel. moi j'adore tom et surtout p-s hoffmann qui est admirable dans son role à la fois passionné et drôle.
Un excellent film historique.3 Acteurs de très grande qualité.Je pense que tout le monde peut qire que Phillip Seymour Hofman s'affirme encore plus comme un des meilleurs acteurs du monde.Une histoire très bien retracé et qui montre tous les détails.
Le film commence comme une comédie sur les coulisses du monde politique américain pour se terminer par un thriller politique. Bon scénario dont l'histoire qui date des années 80 résonne encore dans l'actualité. Beau casting, réalisation classique et sobre, bons dialogues.
Film intéressant, mais très bavard. J'avoue l'avoir regardé uniquement pour la trop courte présence d'Emily Blunt. Reste que le film est suffisamment captivant par le jeu des acteurs, et l'histoire basée sur des faits authentiques.
Incontestablement un modèle... Primo, on se fend la poire. Les répliques sont cinglantes, Charlie Wilson est un personnage haut en couleur situé aux antipodes de l'Américain de base (je pense au puritanisme hérité des premiers colons). Big Moustache et Blondasse sont pas mal non plus dans leur genre. Je n'ai pas reconnu Philip Seymour Hoffman, ils l'ont bien grimé. Secundo, ce film nous fait entrer dans la géopolitique du Moyen-Orient et c'est un régal. Le concept allemand de "Realpolitik" prend tout son sens. Chose étonnante, le spectateur n'est jamais complètement largué. Troisièmement, la réalisation est impeccable. Sans révolutionner l'histoire du cinéma, elle est dynamique, agréable, impressionnante pour les combats aériens. Vous l'avez compris, pour moi c'est déjà un film culte, il confirme tout le bien que je pense de Tom Hanks.
La Guerre selon Charlie Wilson commence et s'achève sur la même conclusion mielleuse à la différence qu'une heure quarante-cinq après le début, elle se double d'ambiguïté. Oui, Wilson a beau être un héros, glorieux tombeur de l'Empire Rouge, ses collaborateurs plus haut placés refusent de subventionner des écoles en Afghanistan. Insuffisance qui coûtera ce que l'on sait : le 11 septembre 2001. Ainsi, après un gros plan sur son regard mouillé, s'affiche son apologue conclut par un "...et on a merdé" ! Citation que l'on aurait très bien pu attribuer à Nichols et Sorkin, qui visaient une satire redoutable de la géo-politique des 80's et de ses conséquences. Mais ils ont raté leur cible, avec une passivité presque outrancière. A dire vrai, c'est aussi féroce qu'un pitbull avec des dents de lait. Il faut dire que Nichols appuie tous ses effets : les gros seins des secrétaires, les grosses bottes de texan, les gros verres de whisky, les gros idiots diplomates... Tout est grossier ! La charge prend l'esthétique d'un soap-opera, avec des textes entre Billy Wilder et A la Maison Blanche et un petit côté M.A.S.H.. Mais Sorkin n'honore aucune de ces influences, et tissent des dialogues très appuyés, qui finissent par alourdir le propos. Excepté une scène assez cocasse venant tout droit de chez Feydeau (la valse des secrétaires et de l'espion caché) l'ensemble tourne à vide, hésitant constamment entre ironie et bienséance. Après un passage larmoyant au Moyen-Orient, ça en devient presque soporifique, en tout cas d'une platitude certaine et aberrante.