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    The Servant
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    69 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 septembre 2018
    Un majordome de plus en plus "chelou" qui empoisonne progressivement la vie quotidienne du jeune homme qui l'a embauché. Un film bien pervers, en noir et blanc, qui plonge le spectateur ds une atmosphère trouble. Du Losey, quoi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 février 2010
    Un chef d'oeuvre du cinéma. Les critiques qui me précèdent ont dit l'essentiel. Je suis ressorti du cinéma bouleversé et mal à l'aise, car ce film cherche cela, et la recette fonctionne très bien.
    Geja Maup
    Geja Maup

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2020
    The Servant est un savant jeu de massacre où chaque spectateur peut décider de quel massacre il s'agit. Certes Joseph Losey a sa petite idée sur le sujet mais à aucun moment il ne nous l'impose. Pour réussir ce délicat jeu d'équilibriste il sème d'autres pistes, d'autres angles de vue (lutte des classes, ambivalence sexuelle) sans perdre pour autant son point de vue, sans se perdre lui. Pour résoudre l'énigme qui pourrait se résumer à «qu'est ce que monsieur Losey veut nous dire à travers ce règlement de compte cruel ?» aucune certitude mais une intuition. L'origine familiale de Joseph Losey peut être une clef de compréhension. En effet le réalisateur jusqu'à l'âge de 20 ans appartenait à la haute bourgeoisie puritaine du Wisconsin mais le krach boursier de 1929 changea la donne et l'obligea lui et sa famille à travailler, à se confronter au monde réel et difficile des années 30 et donc à changer de niveau social. Á l'éclairage de cette histoire familiale un peu particulière on peut considérer le point de vue du majordome Hugo Barret /Dirk Bogarde comme celui du réalisateur. Dès le générique Losey par la présentation des deux personnages nous désigne clairement lequel a ses faveurs : présentation très digne et respectueuse, digne d'un lord anglais du majordome en opposition totale avec la présentation avachie du maitre et de son mode de vie superficiel et falot. Très vite le serviteur réalise que son maître n'a que l'apparence extérieure de la classe à laquelle il appartient (ou du moins du mode de vie de l'aristocratie), mais celui ci n'en possède ni l'essence, ni la morale. Losey est très explicite sur ce sujet car il nous informe que spoiler: Tony travaille sur un projet immobilier au Brésil
    or le propre de l'aristocratie de souche est de ne pas travailler, donc Tony trahit sa classe. Erreur fatale car être un Lord anglais est loin de ne signifier seulement l'aisance matérielle. On pourrait d'ailleurs mettre en opposition The Servant et La Splendeur des Ambersons d'Orson Welles où George Minafer/Tim Holt s'évertue envers et contre tout même jusqu'au plus complet dénuement à rester un Amberson. De ce point de vue Tony pourrait être George Minafer/Amberson si celui ci s'était adapté aux changements du monde.
    Cette faute impardonnable permet donc à Hugo Barret de se livrer à toutes sortes d'humiliations sur son maître car celui ci n'en est pas un, il se doit même d'inverser les rôles et de prendre sa place.
    Le mépris de Losey pour ce personnage est si fort qu'il va même jusqu'à lui refuser de lui donner un nom de famille et pour la noblesse du prénom on sera prier de repasser (Tony pourquoi pas John ou Bob ?). Á noter également que le majordome lui, possède un nom et un prénom (un peu plus classieux d'ailleurs). Le réalisateur n'a de cesse de jouer sur le rapport dominant/dominé avec l'utilisation d'éléments du décor (miroir déformant, escalier, tableaux...). Les tableaux de famille semblent porter un regard ironique et méprisant sur les faits et gestes de Tony. spoiler: La scène de l'escalier et du jeu de balle
    illustre à merveille ce rapport de classe qui ne cesse de s'inverser au fil de la scène selon qu'un personnage se trouve en haut ou en bas de l'escalier. Á noter que le seul moment où les personnages se parlent d'égal à égal c'est quand les deux sont assis au milieu de l'escalier.
    spoiler: La seule personne pouvant s'opposer à ce massacre est la fiancée de Tony, Susan qui saisit très vite que quelque chose ne tourne pas rond et que le majordome n'est pas à sa place. C'est la seule personne à faire opposition à la destruction de Tony et même si elle n'en sort pas gagnante, une sorte de respect mutuel s'établit entre elle et le majordome (pour preuve ce baiser troublant dans une des dernières scènes du film).
    Elle sait au fond d'elle même que Tony est indéfendable, d'ailleurs tout au long du film son mépris envers lui est palpable et que le vrai coupable c'est bien lui car à la différence du majordome il ne tient pas son rang. spoiler: Le baiser et la gifle de la fin
    pourrait s'interpréter par je comprends ce que vous faites mais dieu que vous êtes cruel envers l'homme que je n'aurai pas du aimer.
    Pour conclure une des clefs de l'énigme de ce chef d'oeuvre de Joseph Losey pourrait être que si l'on refuse d'être ce que l'on est, on court irrémédiablement à sa perte.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 septembre 2012
    Woaw quelle claque ! J'ai fait un grand saut dans l'inconnu en allant voir ce film (au cinéma, génial) et quelle ne fut pas ma surprise en découvrant à mon plus grand plaisir un chef d'oeuvre à l’esthétique ravageuse et aux acteurs brillant (à voir rien que pour Dirk Bogarde). Joseph Losey maîtrise sa mise en scène à la perfection et nous entraine peu à peu au plus proche de l'inconscient de ses personnages, aux personnalités complexes et parfois trompeuses. Il n'y a pas vraiment de mots pour décrire correctement le plaisir que j'ai ressenti en visionnant ce chef d'oeuvre des années 60 mais il n'y a qu'un seul moyen pour vous de ne pas passer à coté d'un film merveilleux et d'une belle démonstration de cinéma : voyez "The Servant" !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Indépendemment de l'utilisation lumineuse et géniale d'un noir et blanc maitrisé dans ses moidres détails, d'un jeu sur les miroirs et les reflets fascinants, d'une direction d'acteurs absolument renversante, arrive de plein fouet un art de la narration prodigieux : chaque détail (un robinet qui coule, une tableau déplacé d'une pièce à l'autre), fait de ce film un chef d'oeuvre inévitable. Dirk Bogarde y est une fois de plus génial. A voir et à revoir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 décembre 2006
    C'est clair, c' un vrai chef d'oeuvre!! Le film est maitrisé de bout en bout, il est stylé et complexe. A la fin , j'avais le souffle coupé.
    A voir!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 mars 2009
    Très belle étude sur la décadence de l'aristocratie anglaise. Une troublante démonstration sur la manipulation. Un des plus beaux rôles de Dirk Bogarde. Un classique en noir et blanc d'une grande beauté.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 mai 2008
    Avez-vous déjà été sous l’emprise d’une personne à tel point de perdre le contrôle de votre vie ? Une personne qui semble combler un vide inconscient et qui va vous faire basculer dans l’abîme ? « The servant » vous donnera assurément un aperçu des plus réalistes de ce type de rencontres… La relation professionnelle dominant à dominé entre le jeune aristocrate et son domestique va progressivement s’inverser pour devenir une relation psychologique dominé à dominant. L’évolution latente de cette soumission inattendue est tout simplement fascinante.
    L’impact de ce film est intimement lié à la mise en scène de la lente et cruelle ironie dont va être victime Tony. Elle suit une courbe croissante et riche en rebondissements savamment distillés pour un public sans cesse captivé. La performance des acteurs, remarquable à l’écran, est au diapason de l’intrigue. La consistance de leurs dialogues est saisissante. Quant au réalisateur, il a su métamorphoser sa caméra en oeil rusé pour transmettre un fluide intense et angoissant jusqu'au bout de la pellicule.
    "L'oeuvre cinématographique a manifestement apprivoisé l’art de la manipulation de l’esprit...charme indescriptible...so british ? ''
    scribouillarts
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 janvier 2021
    Cette série c’est juste un chef d’œuvre c’est vraiment une série où tu t’accroches grave sans t’arrêter . C’est que 30 min d’épisode ou tu la dévores sans la comprendre . La saison 2 je l’ai attendue comme une dingue moi et mon chéri, et j’ai vu la publicite de la saison 2 sur Tik tok j’étais trop contente la j’ai vu l’épisode 1 enfiiiin! Mais j’attend vraiment que ça s’éclaire un peu parce qu’on comprend tjr rien ! J’espère qu’ils vont arrêter le suspense parce que ça peut devenir lassant qu’ils nous éclairent pas
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