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    Les 400 coups
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    Jahro
    Jahro

    43 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2015
    Dédié à la mémoire de son mentor André Bazin, cofondateur des Cahiers du cinéma dans lesquels il fourbira ses premières armes, Les quatre cents coups est le premier long de François Truffaut, et c’est déjà une pierre angulaire. Largement autobiographique, il introduit le personnage d’Antoine Doinel, qui rempilera pour trois nouveaux films, toujours sous les traits du souvent insupportable Jean-Pierre Léaud. Cette fois il est encore jeune, simple, attachant. Avec son pote René – Patrick Auffray, qu’on ne reverra pratiquement plus par la suite – il fait comme l’indique le titre : fugues, larcins, école buissonnière, insolence en classe et jeunes questionnements. C’est avec un regard d’une infinie justesse et un sens de la réalisation déjà au point que le grand chantre de la Nouvelle vague promène sa caméra entre les bancs du collège et dans les rues de la ville. Le rapport à l’autorité, l’assimilation des usages, les passions qu’il faut museler, les leçons de la vie ne sont pas de tout repos pour un gosse plein d’entrain et d’imagination. Au milieu des travellings fascinants, du cadrage étudié, des arpèges doucereux de Jean Constantin et des lumières du ponte Henri Decae (un des rares à ne pas débuter ici), on se laisse happer par ce quotidien empreint de nostalgie et de dangereuse malice, qui servira de phare à toute une génération. Assurément un pilier.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    53 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 février 2013
    Tourné avec une légèreté et une finesse sans pareil, le film de Truffaut est absolument fascinant sur le plan formel, il est vrai, mais surtout de part son intensité dramatique. Les aventures du jeune Doinel nous confrontent aux affres de la vie, et avec lui, on se sent cerné, engoncé, sans solution. Alors que Paris est un terrain de jeu si vaste, un véritable appel à la liberté, toute possibilité de s'évader est annihilée par les carcans de la vie en société. Le metteur en scène réussit parfaitement à faire ressentir cette frustration, cette injustice à laquelle est confronté le jeune héros, incarné par un Jean-Pierre Léaud incroyable de justesse. Au-delà de sa modernité formelle, les 400 coups est donc un film qui transperce le cœur.
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2023
    Alors âgé de 27 ans, François Truffaut signe son premier long-métrage en 1959. Le contenu évoque l'enfance difficile d'Antoine Doinel, personnage récurrent de la cinématographie du réalisateur et toujours interprété par Jean-Pierre Léaud. Entre mensonges, fugues et actes de rébellion, l’adolescent refuse avec une forme d’insouciance les différentes autorités, qu’elles soient parentales ou scolaires. Le vent de liberté insufflé par le récit marque une ambition plus vaste de faire changer le regard de la société française de l’époque sur l’éducation et la jeunesse. C’est parfois réussi mais souvent répétitif sans que l’on s’ennuie. Bref, un film emblématique de la Nouvelle Vague auquel on doit accorder un certain crédit.
    Jipis
    Jipis

    32 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2012
    « La recherche de l'absolu vous a conduit droit au zéro »

    Voici certainement le flambeau du cinéma vérité celui explosant la sédentarité de décors pyramidaux et sédentaires comprimant des comédiens prisonniers dans une surface imposée.

    Les plateaux de cinémas volent en éclats. La caméra s'installe dans la rue en filmant à la dérobée un nouvel espace de liberté offrant à des comédiens enfin oxygénés une suite de mouvements incorporés à la réalité des choses dans un concept scénarisé fusionnant merveilleusement avec la technologie de son époque.

    Antoine Doinel premier cas social citadin de l'histoire du cinéma Français vit ses dysfonctionnements à l'air libre ou en milieu exigu en gérant en alternance traversées de rues à haut risque et promiscuités contraignantes.

    Le rendu de la fin de ces années cinquante rigides et austères est remarquable parce qu'il est tout simplement vrai. Ce Paris aux façades noires pardonne pratiquement les écarts d'un jeune esprit vif prisonnier d'un contexte familial, étroit, instable, indifférent, sévère et punitif.

    Si l'on demande mille francs, c'est que l'on espère récolter cinq cents francs en ayant vraiment besoin que de trois cent francs, on obtient donc que cent francs.

    Cette équation paternelle pitoyable montre parfaitement la contrainte d'un adolescent de s'enfuir d'un tel contexte et de conquérir sa luminosité dans les rues accompagné de ses propres règles.

    Les adultes sont perçus comme procéduriers, limités, inintéressants dans leurs médiocrités moralistes et leurs manques total d'écoute et d'affection envers un adolescent en plein trouble.

    Sans être le composant d'une génération perdue, Antoine Doinel se construit par une opportunité libératrice éloignée d'une société fonctionnant à la blouse grise, à la gifle et au sifflet.

    Courage Antoine Mai 68 n'est plus si loin
    Philippe C
    Philippe C

    78 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2014
    Quel plaisir de voir (ou revoir) ce premier film de François Truffaut, si admirablement filmé dans un Paris de la fin des années 50 et mettant en scène un jeune adolescent de la classe moyenne, mal dans sa famille, mal dans son école et épris de liberté , un peu border-line comme on dirait aujourd'hui.
    La comparaison à tous points de vue avec Mommy, le film de Xavier Dolan est intéressante. Deux façons diamétralement opposées de voir l'hyperactivité, deux façons opposées de fair epreuve de tendresse envers des écorchés...
    Loskof
    Loskof

    366 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2014
    Somptueux. Vu il y a quelques jours sur Arte, c'était mon premier Truffaut et bien j'ai été conquis. Le film aborde des thèmes assez taboux pour l'époque, notamment sur le fait de presque justifier les âneries faites par Antoine Doinel. L'absence des parents, la pauvreté, la faible culture du père, l'incompréhension du corps enseignant, tout cela est habilement traité sans pour autant verser la doctrine de l'enfant roi. Le film montre juste une autre réalité.
    Surtout, si le film est aussi bon c'est grâce au magnifique Jean-Pierre Léaud, gamin de 13 ans qui s'exprime comme un adulte, qui a une voix incroyable et un jeu parfaitement juste. Une révélation!
    Audrey L
    Audrey L

    550 abonnés 2 424 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2017
    A mon humble avis, le meilleur Truffaut, tant par son côté autobiographique pleinement assumé qui rend toutes les séquences du film incroyablement crédibles, que par l'exceptionnelle prestation de Jean-Pierre Léaud, la forte tête qui ne mâche pas ses mots mais qui au fond de lui-même reste un enfant avec sa sensibilité et sa perception propre du monde des adultes. Et ces adultes, ne paraissent-ils pas d'ailleurs les vrais enfants du film ? Entre les parents qui viennent de s'apercevoir que leur enfant a fugué et ne font rien pour le chercher (ils ne font que se demander puérilement à cause de qui l'enfant est parti), les policiers qui jouent aux petits chevaux devant l'enfant enfermé comme un grand criminel pour avoir volé (et rendu !) une machine à écrire, ou le professeur qui boude les explications des élèves prouvant que Doinelle (l'enfant) n'a pas copié... Qui sont en réalité les grands "gamins" du film ? Qui sont réellement ceux qui font "Les Quatre cents coups" aux autres ? Le film vous le donne en mille... Un superbe film de Truffaut, porté par l'incroyable personnalité de son jeune acteur principal, et sa thématique forte des relations entre enfants et adultes...
    Vinz1
    Vinz1

    123 abonnés 2 292 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2019
    Long-métrage datant de 1959, « Les quatre cents coups » permet de voir un Paris très réaliste même si tourné en noir et blanc. Et Truffaut le fait magnifiquement à travers les yeux d’Antoine Doisnel, un gamin un peu perdu vivant avec une mère peu aimante et un père adoptif un peu quelconque. Il va alors faire l’école buissonnière en compagnie de son pote René afin de trouver sa place dans le monde et un sens à sa vie. Ce film de La Nouvelle Vague est quasi documentaire car il montre une jeunesse en manque de repères pendant la période de l’après-guerre et surtout, il permet de découvrir un talent brut en la personne de Jean-Pierre Léaud, formidable de sincérité. Il faut le voir lors de la scène avec la psy, un vrai régal ! Mais que dire de cet ultime plan aussi magnifique qu’émouvant !? Un grand métrage par un grand réalisateur !
    DenbroughX
    DenbroughX

    53 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2014
    Et dire que Bazin a manqué le film de son chouchou à ... un an près. C'est d'autant plus regrettable que le film a bel et bien "créé la rupture", et à donner naissance au génie de Truffaut très vite pressentie par son mentor. Ce film est la véritable preuve qu'il ait encore possible de réaliser des films avec l'essentiel, à savoir la passion du grand cinéma, du savoir-faire et un grand courage, car comme tout cinéaste s'impliquant dans sa première oeuvre, Truffaut ne fait pas exception et a perdu quelques plumes une fois le tournage terminé. Il s'en sort avec les honneurs, et s'attribue même le porteur emblématique de la fameuse nouvelle vague. Ici tout est à prendre de ce côté très séduisant de cette nouvelle manière de faire des films, et c'est sans doute ce courage de Truffaut qui permet de le différencier de Godard, qui fait selon moi partie de cette autre côté de la nouvelle vague. Un film qui a marqué l'histoire, et pour une fois un bon film, dont la gouaye de Jean-Pierre Léaud, reflet de son réalisateur, a laissé son empreinte dans le cinéma, en France comme à l'étranger. Bref un film qui vient s'inscrire au côté de toutes les plus belles perles qui sont avant tout un hommage au cinéma.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    96 abonnés 2 926 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2022
    J'ai toujours eu du mal avec ce cinéma français dit nouveau de ces années, simplement à mon sens une nouvelle génération de bourgeois se targuant de renouveler la façon de filmer avec des thématiques plus intimiste mais toujours aussi difficile de s'identifier à ces caractères égocentristes et ce manque d'imagination et d'extraction d'une réalité assommante qui s'auto analyse.
    Typi35
    Typi35

    46 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2013
    Déjà, l'affiche est superbe !
    Tout se centre sur le caractère du petit hobbit qui vit comme un manouche et admire ce gros sac de Balzac : il fallait pas se planter là-dessus et le père Truffaut maîtrise parfaitement sonbonhomme, l'envoyant et nous envoyant où il veut ; on est avec lui.
    Une descente aux enfers limpide, sans la lourdeur américaine des films américains du genre qui s'en sont en parti inspiré, ou plutôt une descente dans l'abîme dont la fin nous cache la profondeur... Un modèle.
    jeremie747
    jeremie747

    38 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2010
    Il est toujours difficile de parler d'un grand classique comme celui-là. Ce qui marque de prime abord, c'est la mise en scène virtuose et surtout la photo magnifique de François Truffaut dans le Paris des années 50. On y suit le destin tragique et pourtant trivial d'Antoine Doinel enfant. Evoquant le crépuscule de l'enfance, le réalisateur pose son film en équilibre fragile entre l'enfance et l'âge adulte. Se crée alors une forme de décalage : entre le physique enfantin de Jean-Pierre Léaud et son attitude adulte, entre sa "délinquance" bien anodine et les sanctions qu'elle implique... L'effet de ce décalage, plutôt comique au début puis de plus en plus dramatique, sur le spectateur semble métaphoriser la perte de l'innocence d'un jeune garçon devenant grand. La terrible scène de l'incarcération d'Antoine, ses larmes d'enfant derrière les barreaux du fourgon et la cigarette qu'il se roule et fume dans son cachot, en est un merveilleux exemple...
    JeffPage
    JeffPage

    34 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2013
    Premier film de François Truffaut, ce film est aussi le premier qui fit connaitre les réalisateurs de la Nouvelle Vague au grand public en 1959. Celui-ci dresse le portrait d'Antoine Doinel, jeune garçon qui multiplie les bêtises et les fugues. Avec ce film, Truffaut, en plus d'ouvrir la voie à ses collègues des Cahiers, nous offre une vision de l'enfance et de la jeunesse de l'époque. La mise en scène, bien que moins innovante que celle d'A bout de souffle, est tout de même très bonne et prouve le talent de ce jeune réalisateur, alors âgé de seulement 28 ans. Coté acteur, Jean-Pierre Léaud livre ici sa meilleur performance, lui qui est plus connu pour son jeu d'acteur exécrable que ses performances. Au final, on a affaire à un très bon film qui marqua le cinéma français et ouvrit une nouvelle voie à la production française à l'aube des années 60.
    Alolfer
    Alolfer

    86 abonnés 876 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2023
    Premier long-métrage du grand François Truffaut et premier très bon film ! Mr Truffaut raconte l histoire d'un enfant/ado qui est manque de confiance et donc commence à basculer et à faire des choix qui peuvent ruiner sa vie. Il nous raconte l'enfance à sa manière et c est très réussi ! le film est sorti 1959 et il n'a pas pris une ride ! Très belle histoire !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 décembre 2010
    La société française de la fin des années 50 figée à tout jamais dans ce film.
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