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    La Chambre indiscrète
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    3,4
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 009 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2024
    « La chambre indiscrète » est le deuxième film réalisé par Bryan Forbes en 1962 qui a la particularité assez peu partagée d’avoir été romancier, scénariste, acteur et réalisateur. Il adapte un livre (The L-Shaped Room » de Lynne Reid Banks auteure pour enfants et pour adultes. Jane Fosset (Leslie Caron) jeune française visiblement désœuvrée et en souffrance s’installe dans le quartier de Notting Hill. Sa quête infructueuse d’un logement la mène dans une pension assez miteuse où la jeune femme qui va être confrontée à une maternité qu’elle hésite à mener jusqu’à son terme, va s’intégrer dans une petite communauté hétéroclite qui au-delà de ses différences d’origines et de parcours va tenter de jouer le jeu de la solidarité. Doris la logeuse (Avis Bunnage) prostituée sur le retour louant à l’occasion ses chambres pour des consœurs, Toby (Tom Bell) écrivain frustré de ne pas connaître le succès, Johnny (Brock Peters) jeune émigré antillais timoré, trompettiste dans un club de jazz et Mavis (Cicely Courtneidge) lesbienne nostalgique de son passé d’actrice de théâtre qu’elle aurait rêvé plus glorieux. Le quartier de Notting Hill n’a pas été choisi par hasard, connaissant depuis le début des années 1950 une forte immigration antillaise ayant conduit à de violentes émeutes raciales en 1958 soit juste deux ans avant l’écriture de son roman par Lynne Reid Banks. Sur un ton doux-amer qui n'a pas valu au film de s’inscrire dans le mouvement du « free cinéma » anglais plus radical, Bryan Forbes soulève différentes problématiques qui à l’époque mine la société anglaise : le racisme, l’homosexualité, l’avortement et la paupérisation des classes moyennes avec comme figure de proue une Leslie Caron formidable de vérité développant un jeu tout en sobriété qui fait mouche. L’actrice sera d’ailleurs nommée pour l’Oscar de la meilleure actrice en 1963. Un film émouvant qui doit son titre français à la mince cloison qui sépare la chambre de Jane de celle de Johnny qui par procuration ressent les douleurs de la jeune femme qu’il aime secrètement.
    VERTIGO
    VERTIGO

    2 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2023
    Film qui d'une modernité désarmante surtout grâce à Leslie Caron. On pense aux films de la nouvelle vague française en plus social et donc plus humain et réaliste.
    Très grand film en fait. Une grande découverte anglaise.
    Emmanuel Foulon
    Emmanuel Foulon

    20 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 décembre 2023
    Autre temps , autre époque, on pourrait regarder ce film comme un documentaire sur les droits des femmes, le droit à l'IVG, la tolérance dans une époque d'après guerre.
    Mais à bien y penser, tous ces combats sont toujours d'actualité...

    Et d'un point de vue cinématographique, les acteurs jouent juste, l'essentiel du film se joue dans la colocation et on finit par s'attacher aux personnage, le téléspectateur devient un peu, à son tour colocataire.
    Le film souffre néanmoins de longueurs.

    En résumé, son film vaut ses 3 étoiles, pas moins
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