Avis : L'Enfer - Page 2

Une très belle mise en scène, avec une très forte tension. Mais quand ces éléments sont au service d'un scénario qui veut tout aborder mais qui reste plat, ça ne rend pas le film bon pour autant!
Une dizaine de grands acteurs français, qui au final, n'ont pas vraiment leur place! Mais ils sont juste là pour bien remplir le générique. Y a un certain ridicule dans le traité de ces nombreux malheurs... D'ailleurs y en a tellement, qu'on y croit plus! Mais faut dire que le jeu des acteurs, la musique et la très belle mise en scène ne m'ont pas fait regreter d'être allée le voir!

Un scénario métaphorique risible, des scènes prévisibles, des longueurs à n'en plus finir, des plans séquence longs et sans intérêt, trois (bonnes) actrices qui surjouent... vraiment c'était pas l'Enfer mais presque...

Il y a longtemps que je n'avais pas vu une telle camelote extrêmement bien faite. C'est le genre de film qui vous permez de faire un test de goût en quelque sorte. La pseudo profondeur et les grosses histoires qui ne tiennent pas debout bien que caractéristiques d'une certaine partie du cinéma français ne font vraiment pas un bon film. Je préfère regarder une dinde comme Independence Day dix fois de suite plutôt que de regarder une fois de plus ce film. C'est l'enfer sans aucun doute mais pour le public...

Pourquoi tant de haine ? Les critiques de ce nouveau métrage de Danis Tanovic sont incendiaires, comme si le cinéaste avait commis la pire des infamies. Réalisant ici le second volet de la trilogie inachevée de Kieslowski nommée "Paradis, enfer et purgatoire", Tanovic s'est entouré des collaborateurs habituels du maître polonais. Ainsi, ils lui rendent un magnifique hommage. Si Tom Tykwer avait apporté son style propre au magnifique "Heaven", Danis Tanovic a opté pour l'imitation. Il reprend ainsi de nombreux thèmes du cinéaste sur le hasard et le destin, mais aussi une mise en scène proche et des figures de style communes (filmer à travers des vitres et verres, par exemple). On retrouve aussi le personnage de la grand-mère qui jette sa bouteille à la poubelle. Il est rare de voir au cinéma une oeuvre totalement dépendante de celle d'un autre. Les interrogations morales sont les mêmes et l'ambiance est proche de celle de "la double vie de Véronique". Même si on a parfois un peu l'impression que cela ressemble à du Kieslowski sans en avoir toute la saveur, l'ensemble est suffisamment intéressant pour emporter la mise.

Au script alléchant à la base, le film attire puis remporte son lait - de toute façon aigri - dés la première tranche gêné par ses qualités outrageusement esthetisantes de tout instant, le vain de son intrigue; et son aspect pervers façon " Harcèlement " ( surtout pour le passage TV ) curieusement non développé...

Eut-il été appelé L'Ennui plutôt que L'Enfer, on aurait applaudi. Une étoile pour la distribution et encore on se demande bien pourquoi ils/elles se sont tous jetés corps et âmes dans ce navet "psychologique". Peut-être parce qu'inspiré très légèrement par la signature (?) de Kieslowski au bas de l'idée originale. En tous cas, personne ne doutera que Kieslowski vivant, ce film n'aurait jamais eu lieu.

Un film d'une rare beauté très rare né de l'union de couleurs, de points de vues et d'images sortis de l'ordinaire, de musique et du jeu PARFAIT des actrices, construit autour d'une intrigue à vous arracher les mots et le coeur. Attention, film fort, diaboliquement profond. Emmanuelle Béart pourrait jouer une grand-mère, on verrait toujours la candeur et l'immortalité dans ses yeux. Mises en lumière parfaites des actrices.

Seuls surnagent la musique ennivrante et le coté noirceur totale. Pour le reste c'est long, ennuyeux et sans liaison avec la révélation finale.

Je me suis rarement ennuyé autant au cinéma. J'ai d'ailleurs quitté la salle aux 2/3 du film. J'aime les films d'art et d'essai, les études psychologiques, mais à condition qu'on puisse entrer suffisamment dans la psychologie des personnages. L'Enfer ne fait que montrer ceux-ci très superficiellement. Avec si peu de dialogues, c'était inévitable. Une histoire d'une pauvreté rare. La mise en scène à l'état pur ne m'intéresse pas dans un film. D'ailleurs, peut-on parler de bonne mise en scène, c'est-à-dire d'une belle forme, sans contenu ?

film plein de clichés invraisemblables, mal fait, mauvaise musique...

Merci aux critiques positives des spectateurs. Elles m'ont aidé à franchir la porte du cinéma pour voir ce film et je ne le regrette pas. J'avoue ne pas comprendre ces commentaires presque unanimes des critiques cinéma qui cassent ce film. Je comprends que l'on peut ne pas aimer un tel film mais intrinséquement, ce film possède d'indéniable qualités esthétiques et de beaux numéros d'acteurs (et surtout d'actrices). Il n'y a aucune lenteur dans ce film vis à vis de l'histoire qu'il raconte.
Un film qui prouve que comme pour toute chose, il ne faut pas trop se fier à l'avis des autres pour se faire son propre avis...

Malgré les bon jeu des actrices, le film n'a jamais réussi à me captiver, cela étant surement du à un scénario confus et pas assez exploité. Tanovic rate un peu son sujet. Est-ce pardonnable avec le casting fourni?

Ce second film de Danis Tanivic après le magistral No Man's Land est dans un registre si différent de la tragédie des tranchées qu'il peut déstabiliser. Il présente trois soeurs malheureuses, qui ont vécu un incident malheureux dans leur enfance. Dans une ambiance très noire, emplie de rapports humains froids et douloureux, les femmes sont niaises, les hommes les trahissent. Je ne sais comment défendre le film autrement que par l'émotion qu'il m'a procurée, car je pense que l'émotion est l'un des critères premiers d'un bon film. La tombe nue d'un homme déshonoré qui n'a pas reçu de visite depuis son suicide 20 ans plus tôt est si pathétique quand on sait que l'homme qui y repose est innocent... Si La déception d'une femme qui se croyait enfin aimée est ridicule, elle reste tragique. La détresse d'une jeune femme amoureuse et démunie peut-elle laisser de marbre ? Visuellement, le décor est presque toujours gris, parce que l'on doit se sentir misérable, mais les effets du kaléidoscope du début et de la fin sont splendides, passant de la dure vie à L'Enfer flamboyant et de l'Enfer flamboyant à la dure vie. Moi, j'aime.

Ce petit bijou nous renvoit aux secrets de famille... Ceux qui pèsent... Ceux qui ne guérissent pas... Trois histoires différentes mais parallèles nous renvoient à la notre et fait submerger doutes, regrets et nostalgie...Est- il possible d'échapper à notre destin? Je vous invite sincérement à ouvrir ou plutôt réouvrir cette porte...

Heureusement qu'il y avait une pléiade d'acteurs connus pour donner à ce film un peu plus d'envergure. On a du mal à rentrer dans l'histoire et bien que la fin soit assez inattendue, cela ne suffit pas pour susciter l'intérêt que l'on espérait avec une telle distribution...