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Nadia T
3 abonnés
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2,5
Publiée le 30 janvier 2022
Moyen. Le début est prometteur. Les acteurs sont top. L'intrigue est bien placée... Mais quelle déception que le film n'aboutisse pas.... On ne sait pas le doute est toujours là. On s'ennuie vite dès que l'affaire judiciaire est lancée... Dommage
Le scénario est classique bien qu'inspiré de fait réel, et les longueurs ainsi que la trop grande retenue dans la mise en scène rend l'intrigue aussi palpitante que la décoration de leur manoir. La personnalité du personnage brillamment interprété par Jeremy Irons est toutefois intéressante, et parvient à rendre l'affaire intrigante, mais jamais captivante. Ce film manque de suspense, d'attache envers les personnages. C'est propre, bien interprété dans l'ensemble, mais plutôt fade.
Une enquête judiciaire mêlée à une véritable histoire d'amour... Ce film, adaptation d'une histoire vraie voit le spectateur au cœur de l'intrigue... Ce dernier étant son propre juge dans une affaire où la vérité est enfuit dans les profondeurs de la terre. On peut regretter une certaine longitude du film, mais des rebondissements viennent animés une enquête cependant très dynamique, nous mettant au cœur du système judiciaire. En somme, un très bon polar couplé à un drame passionnel et un fait divers bien réel.
Claus von Bülow, ancien avocat dandy et oisif marié à une femme richissime, est inculpé pour deux tentatives de meurtre. de son épouse dont la seconde laissera celle ci dans un coma irréversible au cours de deux procès qui auront largement defrayé la chronique aux USA entre la fin des années 70 et le début des années 80 .
Barbet Schroeder, producteur de cinéma au Films du Losange qui s'est lancé dans la réalisation en 1969, avec More. entame une carrière aux États-Unis, au moment où a lieu le second procès von Bülow, qui se termine par un acquittement en 1985.
Cinq ans après le procès et alors que tous les protagonistes sont en vie – les avocats de la production passent le scénario au peigne fin -, Barbet Schroeder met en scène cette enquête mystérieuse.
. Le cinéaste rencontre alors Nick Kazan, fils d'Elia et scénariste, qui travaille à l’adaptation du roman d’Alan Dershowitz, le brillant avocat de Claus von Bülow.
Le film de Barbet Schroeder propose en effet l'adaptation conçue par Nicholas Kazan du récit de l'affaire von Bülow en respectant strictement le point de vue de l'avocat, Alan Dershowitz.
Von Bülow (Jeremy Irons) et son avocat (Ron Silver) dans Le Mystère von Bülow
Fasciné par von Bülow un homme opaque et insaissable qui conserve ses mystères au bout, Schroder a filmé son histoire comme une comédie de moeurs noire et amère et insuffle à son intrigue un lancinant venin
Dans le très interessant entretien avec le réalisateur que l'on retrouve en bonus du Blu Ray, Barbet Srhoder nous explique qu'à cette époque où Internet n'existait évidemment pas, il avait découpé et collectionné énormément d'articles sur ce von Bulow personnage quil le fascinait.
Bien que d'origine non danoise contrairement à Von Bulow, Jeremy Irons était le choix premier du réalisateur qui a beaucoup insisté pour l'avoir tant il savait qu'il allait insuffler l'élégance et l'opacité au personnage.
Pour la petite anecdote, le réalisateur nous explique les subterfuges qu'Irons a du utiliser pour arborer cette calvitie naissance emblématique de son personnage.
Jeremy Irons a voulu jouer son personnage comme s'il était innocent, un parti pris que Barbet Shroeder n'a fait que pousser dans ce sens et qui sera légitimé par la récompense ultime de l'oscar du meilleur acteur en 1991..
Il confirme aussi qu'avec le personnage de l'avocat, Scroeder s'interessait déjà beaucoup à l'amoralité de l'avocat, qu'il développera quelques années plus tard avec son documentaire sur Jacques Verges.
Glenn Close sur son lit dans le coma dans Le Mystère von Bülow
Scroeder raconte aussi les dissensions qu'il a eu avec ses producteurs américains qui demandaient pas mal de coupes, au scénario et au montage et sur le dénouement que le réalisateur a finalement réussi à imposer grâce à une projection test fructueuse.
Barbet Schroeder.a conçu, avec Le Mystère von Bülow; une oeuvre froide, presque clinique, débarassée de tout affect et sentimentalisme - un travers que n'a jamais aimé le cinéaste- qui pourra déconcerter certains spectateurs plus habitué à un cinéma plus sensationnaliste, mais qui s'avère passionnante par ses lectures à multiples facettes ..
Une peinture intéressante de la Bourgeoisie, très bien servie par son duo de tête -Glenn Close, formidable comme toujours, et Jeremy Irons, absolument irréprochable-. Tout ceci est malheureusement enrobé par une atmosphère et une mise en scène assez fades ; à l'image de ce que ressentent son personnage donc, mais tout de même, ce Mystère tout en retenue est peut-être justement trop carré pour tout explorer vraiment...
On peut dire ce qu'on veut sur Jeremy Irons, le mec a enchaîné Dead Ringers puis ce Reversal Of Fortune en marchant sur l'eau. A coté de lui, ça pâlit, mais pas beaucoup, vu que Glenn Close est exceptionnelle dans ce rôle de femme "heureusement mariée" si heureuse d'ailleurs qu'elle n'a pas besoin de glaçons dans ses 34 gins quotidiens tant elle chiale, et pour le reste des personnages, ma foi, c'est un film de procès américain filmé entre 1970 et 1995, donc vous aurez faire le bougon, vous allez rester scotché à l'écran façon tue-mouches. Un excellent film délicieusement ambigu à tous les niveaux. Et quelle réplique finale !
Un excellent film. Jeremy Irons a trouvé le ton juste, exactement entre le cynisme et la tristesse. On passe tout le film à croire Von Bulow coupable puis innocent, cynique puis victime.
La réalisation est sobre tout en restant suffisamment dynamique ce qui est un exploit pour un drame psychologique.
Excellent film, prenant possession de notre esprit jusqu'aux dernières minutes, qui nous font à nouveau douter de l'innocence ou non de Klaus. En fin de compte, on restera toujours dubitatifs quant à son innocence, chancelant toujours entre deux avis. À savourer