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    Le Golem
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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 087 abonnés 4 214 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 avril 2016
    Le Golem est un des classiques du cinéma muet, et franchement je comprends. C’est vraiment un film excellent, un pur plaisir à regarder !
    D’abord par le côté esthétique ! Le film est réellement magnifique. L’ambiance gothique est totalement prenante, la photographie est superbe, les décors sont d’un soin incroyable, et la mise en scène est mémorable. Il n’y a pas un loupé, en regardant Le Golem on rentre dans un univers happant, aussi séduisant que magnifique. Et tout contribue à cette immersion avec les cartons en lettres gothiques, par exemple, et j’ai trouvé d’une pertinence rare le fait de fondre les bords de l’image dans la pénombre. J’ignore d’ailleurs si c’est volontaire ou pas, mais ça donne un caractère étonnement réussi au métrage.
    A cette magnifique impression visuelle, j’ajouterai une très belle impression dans le scénario. Le film est beaucoup plus riche qu’on ne croit, et il entremêle beaucoup de thématiques à la fois générales, en particulier au sujet des Juifs, et plus particulières, avec ce personnage du Golem plus travaillé qu’attendu. Le film pourra peut-être paraître un poil long, mais tous les éléments du film composent vraiment une riche mosaïque d’intrigues et de sujets plein de pertinence, et très souvent d’une grande poésie.
    Un casting composé d’acteurs aujourd’hui peu connus bien sûr campent les personnages, et collent très bien à leurs rôles respectifs, en particulier Albert Steinruck qui campe le rabbin. C’est toujours un peu difficile de noter des prestations muettes dans des métrages qui ne sont pas comiques, mais j’ai trouvé que c’était solide.
    Le tout était servi par une bande son réussie, très agréable.
    Franchement ce film a été une découverte sublime. J’ai vraiment apprécié, et je le recommande à tous ceux qui aiment les métrages d’ambiance et les trouvailles visuelles. C’est vraiment très beau à regarder, et ça pourrait peut-être donner des idées à des réalisateurs imaginatifs, car je crois que beaucoup de cinéphiles aimeraient revoir un film de ce genre, artisanal, intelligent, et d’une poésie extrême. 5
    AMCHI
    AMCHI

    5 037 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 avril 2017
    Le Golem est un magnifique film muet de la période expressionnisme allemande ; de toute beauté (en particuliers la scène ou le Rabbin Loew invoque Astaroth) et à l'ambiance plein de mystère Le Golem se regarde avec grand plaisir. Le Golem est un mythe du fantastique au même titre que Dracula ou Frankenstein.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    120 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 juillet 2011
    Dans le genre « Grosse Déception » difficile de faire mieux, j’ai vraiment trouvé ce film mauvais. Techniquement il n’y a pas de défauts majeurs au niveau de la mise en scène, disons qu’à part quelques bons effets visuels l’ensemble ne m’a pas épaté, il n’y a rien de bien transcendant à ce niveau surtout si on prend en compte la photographie du film que j’ai trouvé hideuse. On a constamment l’impression que c’est sur éclairé, c’est difficilement lisible, c’est moche. Il en va de même pour le scénario. Ca ne part pas trop mal pourtant avec cette histoire traitant d’une persécution juive (Dans une Allemagne non ralliée à la cause antisémite à cette époque) mais je trouve que les réalisateurs ont rajouté des personnages totalement inutiles et que chaque apparition de ceux-ci frôlaient le hors-sujet tant ça n’apportait strictement rien à l’histoire, je ne saurais même plus dire qui ils représentent là tellement je n’ai strictement rien compris à leur rôle (Le messager et la fille).
    Le film reprend le mythe du Golem, cette sorte de créature mythique en forme de statue d’argile. Force est de constater que j’ai rarement vu une statue surjouer autant. Je sais bien que le surjeu était courant à l’époque du muet et même essentiel mais là c’est trop à tous les niveaux, même les figurants surjouent à mort. L’histoire ne m’a franchement pas emballé ni épaté ni rien, de plus la fin manque totalement de subtilité, on nous délivre une sorte de morale niaise. En plus la musique répétitive n’est pas là pour me réjouir, non Le Golem pour moi c’est de l’expressionisme du pauvre, un film totalement plat et vain qui n’aura éveillé mon intérêt qu’à de très rares reprises. Déçu.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juin 2020
    Sorti sur les écrans allemands en 1920. "Le Golem" de Paul Wegener et Carl Boese fait partie avec "Le cabinet du Docteur Caligari" (Robert Wiene en 1920), "Nosferatu, le vampire", "Faust" (F.W Murnau en 1921 et 1926) et "Metropolis" (Fritz Lang en 1927) des œuvres cinématographiques les plus représentatives de l'expressionnisme allemand qui encore aujourd'hui n'a rien perdu de son efficacité visuelle ou de l'étrange prémonition qui rétrospectivement se révèle au sein de tous ces films concernant les mauvais augures qui pesaient sur une Europe qui à travers le traité de Versailles avait sans aucun doute trop humilié l'Allemagne vaincue de 1918. Inspiré du folklore juif et plus particulièrement d'un célèbre roman de Gustav Meyrink publié en 1915, "Le Golem" plonge le spectateur dans le quartier juif de Prague où le rabbin Loew (Albert Steinrück) a lu dans le ciel étoilé les prémisses de grandes menaces contre le peuple juif. spoiler: Après avoir convoqué les sages de sa communauté, il décide de terminer la fabrication d'une statue de glaise (le Golem interprété par Paul Wegener lui-même) qui par le recours à la magie pourra prendre vie. La question de l'usage de cette redoutable force se pose alors au rabbin. Ce d'autant plus que l'empereur vient de signer un décret expulsant les juifs de la ville. Mais l'espoir d'une négociation fait espérer un règlement à l'amiable et Loew décide de montrer la statue à la cour. Les choses vont malheureusement dégénérer
    . Si une bluette s'insère dans l'histoire, c'est bien une portée géo- politique qui immerge du film de Paul Wegener. Le pacifisme ajouté à la malédiction juive fait-elle à jamais des membres de la communauté d'éternels victimes ? La construction du Golem qui s'apparente à une force de dissuasion désormais reconnue aujourd'hui semble indiquer le contraire . Mais dans sa sagesse, le film rappelle que toute arme peut se retourner contre celui qui l'utilise à mauvais escient. Des tas d'interrogations indiquant peut-être une marche à suivre qui malheureusement n'aura été effective qu'après une tragédie planétaire. Un très grand film donc, magnifiquement photographié dans des décors qui nous plongent dans un univers baroque et fascinant. A noter que Paul Wegener avait déjà signé 1915 avec Henrik Galeen une adaptation du "Golem" aujourd'hui disparue.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 décembre 2007
    « Le golem » relève de la légende juive pragoise. C’est une statue d’argile humaine animée par des caractères hébraïques, servant et protégeant le ghetto. Dans la littérature et le cinéma fantastiques il appartient à la tradition des créatures humanoïdes échappant au contrôle de leur créateur, avec le monstre de Frankenstein de Mary Shelley et les robots de la science-fiction.
    Le film de P. Weneger est à la fois un sommet du cinéma expressionniste allemand (des années vingt) et un ancêtre du cinéma d’épouvante. Il repose sur un art systématique du contraste entre le noir et le blanc, l’ombre et de la lumière, dans des décors confinés et d’un baroque inquiétant. La scène finale de la créature confrontée à des enfants, celles d’incendies, ont été pompées par le premier « Frankenstein » hollywoodien joué par Boris Karloff.
    Les scènes d’invocations magiques, du réveil du Golem et de la visualisation de l’histoire juive, sont littéralement extraordinaires. « Le Golem » est un est un chaînon essentiel de la culture cinéphilique et un film magnifique tout simplement. Difficile d’oublier et c’est une émotion supplémentaire, qu’il s’agit d’une histoire de persécution antisémite tournée en Allemagne peu avant l’ère nazie.
    Ti Nou
    Ti Nou

    406 abonnés 3 359 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2023
    S’il n’est pas le plus célèbre représentant de l’expressionnisme allemand, "Le Golem" de Paul Wegener et Carl Boese mérite le coup d’œil. Il illustre de belle manière un mythe juif d’une créature, soi-disant protectrice, échappant à son créateur.
    Santu2b
    Santu2b

    214 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2019
    Issu du folklore juif, "Le Golem" se situe dans la Prague de l'époque moderne. Elle conte l'histoire d'un rabbin qui fabrique une créature destinée à sauver le peuple juif qui finit néanmoins par se retourner contre lui. Fasciné par cette histoire, Paul Wegener a déjà consacré un film en 1915 désormais disparu, puis une comédie en 1917. En collaboration avec Paul Boese, il signe en 1920 la version ultime, devenue classique incontournable du cinéma expressionniste allemand. Le cinéaste y joue même la créature, d'une expressivité remarquable. L'ensemble conserve une grande inventivité, particulièrement au niveau de ses effets visuels. L'influence de ce film fut majeure par la suite, notamment sur le classique de James Whale, "Frankenstein". Même s'il faut se garder de toute déduction hâtive, avec un tel sujet il paraît difficile de ne pas y voir préfiguration des années nazies.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 décembre 2022
    Le réalisateur et acteur allemand Paul Wegener a tourné plusieurs adaptations cinématographiques de la célèbre légende juive du Golem, dont celle-ci est restée la plus célèbre. Elle soutient certains clichés liés à l'histoire et aux pratiques juives, sans pour autant être taxable d'antisémitisme, l'auteur semblant s'intéresser plus au registre fantastique qu'à la critique raciale ou sociopolitique. Néanmoins, quelques années après ce film, sous le régime nazi, Wegener continuera à oeuvrer très activement dans le cinéma allemand.
    Aujourd'hui, ce Golem s'apprécie surtout stylistiquement, comme un jalon important du cinéma expressionniste allemand et aussi du cinéma fantastique des premiers temps. Très beaux décors aux courbes et angles étranges, jeux contrastés d'ombre et de lumière, inventivité dans la réalisation et la mise en scène... Certaines scènes sont saisissantes et trouvent un contrepoint étonnamment poétique dans la séquence finale, avec les enfants. Il y a par ailleurs un parallèle intéressant à faire entre cette histoire du Golem et celle de la créature de Frankenstein. Pour le reste, le scénario est loin d'être toujours subtil, tout comme le jeu des acteurs...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 178 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juin 2009
    En 1917, une société de production Allemande voit le jour, il s’agit de l’UFA (Universum Film Aktiengesellschaft), à qui l’on doit entre autre, Metropolis (1927) de Fritz Lang. Après diverses productions, la société se lance dans le cinéma fantastique et notamment avec Le Golem (1920) « Der Golem wie er in die Welt kam », signe des prémices de l’expressionnisme cinématographique Allemand pour la jeune société de production.
    Une œuvre très particulière dans son traitement, on fera notamment référence aux différent plans qui accumulent les mélange de couleurs, ainsi on se retrouve avec des images rouge, bleu, verte, orange, donnant un ton et un aspect déroutant mais pas dérangeant. A noter aussi que l’on découvre ici un avant-goût de ce que sera le chef d’œuvre de James Whale avec Frankenstein (1931), puisque ici il est aussi question d’une expérience dans un laboratoire d’où il en résulte un être fabriqué par un alchimiste.
    Le cinéma muet des années 20 où le fantastique vient se mélanger à l’expressionnisme Allemand, le résultat est intéressant et fascinant à la fois.
    Buzz063
    Buzz063

    63 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juin 2012
    Adaptation d'une légende folklorique ancienne ayant des points communs avec l'histoire de Frankenstein, le film empreinte certains éléments à l'expressionnisme mais ne peut pas vraiment être classé dans cette catégorie. Le réalisateur Paul Wegener semble porter un intérêt tout particulier à cette histoire puisqu'il lui avait déjà consacré un film 5 ans plus tôt et qu'il interprète lui-même le Golem dans les deux films. Son incarnation laisse d'ailleurs un sentiment mitigé. Sa carrure massive donne à la créature une aura de puissance et de menace mais son expression faciale lui donne un air un peu benêt. L'interprétation est, de manière générale, peu convaincante et très surjouée, même pour du muet.
    Le film, bien qu' assez court, souffre par ailleurs d'une narration un peu longuette.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 janvier 2013
    L'idée de base est originale (enfin pour le cinéma) mais le scénario ne m'a pas épater. Par contre les décors (qui ne sont pas uniquement expressionnistes) sont superbes ainsi que les costumes et les ambiances.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 novembre 2008
    Tout comme la plupart des films de l'expressionnisme allemand, ce film est excellent. Remplit de poésie... A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 avril 2012
    Film projeté en ciné concert, rythme de la musique correspond bien au rythme du film.
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