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    Les Moissons du ciel
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    4,0
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    273 critiques spectateurs

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    Matis H.
    Matis H.

    12 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 août 2016
    Malick est, avec évidence, un de mes cinéastes préférés, mais, assez paradoxalement, je n'attendais rien de ce "Les Moissons du Ciel". Sans réelle raison qui plus est, car ça avait parfaitement l'air dans le même esprit que "Le Nouveau Monde", avec un triangle amoureux, un relation mise à mal par les différences, culturels "dans Le Nouveau Monde" et social dans ce celui-ci, entre les protagonistes. Bref, j'espérais quelque chose d'au moins beau, c'est le minimum pour un Malick, et c'est le cas, mais le film échoue là où le cinéaste est pourtant habituellement le plus à l'aise : émouvoir.

    C'est gros point noir du film, son incapacité à créer et transmettre l'émotion, en majeur partie dû aux trop nombreuses ellipses du montage. On a rarement l'occasion de voir la vie de ces personnages, les voir interagir, sauf quand cela est nécessaire à déployer le drame et la tension entre les protagonistes. Impossible de s'attacher aux personnages si ils ne vivent pas en dehors de l'avancée du récit.

    Surtout que ce dernier peine à être compréhensible avec les interventions incessantes de la voix-off, élément important de la filmographie du cinéaste, qui ne trouve malheureusement ici aucune pertinence et nous fait qu'alourdir inutilement la narration.

    Après, ça reste du Malick, avec ce que ça implique de beauté. Et sur ce point le métrage est irréprochable, il est baigné dans cette ambiance crépusculaire, où chaque plan sur un couché de soleil est annonciateur de drame, la photographie est indéniablement sublime. Surtout que la mise en scène suit, cette manière de filmer le feu a rarement été vu, de même que pour la nature, le plan des sauterelles qui prennent leur envol est un pur moment de grâce. Le cinéaste sait faire comprendre l'évolution entre les personnages sans un mot, juste par un regard et un mouvement de caméra à l'image de ce moment où Bill comprend les sentiments de Abby envers le fermier, elle le regarde sans dire un mot et pourtant on saisit autant que lui l'évidence.

    Puis, bien qu'il traite encore des thèmes qui lui sont chers tel que l'amour et ses dangers ou la liberté source de délivrance, il se permet d'en aborder de nouveaux comme l'industrialisation ou l'exploitation de la classe ouvrière "Ils n'ont pas besoin de vous, si vous partez d'autres prendront votre place".

    Les Moissons du Ciel est un film imparfait, son incapacité à émouvoir ainsi que sa narration lourde rend difficile l'implication dans le récit. Toutefois le film est visuellement d'une beauté inouïe et les diverses pistes réflexives s'insèrent sans mal dans l'oeuvre de Malick. Un film aussi froid émotionnellement que solaire visuellement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 avril 2015
    Pouvoir découvrir cette fable poétique au cinéma fut un immense privilège aux vues des images déferlantes sous mes yeux émerveillés dans une atmosphère particulières dû à l'ambiance du cinéma. L'univers poétique de T. Malick mène les personnages principaux dans un monde intemporel et proche de la Nature. Si bien, que certains plans du paysage qui réagit au vent, deviennent purement contemplatifs mais en parfait harmonie avec l'atmosphère du film. En plus de raconter une belle histoire humaine, le talent du directeur photo (N. Almendros) et les décors naturels et épurés rendent le film tout simplement sublime. Le point de grande beauté surgit lors du feu apocalyptique, tout aussi beau que fatal. Et le talent de T. Malick de pouvoir faire passer plus de sens à travers la mise en scène plutôt que par les mots (même si la voix-off aide un peu) prouve un talent indéniable du bonhomme dans l'art de la réalisation cinématographique, imprimant la rétine de plans magnifiques.
    Myene
    Myene

    17 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 août 2013
    Pour moi le chef d'oeuvre incontestable de Malik Il porte au paroxysme sa fusion avec une nature sublimée, son analyse de l"ambivalence humaine et le rôle (cette fois incarné par la jeune soeur) d"accompagnement de la voix off : Un must à voir et revoir pour les fans ;dont je suis!
    Mr-Orange
    Mr-Orange

    20 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 décembre 2012
    Terrence Malick signe-là son deuxième film, Les Moissons du Ciel.

    Si on peut reprocher au film un scénario commun et banal mettant en scène un triangle amoureux qui sème de la jalousie et de la passion. Mais cette histoire simple sert à montrer ce qu'est l'Homme et ce qui l'entoure, l'un des sujets courants dans la filmographie de l'homme discret qu'est Malick.
    Puis on ne peut que s'extasier devant la sublime photographie, montrant une mer bleue d'herbes,du blé secoué par le vent, une apocalypse poétique incendiant les ballots de paille, les moissons se faisant dévorer par une invasion de criquets, des animaux impuissants face à la nature rebelle.
    Quant aux acteurs, ils jouent très bien leurs rôles. J'ai toujours eu un peu de mal avec Richard Gere, mais il m'a plu dans ce film tout comme Sam Chepard qui est excellent.
    Sans oublier la fabuleuse musique culte de Ennio Morricone dont j'ai oublié le nom.
    Bref un bon film, une tragédie symphonique mêlant romantisme au réalisme, qui montre les aléas quotidiens de la vie à travers un triangle amoureux de fermiers.
    Bcar
    Bcar

    11 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 novembre 2010
    L'affiche donne le ton de ce superbe film. Des paysages somptueux magnifiés par la caméra de Malick et au milieu des hommes vivant une vit insignifiante dans cette immensité. Les moissons du ciel, nouvelle ode à la liberté et déclaration d'amour à la nature. En plus de ça Malick nous dépeint une belle histoire, qui comme à son habitude montre les tiraillements interieurs de l'Homme toutes ses contraditions. Avec en bonus une musique signé du divin Ennio Morricone, un grand moment.
    David B.
    David B.

    39 abonnés 559 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2015
    Une oeuvre très esthétique, une photographie qui cotoie l'orangé, une communion avec la nature, une musique envoutante tirée du Carnaval des animaux de Saint-Saens et un drame autour d'un triangle amoureux. J'ai aimé mais trouve exagéré de parler d'un chef d'oeuvre.
    AMCHI
    AMCHI

    5 102 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mai 2013
    Terrence Malick a effleuré le chef-d’œuvre avec Les Moissons du ciel mais à trop vouloir impressionner par de magnifiques images il en oublie l'histoire. Le film est composé de courtes séquences, le caractère des personnages ne sont pas assez approfondis, la mise en scène très belle n'est pas intense et le film n'est jamais prenant. Terrence Malick avait tout pour nous offrir une grande tragédie mais le film semble creux, on ne parvient jamais à s'intéresser aux personnages, on reste indifférent à leur sort. Donc juste la moyenne pour la beauté visuelle du film et la belle musique d'Ennio Morricone.
    max6m
    max6m

    62 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 décembre 2010
    Il serait malhonnête de ma part de ne pas reconnaître un certain talent au cinéaste Terrence Malick, même si tous les mérites d’un film comme « Les Moissons du ciel » (ou en tout cas les qualités qui empêchent au film de totalement sombrer dans le plus banal) reposent très largement sur les épaules du directeur de la photographie espagnol, Nestor Almendros. Celui-ci a en effet réalisé un travail significatif, notamment sur la lumière naturelle, travail dont les inspirations picturales sont assez évidentes (on pense au Christina’s World de Wyeth et bien sûr à la célèbre Ecole du fleuve Hudson, et notamment à Frederic Church pour ces ciels rose/orange qui font tout l’intérêt esthétique du film). Pour le reste, il faut bien reconnaître malgré tout, et à regret, que Malick n’évite pas les écueils redoutables du cinéma américain. Les dialogues à deux sous sont légion (presque systématiques), du type « Tu as déjà été amoureux toi ? » sur fond de violons mélancolico-chiants (Ennio Morricone nous a pondu une variation vraiment laborieuse de l’Aquarium de Saint-Saëns). Malick, et c’est indiscutable, est bon paysagiste et sait bien filmer les animaux. Il nous offre alors régulièrement des interludes animaliers, ma foi plutôt sympathiques (lors de la séquence de l’incendie, c’est même fort réussi), mais il use aussi d’autres digressions, beaucoup plus pénibles celles-là, pour faire défiler le temps diégétique de son film, donnant l’impression de combler comme il peut les trous. Ainsi de ces bien trop nombreuses séquences rébarbatives, succession de clichés visuels (ici le couple fait du cheval dans la neige, le sourire aux lèvres, là il s’allonge dans l’herbe, se baigne, etc), ponctués par la musique décidément toujours aussi lourde de Morricone ou par la voix off de l’enfant, dont la naïveté, certes volontaire, n’est en rien touchante mais plutôt d’une platitude désespérante… Je ne suis pas insensible à la simplicité, bien au contraire, mais simplicité n'est pas facilité. On n’échappera donc pas à la mélancolie d’une poésie à la Jane Campion, c’est à dire bien pauvre, avec ces plans du kiosque au milieu du champ de blé, les rideaux balancés par le vent... Au final que retenir de ces Moissons du ciel tant portées aux nues? Ces ciels, cette lumière et puis…. Et puis c’est tout. Pas de quoi crier au génie.
    _Royal_
    _Royal_

    112 abonnés 1 600 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 septembre 2011
    Recette du pain béni pour critique sous-doué mais prétentieux, et pas qu'un peu : - Commencer par verser dans l'Histoire sépia à en faire rager la meute d'avocats de Balzac. - Couvrir d'une épaisse couche de musique classique et langoureuse tout ce qu'il y a de plus frais. - Ajouter de jolis paysages bien contrastés, bien composés, aux couleurs qu'on dirait des tableaux, parce que les tableaux c'est de l'art, donc ce film ça doit surement être de l'art. - Ajouter à cela une grosse pincée de figurants qui servent juste à nous faire oublier qu'il n'y a que deux acteurs, dont un paillasson resté trop longtemps au soleil. - Ajouter aussi un peu de farine, dans le nez. - Et pas mal de blé. - Placer le tout dans un moule en forme de belle fresque dramatico-humaine. Les critiques aiment les fresques dramatico-humaines. - Laisser bouillir pendant 1h30 d'éternité ensoleillée. - Et voilà ! C'est cuit pour moi !
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    63 abonnés 805 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 août 2014
    Deuxième film de Terrence Malick, Days of Heaven met en scène, au sein d'une ferme au Texas, un triangle amoureux à mourir d'ennui. Une fois les bases du récit posées, l'intrigue avance à vitesse d'escargot, il ne se passe quasi rien, et le peu à se mettre sous la dent est franchement peu engageant. Le scénario ne prend pas le temps de développer les personnages qui apparaissent du coup comme superficiels, froids voire glauques, la structure narrative est mauvaise, les scènes s'enchainent sans réelle cohérence du fait d'un montage médiocre à base de coupes brutales (entre autres sur des paysages sans grand intérêt) ou d’ellipses quelque peu déroutantes (difficile de situer les évènements sur une ligne temporelle), La voix-off quant à elle plombe un peu plus cette production sans âme et sans passion qu'on se fera une joie d'oublier.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    109 abonnés 2 182 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2017
    LES INSURGES. Vivre c'est lutter. Entre le ciel et la terre, la moisson des amours, la récolte du bonheur? On achève bien les chevaux. Du cinéma calme et posé, mise en scène et beauté. Brassons à pleines mains le cinéma de Malick. La porte du paradis sur une musique d'Ennio Morricone.
    Eselce
    Eselce

    1 214 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2016
    Un bon film sur le travail agricole aux Etats-Unis, dans les années de le Grande Guerre. On y voit les nombreux saisonniers et les machines de l'époque pour couper le blé. Egalement, l'enrichissement des employeurs, les conditions de vie et les opportunités de chacun pour améliorer sa condition, que ce soit le riche fermier ou les plus pauvres. Un bon film avec des costumes et la reconstitution d'une époque réussis. Même la narration de la jeune sœur est bienvenue et permet de connaître davantage sur les ressentis des personnages tout en évitant des longueurs. J'ai également aimé la BO mais le final... Moyen !
    CH1218
    CH1218

    160 abonnés 2 765 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 octobre 2019
    Le mariage entre la magnifique photographie de Néstor Almendros et la mise en scène de Terrence Malik font de son second long-métrage une œuvre fondamentalement picturale et teintée d’une certaine poésie à laquelle viennent s’additionner les sublimes mesures du "Carnaval des Animaux" de Camille Saint-Saëns et la suave partition d’Ennio Morricone. Dommage que ces vertueuses propriétés n’ont pas déteint sur le scénario. L’histoire traîne en longueur et, à l’exception du rôle tenu par Richard Gere, les autres personnages manquent d’épaisseur.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    224 abonnés 2 797 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 avril 2017
    Je suis très loin d'être un thuriféraire de Malick (pour employer un mot qui fait riche). Ayant peu apprécié en son temps La Ligne Rouge pour son côté ronflant et assommant de considérations philosophiques, me voici face aux Moissons du Ciel pour faire à peu près le même constat: certes Malick s'y entend en termes de visuel et joue admirablement de sa caméra pour faire passer le message, mais pour le reste il n'est pas ce que l'on peut appeler un directeur d'acteurs, laissant ces derniers se débrouiller avec peu de texte et une économie d'expression faciale. L'image prend le pas sur l’histoire, laquelle n'a au final que peu d'intérêt car très sommaire et sans aucune surprise. Ce film ne semble être qu'un exercice plastique en image et son, très réussi au demeurant mais manquant de souffle et d'un discours plus construit.
    Critik D
    Critik D

    144 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 octobre 2015
    J'ai regardé le film sans vraiment m'attendre à quoi que ce soit. Il est cependant intéressant de voir les conditions de l'époque notamment les classes sociales et la façon dont chacune perçoit l'autre. J'avoue avoir de temps à autre perdu le fil, je pensais d'ailleurs qu'Abby était réellement sa sœur (au moins cela m'a permis de me mettre à la place du fermier). On plonge donc en plein cœur de l'histoire quand les États-Unis étaient encore tout jeune et en pleine construction. Une histoire d'amour, une histoire d'argent, et un crime passionnel. En clair tout y est, et les malheurs de l'agriculture en plus. C'est sympas, c'est bien fait, mais j'avoue ne pas avoir été si emballée que cela. J'ai même été étonnée de voir que Terrence Malick se cachait derrière cette caméra. Le casting est sympathique et plutôt synchroniser, le trio évoquant la misère et le malheur. La réalisation cependant est plutôt bien faite, notamment durant la scène des sauterelles (telle la malédiction). On se laisse emporter mais on en revient vite malheureusement.
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