Derniers Avis : Henry, portrait d'un serial killer - Page 5

Avec "Henry, Portrait of a serial killer", John McNaughton a essayè de montrer la violence dans sa brutale et immonde rèalitè! Pour son premier long-mètrage, il s'inspire de l'histoire vraie de Henry Lee Lucas, serial killer qui avoua plus de trois cents meurtres dans le parti pris du quasi-documentaire qui en fait l'opposè d'un film gore! A priori plutôt sympa dans la vie de tous les jours, Henry tue aussi sans ètats d'âme lorsque l'envie le prend! Dans une ambiance des plus morbides, il enchaîne les scènes chocs pour une descente aux enfers qui a connu de nombreux dèmêlès avec les censures française et amèricaine! Plus qu'un film culte, un èlectrochoc, une expèrience limite dont on ne sort pas indemne grâce à l'interprètation inquiètante de Michael Rooker! Ames sensibles s'abstenir...

Bon je ne mets pas 4 étoiles car je préfère encore Seven ou Le silence des agneaux cinématographiquement parlant. Ce film est pourtant le meilleur film de serial killer que j'ai pu voir, tellement malsain et proche surement de la réalité, dont les films précédemment cités sont bien éloignés.
A déconseiller aux âmes sensibles, je l'ai trouvé très choquant et on peut comprendre que la censure a du être sévère à l'époque. Je me demande même si ce film pourrait être produit à notre époque...

Bien glauque, ce qui est une qualité car au moins l'ambiance est là. "Portrait d'un serial killer", un titre assez trompeur car finalement le portrait est torché en cinq minutes : quand la fille le cuisine sur son passé, et ensuite quand il explique à son pote comment échapper à la police. Le film est assez violent, comme prévu, mais rien en tout cas qui mérite une polémique. La qualité de l'image est dégueulasse, ce côté cheap est renforcé par la musique has-been et certains trucages honteux (quand le bonhomme se fait énucléer). Le film en lui même n'a rien de passionnant, vous pouvez aisément le regarder tout en repassant vos chaussettes. La fin est excellente, mais j'ai dû la visionner deux fois pour être sûr d'avoir bien compris.

Que dire ? Premier film depuis longtemps sur un serial killer dans lequel on voit un vrai super méchant ! Michael rooker est imprégné par son personnage, par moments il respire la malfaisance ! Très bon film, une psychologie du serial killer intéressante dans l'analyse, terreur sans concession.

Film d'une noirceur abyssale, auquel on peut faire l'analogie avec un autre film de serial killer glauque réalisé 6 ans plus tôt, le bien nommé Maniac de William Lustig.
Henry... est une œuvre à la croisée des genres, injectant à la fois une approche dramatique - les relations que tissent les 3 protagonistes principaux -, sociale - la déchéance sociale des personnages - et gore - les scènes de meurtres très malsaines.
Il est difficile d'éprouver du plaisir en regardant ce film aux vues de la violence dégagée accru par l'aspect documentaire de la mise en scène et l'interprétation magistrale de Michael - Henry - Rooker (Je vous conseille d'ailleurs fortement de voir le film en VO pour la voix rauque de l'acteur). Si le film arrive à ce point à nous dégoûter de cet enchaînement de meurtres et de violence gratuite, c'est qu'il réussit son objectif à nous immerger dans les bas-fonds de la société américaine faite de pauvreté, de viol et de violence. Le metteur en scène n'établit aucune distance entre les personnes et les spectateurs. Voilà la grande force de ce film.

Un film à la noirceur extrême, captivant de bout en bout. Michael Rooker est extraordinaire, totalement habité par le personnage. La chute du film est choquante et démontre à quel point un véritable psychopathe n'éprouve aucune émotion.

D'une froideure extrème , ce film rappel par son authenticité "c'est arrivé près de chez vous" , l'humour en moins. Pseudo documentaire relatant les faits et gestes de l'un des pires criminels de l'histoire des usa, Henry nous fait plonger dans la psychée de ces hommes- monstres, et glace le sang . L'un des meilleurs films consacrés aux sérial killers .

Comment, mais comment peut-on mater un film pareil.
Voir un psychopathe tuant des innocents comme s'il allait au boulot et nous montrant les victimes dans toutes les positions, faut vraiment avoir un problème de connections dans sa boite crânienne.
Si quelqu'un de votre connaissance dit qu'il a apprécié ce film, une méfiance à son égard s'impose d'urgence.

Hmmmmmmmmmm bon film cela dit un peu trop rapide à mon gout mais cela reste excusable car pour l'époque aborder un thème comme celui-ci, c'est à dire le parcours sanglant d'un tueur en série, aussi réaliste ne devait pas être évident.
Henry Lee Lucas, tueur insensible qui nous plonge dans sa folie meurtrière sans répit dans la "basse-ville" crasseuse et malsaine sur fond de musique hypnotisante et répétitive.
Tuer est un plaisir, un jeu, Telle en est la vision d'Henry.

Un chef d'Oeuvre ENORMISIME de l'Horreur a ranger au coté de Massacre à la Tronçonneuse (l'Original).

Longtemps interdit où censuré "Henry..." s'est immédiatement forgé une réputation de film hors norme quasi-documentaire à petit budget sur les serials killer. Réputation méritée même si le film n'a rien d'un documentaire et ne fait que s'inspirer de faits réel mais il le fait avec un tel réalisme, une telle froideur et une telle cruauté que cela choquera tous les fans du CSA. ici pas de tueur rationnel où élaboré caricatural , henry est un paumé qui tue uniquement par dépit et pour se soulager. Michael Rooker est saisissant, lui qui est désormais cantonné aux seconds rôles trouvais pour son premier film le rôle de sa carrière.

Ambiance poisseuse, image ternie, violence (trop ?) proche de la réalité, bande son hypnotique... Faux documentaire (Henry n'a jamais fait équipe avec un certain Ottis, librement inspiré du célèbre tueur cannibale Ottis Toole) ou réelle évocation de la vie d'un serial killer, ce film vous transforme en témoin n°1 du quotidien monotone et terrifiant d'un tueur en série (ici Henry Lee Lucas), de ses meurtres impulsifs (le vendeur de télé) ou vitaux (les nombreuses femmes, dont on ne voit jamais l'acte en lui-même mais le résultat) jusqu'aux relations qu'il entretient avec son "ami" Ottis et sa sœur. Une œuvre extrêmement marquante, viscérale qui marqua les débuts de Michael Rooker sur le grand écran. Dommage que John McNaughton n'ai jamais retrouvé cette "patte" dans sa carrière future.

Il est interessant de constater la réaction des gens, "les autres", face à un film dont la violence dépasse les limites... D'abord longtemps censuré, Henry choque, écoeure, dérange... Mais pourquoi? Force est de constater que les censeurs ont toujours eu des rapports ambigus avec la violence... Comme si il leur appartennait de décider ce que doit voir ou ne pas voir le public... Une vraie dictature cinématographique... Heureusement, on arrive toujours à retrouver des oeuvres indispensables décrivant la psychologie de ces "malades" ainsi que leurs meurtres... De ce point de vue, "Henry" est un film-documentaire indispensable où l'on suit, impuissant, à l'existence misérable de 2 types complètement détruit qui vont "s'occuper" à leur manière pour se donner une raison de vivre... Dans ce remarquable film, on y voit leur "réalité" à eux, dont les scènes de violence réalistes frôlent l'insupportable voire le comique... Voilà une grande oeuvre, à découvrir... Ce film montre clairement ce qu'est la violence, la jouissance qu'ont les agresseurs face aux souffrances de leurs victimes... Entre horreur et comique de situation, ce film est tout simplement la "bible" cinématographique des films de serial killer...

Film assez glauque où les meurtres sont présentées d'une manière presque banale. La fin apporte aussi son lot de surprises. On reste tout de même loin des classiques du genre.

Perso je classifierais ce film dans les Drames et non l'épouvante car même si certaines sont dur à soutenir, le tout esai simplement de comprendre la nature humaine du côté le plus sombre en réalisant un suivi sous forme de documentaire d'un psychopathe en puissance. Chapeau à Michael Rooker pour son interprétation.