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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un petit bijou. J'écris à vif car j'ai le sentiment d'avoir vu une perle de noirceur. Tout ici est noir, tranché sur le vif, humour, scénario, musique hallucinante et hallucinogène, tout contribue à vous plonger dans l'abîme de l'âme humaine. Serrault est époustouflant. Un film vraiment éblouissant et sombre à la fois. Polar méthaphysique et réaliste, poétique et stylisé, les torches s'allument et s'éteignent dans le soupir d'une quête perdue d'avance. Jamais la beauté ne fut si noire.
Un des plus grands films français des années 80 injustement méconnu ! Ce thriller qui se situe à la limite du fantastique est une oeuvre d'une grande noirceur mais aussi d'une grande poésie, magnifiquement mise en scène et superbement interprété à la fois par le génial Michel SERRAULT mais aussi par la sublime, vénéneuse(et trop rare) Isabelle ADJANI ainsi que par tous les seconds rôles (avec une mention à Stéphane AUDRAN méconnaissable car enlaidie). Le tout est rehaussé par les dialogues sublimes de Michel AUDIARD. A noter le présence au scénario du grand Jacques AUDIARD.
Les multiples personnages incarnés par la grande Adjani auraient pu donner un film magique, mais Claude Miller et sa mise en scène trop sage ont dilapidé tout ce beau potentiel. Le polar reste convenu, et finalement décevant.
Je n'ai pas accroché, bizarre. Un peu trop loufoque et décalé, et dieu sait que j'adore Michel Serrault pourtant. Non, à part certaines scènes, dont la finale, je n'ai pas été enthousiasmé par ces personnages, encore moins par celui d'Adjani.
Mélancolique et soporifique. On pourrait probablement trouver d'autres mots en "ique", mais j'arrête là. On s'ennuie malgré le talent du grand Serrault, et le film a terriblement vieilli.
L'enfer c'est les autres. Putain de randonnée, tout feu sans flamme. Mille(r)egrets. Triste de l'intérieur, froid de l'extérieur, cette liaison dangereuse est un déséquilibre avec mon regard à contre courant. J'ai quitté le groupe à Baden Baden, soulagé de ce sacrilège éprouvant.
Je mets pas mal, uniquement pour la qualité cinématographique de ce film : ambiance lourde de polar noir américain (c'est l'origine...), prise de vue, bande son, et deux acteurs presque surréalistes, Isabelle Adjani en psychopathe tueuse, et Michel Serrault en privé désabusé à la recherche de sa fille qu'il croit reconnaitre. Par contre, d'énormes défauts : des scènes sans lien entre elles qui se multiplient presque à l'infini, engendrant un véritable ennui, d'autant que le manque de réalisme est criant et qu'un manque de profondeur se fait sentir. Claude Miller lui même n'a pas aimé son film et on comprend mieux pourquoi en le visionnant.
En apparence, Mortelle randonnée s’apparente à un film policier au penchant dramatique. En réalité il en ressort un thriller à énigme, sur fond de psychodrame pour nos deux protagonistes. Ce père inconsolable va développer une véritable obsession pour cette femme, remettant en cause ses principes, naviguant entre réalité et fiction, il se persuade qu’elle est sa propre fille. Catherine de son côté est insaisissable, elle projette sur le détective les souvenirs de son père. Isabelle Adjani, fascinante en femme fatal est un véritable caméléon, arborant plusieurs visages, elle flirte clairement avec la folie. Claude Miller livre ici une œuvre complexe sur la traque obsessionnelle d’un détective, une mise en scène déchirante et glaciale, dégagement une grande puissance émotionnelle.
Isabelle Adjani, Michel Serrault, Jean-Claude Brialy, Patrick Bouchitey, Stephane Audran, Guy Marchand, Sami Frey, Macha Meryl, pas de doute Claude Miller sait recevoir. Sur fond de fil rouge policier (et meurtrier) "mortelle randonnée" est l'histoire pleine de poésie et de desespoir d'un homme à la recherche de sa fille disparue. Très beau film 4/5
Après Garde à vue, Claude Miller retrouve Michel Serrault pour un nouveau film policier. Cependant, cette fois, le cinéaste adopte un ton assez décalé (rappelant un peu l’univers de Bertrand Blier) qui fait s’écarter son œuvre du réalisme. Ainsi, ce qui semblait être au départ un véritable polar autour d’une femme fatale devient de moins en moins crédible et déroute petit à petit son spectateur pouvant l’amener à décrocher malgré les bons dialogues de Michel Audiard (qui cosigne le scénario avec son fils, Jacques) et un excellent casting (à la tête duquel on trouve Michel Serrault et Isabelle Adjani). Dommage : le tout commençait si bien !
Un film qui porte bien son mot.... pas pour les cadavres qui parsèment cette troublante randonnée mais pour l’ennui mortelle qu’elle m’a procuré. Je l’ai regardé jusqu’au bout mais ça m’a été difficile. Sans l’excellent Michel Serrault, j’aurais coupé court...
Tout d'abord un immense bravo aux deux acteurs principaux : Michel Serrault et la sublime Adjani ! Rien que pour ces deux monstres du cinéma "Mortelle randonnée" et son univers particulier est un grand film.