Graphiquement intéressant, des bonne idées de partout, des bon dialogues, pas de fioritures ... Bref, un film français qui se démarque de par son traitement à la soleil vert, mais ici, dans un huit clos parfaitement maîtrisé et parfois, oui, jouissif !
Un film fou, à n'en pas douter. Si les gags visuels s'enchaînent et si le scénario tient "bizarrement" jusqu'au dénouement, Delicatessen n'en reste pas moins étrange. Comme cette scène dont est tiré la bande annonce où le spectateur est clairement mal à l'aise. Quelque part, c'est un peu ce qui ressort de ce film inclassable, peut être même s'agit-il de l'effet attendu par Jeunet... C'est réussi !
On retiendra surtout l'atmosphère de ce film, JP Jeunet excelle dans de ce domaine ! Original et des personnages qui ont du relief, bref une bonne surprise quand je l'ai vu.
Je l'avais vu au cinéma à sa sortie et l'avais trouvé mauvais. Film de beauf qui ne fait rire que des beaufs. Que ce film ait plu ne m'étonne pas mais pour ceux qui ne partagent pas mon avis, il n'y a qu'à voir la brillante carrière des oh combien géniaux réalisateurs de ce film. Il en faut cependant pour tous les goûts.
On dit que tout est bon dans le cochon, hé bien après projection de ce film, on a du mal a y croire. C'est long, c'est con, c'est incompréhensible. Ce film est une sorte de Scary Movie Français dans un décor à la Amelie Poulain et manifestement, ces deux là ne font pas la paire. L'humour est con, l'histoire est stupide, les dialogues sont niais, les prises de vue sont ridicules, mais surtout... Qu'est-ce qu'on se fait chier ! Mon dieu ! Ayez pitié de nous, pauvres mortels. Ce film est nul, rien a garder.
Comédie horrifique co-réalisé par Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet, Delicatessen brille sur sa forme mais un peu moins dans son fond. L'histoire nous plonge dans une maison de fous qui comporte une bonne dose de violence, un bâtiment qui semble perdu dans une ville abandonnée. On y suit une galerie de personnages hauts en couleurs avec en tête un boucher qui prend légèrement trop à cœur son métier au point que sa passion déborde sur sa vie personnelle, ayant une certaine tendance à vouloir dépecer les gens qui l'ennuie. Alors quand un jeune homme fait la cour à sa fille, le boucher voit rouge. C'est plaisant à suivre le temps de découvrir tous les personnages qui valent le détour mais une fois passé l'effet de surprise, l'histoire perd un peu de sa superbe. Le casting est composé de très bons acteurs avec notamment un Jean-Claude Dreyfus déchainé, une Karin Viard séduisante et un Dominique Pinon en homme à tout faire. Les rôles sont parfaitement assurés par tout ce beau monde. Malheureusement les dialogues manquent un peu de piquant. Le ton est barré mais ce n'est pas drôle pour autant. Il faut dire que l'univers créer est assez sombre. Et on en vient à la grande force de ce long-métrage à savoir le rendu visuel parfaitement maitrisé. La réalisation est rempli de bonnes idées. Elle offre des angles variés et de superbes transitions apportant une belle fluidité entre les différentes scènes. De plus les décors sont inspirés et la teinte sépia donne un cachet unique à l’œuvre. On retrouve la même créativité dans la b.o. qui joue énormément avec les sons des objets ce qui créer des passages qui font sourire. Reste une fin correcte qui se conclut sur une dernier plan farfelu de plus. Au final, Delicatessen est un film loufoque qui va au bout de son délire et qui mérite le coup d’œil.
Jeunet et Caro nous livrent un film passionnant par ses personnages crasseux, improbables, complètement déconnectés de la société, le tout autour d'une boucherie qui sert de la viande d'origine pas vraiment contrôlée. La patte de Caro à la direction artistique et la photographie sont superbes. Toutes les situations sont inimaginables et c'est ce qui fait le charme de "Delicatessen", tout comme l'interprétation. La fin est un festival de n'importe quoi, peut-être un peu trop. Mais dans l'ensemble le duo nous livre une référence de la comédie absurde.
Sentiment mitigé pour ce film OVNI, il faut aimer le jeu de couleurs proposé à teinte martienne et les personnages qui sont tous plus fous les uns que les autres.