Ce n'est, sans doute pas le meilleur film de Jean-Pierre Jeunet, mais ça reste bon à voir. C'est assez sympathique je trouve, ce côté déjanté, les personnages atypiques, le filtre jaune. Mais question fond et intrigue, je n'ai pas accroché, ce n'est pas palpitant (ça aurait du l'être, enfin quoi, un dessinateur de BD (qui bosse en plus pour le magazine Fluide Glacial, sans faire de pub, c'est un charmant magazine de BD teinté d'humour noir) et un grand réalisateur nous offre ce genre d'ambiance, ce genre de personnage, ça avait tout pour être bon). Dommage, mais ce n'est pas un mauvais film pour autant, ça non !
L'ambiance glauque de ce film laisse entrevoir la suite, quand l'on apprend ce qui se passe dans cette boucherie on commence a bader et lorsque le bocer trouve un nouveau locataire on se demande bien commen va-t-il s'en sortir. Des gens désespéré, affamé, un femme qui essai de suicider sans succès (pourtant elle a essayé).le film devien presque comique
Cependant tout cela devient lourd et un dénouement tiré par les cheveux
Une belle photographie ne suffit pas à faire un bon film. Il faut être sacrément patient pour aller jusqu'au bout de cette histoire sans intérêt et aux personnages qui le sont tout autant.
Premier long-métrage du duo Jeunet/Caro, Delicatessen est au carrefour de la science-fiction, de la comédie et du fantastique. L'histoire peut être considérée comme dystopique (car c'est plus ou moins une vision post-apocalyptique de notre société) mais elle a quelque chose d'intemporel, difficile à placer dans le temps et dans l'espace, comme dans un monde imaginaire, puisqu'au-delà de l'environnement étrange et nocturne assez futuriste, certains éléments rappellent également la Seconde Guerre mondiale (costumes un peu rétro, rationnement, collaborateurs et résistants, cirque colonial, ...). D'emblée, le générique, à la fois soigné et original, ainsi que la sublime photographie dans les tons jaune/vert, nous installent dans un univers très personnel. Chaque personnage possède un physique atypique ou une personnalité étrange. Delicatessen est non seulement un régale esthétique mais aussi une fable pleine de bon sens, d'humour, de sensibilité, de poésie et incroyablement originale. Quelque part entre le Brazil de Terry Gilliam et les futurs travaux de Jeunet.
A part quelques scènes à remanier à mon goût, ce film a du génie.Ma scène préférée est celle ou Dominique PINON tente de réparer le lit de Karine VIARD en battant la mesure sur un air des iles. Aurore qui tente continuellement de se suicider nous fait aussi passer de bons moments. Film surréaliste pour les fans du barjo. Le générique lui-même est original !
J'aurais tendance à préférer les films de Jeunet accompagné de Caro à la mise en scène ; Delicatessen n'est pas sans rappeler Le fabuleux destin d'Amélie Poulain en plus sombre mais moins guimauve et surtout pas d'Audrey Tautou ici (oui j'assume je vais partie de ceux qui trouve agaçant Amélie Pouliche). C'est un film décalé en particulier pour le cinéma français avec une ambiance flottant en permanence dans la douce-folie à l'image de ses personnages. Delicatessen ne possède pas d'une véritable intrigue (le scénario reste flou sur ce qui se passe en-dehors de l'immeuble) c'est un film qui s'égare par moment notamment dans la dernière demi-heure qui semble presque échapper aux réalisateurs. Cependant si vous êtes frileux aux films conventionnels Delicatessen devrait vous plaire.
Delicatessen on va dire que c'est Amélie Poulain essai 1, mais en moins réussi. Normal vu que c'est un essai. On ne peut pas reprocher à Jean-Pierre Jeunet d'avoir son univers (auquel il s'accroche); le truc c'est que tu vois un film de Jean-Pierre Jeunet... tu les vois tous. Il y a des effets qui reviennent souvent. Alors je ne sais pas si c'est de la paresse mais ça devient flagrant : couleurs verdâtres et jaunes pipi de la pellicule, décors ''Vieille France'', personnages atteints (ne me demandez pas de quoi, moi-même je me le demande); burlesque, scènes n'ayant aucun lien entre elles. Quand le burlesque est bien fait c'est cool, je suis la première à acclamer la bizarrerie ; par contre, s'il n'y a aucun sens à tout ça c'est moins cool.
Première collaboration entre J.P. jeunet et Marc Caro sur un long métrage en 1991 et leur univers incroyable nous explose déjà au visage. Est-ce que l'on comprend bien tout ce qui déroule sous nos yeux dans Delicatessen ? Vraiment pas sûr. En revanche ce qui ne fait aucun doute c'est que ce film pue l'amour du cinéma et la poésie qui s'en dégage malgré une atmosphère extrêmement glauque ne peut laisser indifférent. Le casting atypique fait de "gueules" réalise des miracles et l'ambiance quasi fantasmagorique dans des décors géniaux fait le reste. On peut reprocher au métrage d'être sacrément foutraque et trop long mais l'expérience du 7ème art prévaut ici et le moment est forcément agréable. Une petite perle dans son genre qui met parfaitement en jambes pour La Cité des Enfants Perdus.
Pour leur premier long-métrage, Jeunet et Caro posent direct leur patte avec une œuvre inclassable à la fois délirante et poétique, à l'univers baroque, visuellement inventif et peuplé de sacrés zouzous interprétés par un casting excellent.
spoiler: C'est l'histoire d'un film qui nous rappelle qu'en temps de crise l'homme se conduit comme un porc (hoho).
- Cette critique contient des spoilers -
Une oeuvre choc grinçante et déjantée, un OVNI qui m'a laissé sur ma faim (haha). La photographie est aussi unique que la réalisation inventive. Elles justifient à elles-seules le visionnage mais malgré un ton absurde et une louable prise de risque je n'ai pas adhéré. L'ambiance s'installe par quelques scènes assez géniales : communication par tuyau, vieux aux escargots, bulles de savon et chef d'œuvre musical à base de ressorts, pneu, violon, tapis poussiéreux et rouleau de peinture. Même le "tea time" fonctionne plutôt bien même si on penche déjà vers une facilité puérile dont le paroxysme sera atteint avec la scène de la chasse d'eau finale... Malheureusement la poésie et l'humour s'épuisent vite (les troglodytes ne m'ont pas arraché un sourire) et comme le scénario n'a rien de fascinant et que les personnages sont caricaturaux : on s'ennuie. Le traitement des femmes est particulièrement réac et puise dans les stéréotypes vues 1000 fois : la fille ingénue, la vieille sénile, la p*te et la cinglée frigide. Bien entendue notre héroïne sera révélera une incapable dont le plan d'évasion échoue et finira comme d'habitude par être sauvée par l'homme de l'histoire. La prostituée, elle, se retrouvera immobilisée, touchée et embrassée de force sans que cela n'ai un quelconque intérêt scénaristique pour l'histoire, non c'est juste pour la vanne : montrer une femme dominée c'est drôle. L'exercice tourne donc rapidement à vide et se dégrade même. Les scènes avec les troglodytes sont d'une laideur abominable, les dialogues sont tellement ratés qu'ils en deviennent gênants (Karine est-elle une femme?) et le scénario avance de façon très paresseuse entre flingue bouché par de la colle et "lancé australien"... Reste une expérience atypique d'un film devenu culte.
Une oeuvre à part, étrange et qui visuellement sort du lot, même si cette esthétique ne pourrait plaire à tout le monde. Ensuite ce film constitué de personnages complètement fous, s'avère pâtir d'un scénario quasiment absent. En effet durant tout le film on suit ces étranges personnages dans leur quotidien ne ressemblant à aucun autre. L'ensemble ressemble plus à un film à sketchs, qui en plus ne sont pas très drôles, sans réel fil rouge et c'est extrêmement dommage. Cet ensemble s'avère très lourd et long pendant quasiment tout le film.