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    Les Uns et les autres
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    Vadim5241
    Vadim5241

    12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 avril 2024
    Tout Lelouch est dans ce film. Ses qualités qui sont aussi ses défauts, ses défauts qui sont aussi ses qualités : caméra qui donne le tournis, naïveté assumée, romantisme à toute épreuve. Et puis, une mise en scène admirable. Alors on embarque, même si on ne sait pas très bien ou il veut nous mener, et à la fin on arrive à un final magnifique avec une chorégraphie digne d'anthologie sur le bolero de Ravel. Et même si la réunion des différents protagonistes est artificielle, tant pis.
    Quelques instants de pure émotion parsèment ce film fleuve. Ces instants nous touchent au cœur.
    Il n'y a pas de mauvais Lelouch. Il y a les très bons, et les un peu moins bons. Celui-ci fait partie des très bons.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 077 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2024
    43 ans après, c’est toujours le même plaisir à voir ce film choral (spécialité de Claude Lelouch) qui résume une quarantaine d’années du XXe s, à travers 4 familles (russe de Moscou, allemande de Berlin, française de Paris et américaine de New York) et dont le point commun (et fil conducteur du film) est la musique et la danse. C’est une fresque historique [2nde guerre mondiale, déportation dans les camps de la mort nazis, spoiler: inspiration de la fuite à l’ouest du danseur russe Rudolf Noureev (1938-1993) à l’aéroport du Bourget en 1961, de la compromission du chef d’orchestre Herbert von Karajan (1908-1989) avec le régime nazi et du chef d’orchestre américain Glenn Miller (1904-1944)]
    et intimiste, pleine d’émotions mais sans emphase, qui dépeint la condition humaine (rejet par sa famille, mariage, naissance, divorce et mort). On a le plaisir de retrouver des acteurs disparus ou qui ont vieilli comme nous depuis. Outre la musique originale de Francis LAI (15e collaboration, à 49 ans, sur 32) et Michel LEGRAND (49 ans à l’époque), le film s’accompagne brillamment de la « 7e symphonie en la majeur opus 92 », composée à 41 ans par Ludwig van Beethoven (1770-1837), notamment du 4e mouvement (allegro con brio) et du « Boléro » (M.81), composé à 43 ans, par Maurice Ravel (1875-1937) sur lequel Maurice Béjart (1927-2007) a créé une chorégraphie, interprétée par l’Argentin Jorge DONN (34 ans). Du vrai cinéma, avec peu de dialogues où les images parlent d’elles-mêmes, avec une caméra très mobile (typique du style Lelouch) et la photographie de Jean BOFFETY. Sans négliger, d’une part, l’émotion avec, notamment, le personnage d’Anne Meyer ( spoiler: Nicole GARCIA, 35 ans), à la recherche, toute sa vie, de son bébé, David, abandonné en août 1942 entre les rails de la gare d’Igney-Avricourt (Moselle) lors de sa déportation à Mauthausen (Autriche)
    et le couple d’Américains, voisins du musicien de jazz, Jack Glenn (James CAAN, 41 ans), spoiler: apprenant la mort de leur 2 jumeaux lors du débarquement en Normandie
    , et d’autre part, la comédie [ spoiler: scène où Jacques VILLERET (30 ans, 7e collaboration sur 8 avec Lelouch), passionné de chevaux de course, dit ses 4 vérités à ses amis de régiment en Algérie, Francis HUSTER (34 ans, 3e collaboration sur 6), chirurgien, pas assez viril avec sa femme et ex-épouse de son père, Robert HOSSEIN (54 ans, 2e collaboration sur 4), avocat trop combinard, et le boxeur Jean-Claude BOUTTIER (37 ans), pas assez méchant sur le ring.
    Dernière originalité, le réalisateur fait jouer par le même acteur, le père et le fils ou la mère et la fille [Robert Hossein, Evelyne Bouix (28 ans et compagne de Claude Lelouch à l’époque), Jorge Donn, James Caan et Geraldine Chaplin].
    White Fingers
    White Fingers

    6 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2024
    Claude Lelouch est l’un des réalisateurs les moins inspirés de sa génération et son narcissisme lui a bien souvent joué de vilains tours. Je dois néanmoins convenir que sa mégalomanie s’est pleinement exprimée dans les « Les Uns et les Autres », peut-être sa meilleure réalisation. Cette épopée couvre trois générations, de la dernière guerre aux années 80, une période qui me touche particulièrement. La distribution d'acteurs est prestigieuse et leurs performances sont remarquables, accompagnées d'une partition musicale envoûtante, notamment celle de Michel Legrand. Le film raconte l'histoire de différentes familles à travers les bouleversements historiques du 20ème siècle, mettant en lumière la musique et la danse comme des éléments fédérateurs. Le film est une véritable fresque historique et musicale, où la caméra de Lelouch navigue avec une énergie et une grâce inouïes, capturant des instants de vie marqués par des épreuves et des moments de bonheur. Souvent les films chorals sous casse-figure, mais, pour une fois, Claude Lelouch a bien maîtrisé son sujet. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
    LAvisDuNeophyte
    LAvisDuNeophyte

    2 abonnés 418 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2024
    Très beau film choral au sens où plusieurs histoires se rejoignent. Certaines péripéties ou personnages ne sont pas indispensables et le film aurait pu être plus court. Pour le reste excellent avec de grands acteurs, quelques scènes fortes, et de grands moyens utilisés avec brio.
    marjo75
    marjo75

    3 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2023
    Pour moi l'un des plus grands films de Lelouch
    La musique les chansons et l'émotion pure pendant trois heures
    Extraordinaire épopée de quatre familles sur quarante ans toutes reliées par leur amour de la musique
    Une splendeur absolue qui m'arrache des larmes à chaque fois
    Merci à l'immense monsieur Lelouch
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    291 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2022
    « Remplaçant la philosophie fumeuse de Toute une vie par des idées " généreuses ", Lelouch va sûrement, cette fois, toucher le grand public et connaître le succès commercial. Quant aux critiques, c'est une autre affaire : hier, le mépris dominait. »
    De quel film parlait Jacques Siclier critique au Monde ?

    Du film « Les Uns et les Autres » de Claude Lelouch.

    Ressorti en copie restaurée et visible au Publicis Cinéma, ce film injustement boudé par la critique car probablement trop américain dans son envie d’universalisme mâtiné d'Entertainment a formidablement bien vieilli.

    Claude Lelouch n’a peut être pas commis que des chef d’œuvres mais son bilan cinématographique est bien supérieur à beaucoup de ses contemporains ( "un homme et une femme", "l'aventure c'est l'aventure", "toute une vie"...c'est déjà pas mal !)

    Et d’ailleurs cette fresque humaine bâtie autour de la musique n’a pas eu à subir de remake américain, elle n’en a pas besoin.

    Lelouch est un formidable conteur qui nous livre ici un film « choral » avant que ce soit la mode et qui s’étale sur 45 ans de l’histoire du monde, de 1936 aux années 1980, à travers le destin de quatre familles, aux quatre coins du monde. Moscou : Tatiana épouse Boris, le père de son fils Sergueï, futur danseur étoile. Paris : Anne et Simon sont déportés et contraints d’abandonner leur nouveau-né. Berlin : Karl Kremer, pianiste, reçoit les félicitations du Führer. New York : la formation de jazz de Jack Glenn triomphe… Des hommes, des femmes, qui vivent dans des pays différents mais parlent une même langue : la musique.

    Ce que j’ai particulièrement apprécié dans ce film c’est son ouverture d’esprit et son hypothèse de départ que rien n’est écrit ou prédestiné dans une vie même si les mêmes schémas se reproduisent de génération en génération.

    Lelouch est également un réalisateur qui aime profondément ses acteurs (d’ailleurs dans le film les prénoms de protagonistes comme Richard, Francis, Jacques ou Robert sont les prénoms des acteurs qui les interprètent, Bohringer, Huster, Villeret ou Hossein.

    Les plans séquences sont impressionnants, certains effets miraculeux quand on connaît les limites techniques de l’époque et la musique a très bien passé le test du temps (merci Michel Legrand et le couple Bergman déjà aux commandes de la musique de « The Way We were » avec Barbra Streisand et Robert Redford).

    Plaisir également de retrouver des chorégraphies comme celle de Vickers Larry devenu un des artistes américains les plus parisiens.

    Vraiment, allez voir ce film qui a été méchamment enterré par la critique germanopratine ( déjà à l’époque ca déconnait grave dans les rubriques culture de la presse).
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2022
    Proche de la comédie musicale sans en avoir le côté frivole, ce film de Claude Lelouch, sorti en 1981, retrace la destinée de plusieurs familles de nationalités différentes de l’entre-deux-guerres jusqu’à nos jours. Réunissant une large palette d’acteurs (Robert Hossein, Nicole Garcia, Geraldine Chaplin, Francis Huster, Jacques Villeret, etc.), cette histoire possède plusieurs passages vraiment bouleversants. La musique et la dance y prennent une place prépondérante comme pour atténuer le caractère dramatique du récit et surtout créer une passerelle entre les différents personnages. Toutefois, ces séquences récurrentes alanguissent parfois le propos. Dans un final d’une incroyable intensité, le réalisateur réussit l’exploit de diffuser le Boléro de Maurice Ravel dans son intégralité (plus de quinze minutes) avec une mise en scène virevoltante support de vives émotions. Bref, une œuvre humaniste de grande qualité.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2021
    Certaines images sont comme des tableaux de maître, la musique et la danse omniprésentes, le message clair (la fraternité universelle par les arts), bref ce devrait être un chef-d’œuvre mais à vouloir trop bien faire, et malgré un casting impressionnant, le metteur en scène se disperse et perd l’objet du film.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 novembre 2020
    « Les uns et les autres » (1981) est un des grands films de Claude Lelouch. C’est pendant un peu plus de 3 heures, une grande fresque historique concernant 4 familles (russe, française, américaine et allemande) et couvrant 3 générations, avec une pléiade d’acteurs que le destin fait se croiser et se recroiser.
    La scène finale où Noureev danse sur la musique du boléro de Ravel sur le parvis du Trocadéro est on ne peut plus poignante.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 novembre 2020
    Sommet de Claude Lelouch pour les uns et bazar d'ègocentricitè pour les autres! On ne peut pas dire que cette fresque musicale de 3h05 soit un film français comme les autres! Un jet sur les choses de la vie de 1936 à nos jours avec lesquelles le cinèaste vit et que sa mèmoire a plus ou moins arrondi! Le film a rassemblè ènormèment de gens pendant et après sa sortie grâce à cette histoire de quatre familles dont les destins se croisent, s'emboîtent pour un concert final fastueux entre la Tour Eiffel et le Trocadèro, au son du Bolèro de Ravel! Le point commun de ces familles est la musique! Un parfum de vèritè se dègage dans le personnage de Tatiana (Rita Poelvoorde, tout en fragilitè) et de cette famille française juive dèportèe (Nicole Garcia, poignante). On n'est moins convaincu par Francis Huster et par la famille amèricaine! Cette autopsie des rencontres reste du pur Lelouch à prendre avec ses longueurs, ses dèsordres et sa distribution èclatèe! Pas ratèe, certes, mais pas aussi rèussie que certains l'ont ècrit! A vous de voir si cette oeuvre fleuve un poil compliquèe sur la mèmoire des uns et des autres tient encore la route aujourd'hui ou si elle n'a pas tout simplement mal vieillie...
    Alain D.
    Alain D.

    492 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2020
    Un Drame Musical filmé et écrit par Claude Lelouch à partir de faits réels et de la mémoire d'une famille russe, une Américaine, une française et une Allemande. Des moments graves, des drames, des séquences tragiques mais aussi des instants de joies et beaucoup d'émotion.
    Le pitch : 1936 Moscou, 1937 Paris, 1939 New-York et l'annonce de la déclaration de guerre, les rafles, les trains, les camps, la guerre, le D-Day. Viennent ensuite le retour d'Allemagne parfois tragique, puis un saut 20 ans plus tard dans les années 60.
    Le film, avec très peu de dialogues et beaucoup de musique, nous montre de jolis couples : James Caan et Géraldine Chaplin, Robert Hossein en pianiste et Nicole Garcia violoniste, la belle et talentueuse Evelyne Bouix en chanteuse ...
    Beaucoup de talents sont également à l'affiche : R. Bohringer, JP Kalfon, F. Ardan, J.Villeret, F. Huster, R. Hossein, P. Préboist … Seul hic dans ce film, le manque de sous-titres pour les parties anglaises.
    Estonius
    Estonius

    2 473 abonnés 5 225 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 avril 2020
    Quelques défauts empêchent le film d'accéder au rang de chef d'œuvre, notamment l'incursion de scènes dont on se demande l'utilité comme spoiler: le combat de boxe ou le pétage de plomb de Villeret
    , et puis certaines chansonnettes de Legrand peuvent agacer. Mais sinon quel talent, pour montrer spoiler: l'horreur des camps, un seul plan très bref suffit, idem pour les excès de l'épuration, la séquence avec le musicien allemand
    est aussi très forte et remarquable d'intelligence. Côté interprètes, c'est du sans faute tout azimut, mais dans le casting féminin, il faut souligner une Géraldine Chaplin impériale, une Macha Méril d'une classe incroyable, sans oublier Nicole Garcia et Evelyne Bouix. Ces messieurs font le job, et Villeret nous fait un bon numéro même si on ne comprend pas bien la scène. Un doigt d'humour aussi avec notamment l'hilarant casting de la présentatrice. Et puis il faut parler évidemment de cette fin exceptionnelle, d'une beauté à couper le souffle avec une interprétation dansé du boléro de Ravel par Jorge Donn et vocalisé de façon magnifique par Géraldine Chaplin, une scène extraordinaire qui restera dans les annales du cinéma !
    surfnblue
    surfnblue

    52 abonnés 1 535 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2019
    Long, très long avec des histoires en parallèle comme le fait aussi Klapisch. Le Boléro de Ravel immortalisé. Une caméra qui n'en finit plus de tourner (avec Lelouche, quand il dit "on tourne", c'est à prendre au mot: ça orbite!)
    Ca se regarde, mais faut vraiment avoir prévu de quoi grignoter.
    videoman29
    videoman29

    203 abonnés 1 809 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2019
    En 1981, Claude Lelouch réalise « Les uns et les autres », un film « fleuve » de plus de trois heures qui reste sans doute comme son œuvre la plus intime et personnelle à ce jour. L'intrigue est assez embrouillée et difficile à suivre car elle nous fait vivre le destin de quatre familles à travers les tumultes du 20ème siècle. Inutile de dire que, rapidement, le nombre des personnages devient pléthorique et qu'on peine un peu à s'y retrouver... Leurs histoires se croisant et interagissant sans cesse, les unes avec les autres (héhé). Ceci dit, la qualité du casting aide à faire passer la pilule, tant le nombre de stars internationales ayant répondu à l'appel est incroyable. Concernant la musique, qui constitue l'autre thème central du film, il faut bien reconnaître qu'une partie de la bande originale à prit quelques rides avec le temps. Ceci dit le fameux « Boléro » de Ravel garde toujours son impact hypnotique sur le spectateur et donne à cette œuvre inclassable une petit goût d'éternité... à voir !
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 février 2019
    Une grande fresque musicale et humaniste de 1936 à nos jours, dans laquelle Lelouch entrecroise des destins. Quelques moments touchants mais l’ensemble est tellement long et confus qu’on est pressé que ça se termine.
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