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    Wake in Fright
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    Nice Stage
    Nice Stage

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 avril 2024
    Qu’ils aillent se faire enc avec leur film de merd, j’étais pas ok pour voir de la merd et du sang de kangourou en visionnant ce film, c’est contre là volonté du spectateur qui veut se détendre , pas voir un carnage réel et être traumatisé
    Donc qu’il aille se culer sa race
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 269 abonnés 7 255 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2023
    Un jeune instituteur fait escale à Bundanyabba, dans une petite ville minière au fin fond de l’outback, avant de partir en vacances à Sydney. Le soir, il joue son argent, se saoule et va finalement y rester plus d’une nuit…

    Malgré sa présentation en Cannes en 1974 et une distribution en VHS sous le titre de “Savane”, le méconnu film de Ted Kotcheff (Rambo - 1982) a bien failli rester oublié à tout jamais puisque le négatif du film était tout bonnement introuvable, jusqu’à sa découverte fortuite aux États-Unis aux débuts des années 2000. Après une restauration et une remasterisation minutieuse, le film a enfin pu bénéficier d’une exploitation digne de ce nom au début de l’année 2010.

    Que ce soit son titre d’origine “Wake in Fright” ou son autre titre francophone “Réveil dans la terreur”, il résume parfaitement bien ce qu’est le film mais à aucun moment, vous ne vous attendrez à vivre une telle expérience. Le réalisateur canadien nous fait découvrir l’outback comme vous ne l’avez jamais vu (et croyez moi, vous ne souhaiteriez pas y poser vos valises). Un drame social à la fois brutal et nihiliste, une sorte de voyage au bout de l’enfer éthylique dans la chaleur écrasante de l’outback australien. Une immersion au coeur de la brutalité virile où l’alcool coule à flot, bestial et sans concession (la scène de chasse aux kangourous y est particulièrement malaisante), on subit aux côtés du héros, son voyage initiatique sous la forme d’un cauchemar éveillé.

    Les femmes se font rares dans cette bourgade minière et les hommes tuent le temps à boire et à jouer aux jeux d’argent. Petit à petit, la frontière avec la réalité s’estompe pour laisser place à l’horreur, à la détresse et à la déchéance humaine. Sorte d’étude sociologique enivrée et diabolique qui ne devrait pas vous laisser indifférents.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Roub E.
    Roub E.

    756 abonnés 4 840 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2023
    Un instituteur censé partir en vacances à Sidney passe une nuit dans une ville minière et va s y perdre. Wake In Fright est un cauchemar brûlant et moite sur un homme qui s’égare et se détruit au contact d’autres. C’est surtout un film d’ambiance malsaine qui dégagerait presque une odeur désagréable avec ses interminables scènes de beuveries, sa chaleur étouffante qui fait perdre la tête. A déconseiller tout même aux personnes sensibles à cause d’une très dérangeante scène de chasse aux kangourous. Mais cela reste un film impressionnant sur la rapidité ou une personne peut basculer dans la déchéance et l abject.
    VOSTTL
    VOSTTL

    70 abonnés 1 802 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 avril 2023
    « L’enfer, c’est les autres » selon Jean-Paul Sartre.
    Je crois que notre anti-héros John (Gary Bond ) ne me contredira pas, lui, invité à boire bière sur bière parfois contraint, souvent consentant. En tout cas, boire pour ne pas vexer, boire pour appartenir à une bande.
    Instituteur de son état, John se révèle influençable, faible de mentalité et fragilisé par la perte de son argent au jeu.

    Je m’attendais à un film d’horreur.
    J’attendais le moment où le film démarrerait réellement puis je me suis aperçu que les pérégrinations éthyliques de John constituaient à elles seules l’horreur.
    L’horreur de se laisser entraîner par des types qui l’obligent à boire ; l’horreur de ces bouseux d’hommes qui ne conçoivent la fête ou les relations qu’autour d’une multitude de canettes de bière ; l’horreur de se confronter à sa propre déchéance morale, mentale, physique ; l’horreur de participer à une chasse barbare de kangourous.
    A ce sujet, l’abattage réel des kangourous par un chasseur professionnel me renvoie au western « La Dernière Chasse » où un représentant de l’Etat était désigné pour tuer 50 bisons, rendant le film plus crédible !
    Un bon film au passage.
    En ce qui me concerne, le clou de l’horreur est le massacre réel des kangourous. Eprouvant d’autant que ça traîne un peu trop.
    Eprouvé aussi devant tant d’ingurgitation de bière !

    Bref, Ted Kottchef réalise un film assez surprenant, presque hallucinant avec de beaux paysages comme je les aime, les déserts, étendues de terres arides écrasées de soleil. Cependant, j’ai décroché à partir du moment où j’avais compris que John était embarqué dans une spirale sans fin de beuverie ; le récit tournait assez vite en rond, comme à l’image de son personnage qui n’a pas cessé de tourner en rond, autour de lui-même, autour de ses compagnons d’alcool.
    Et enfin, croyant fuir, n’est-il pas revenu à son point de fuite : Bundanyabba ?!
    ericAparis
    ericAparis

    19 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mai 2021
    Un conseil, soyez bien réveillé pour regarder ce film ! Autrement, l'ennui va vous gagner très rapidement et l'endormissement.
    Pour ma part, j'ai abandonné le film peu avant la fin, lorsque de la scène horrible spoiler: de massacre des kangourous
    .
    Le personnage principal du film n'est pas crédible et n'a aucun charisme.
    Le seul intérêt de ce film est, selon moi, de nous plonger dans l'Australie profonde du début des années 70, mais malheureusement le scénario met plus d'une heure à se développer et on doit subir de nombreuses scènes trop longues et inutiles.
    A ne surtout pas comparer avec le chef-d'œuvre qu'est "Délivrance", comme je le lis ici ou là !
    SerialBob
    SerialBob

    1 abonné 23 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2021
    Du réalisateur canadien Ted Kotcheff, le film le plus connu est le premier « Rambo » (1982), de loin, le plus réussi de la longue série.

    Dix ans plus tôt, Kotcheff avait tourné en Australie, cet étonnant « Wake in fright ». Pourquoi ce « réveil dans la terreur » ? Parce que, lors d'une très longue nuit de cuite carabinée, le personnage principal découvre ses pulsions primitives sous le vernis de l’éducation et ne se souvient plus exactement de ce qu'il a a fait et que cela pourrait être le pire.

    C’est l’histoire d’un type qui fait du sur place, mais, qui, finalement va découvrir, en lui, des choses qu’il ne soupçonnait pas. Le film débute par un panoramique prémonitoire sur notre « héro » (un jeune instituteur propre sur lui) et son école, totalement isolée dans le désert australien. Pour les fêtes de noël, cet urbain se réjouit de quitter ce boulot qu’il déteste manifestement, pour rejoindre Sydney. Pourtant, malgré ses efforts, tel Sisyphe, il ne quittera pas l’arrière-pays australien. Il va y être retenu par son manque de volonté et le comportement des habitants.

    Dans les années 70, les films sur les « rednecks » sont nombreux, souvent décrits comme d’effrayants et violents pervers (« Massacre à la tronçonneuse » de Tobe Hooper, « Délivrance » de John Boorman). Rien de tel ici, si certains des habitants de l’outback peuvent être dangereux, c’est pour une raison beaucoup plus originale : l’hospitalité toxique.

    En effet, si vous êtes blanc et dans le besoin, ils vous aideront chaleureusement, vous offriront le gîte et le couvert, mais vous devrez les accompagner dans des beuveries dantesques. L’alcool à outrance et les dérives qui s’ensuivent semblent être, dans cette région, le seul divertissement disponible, une véritable culture.

    Kotcheff pose un regard d’ethnologue sur l’outback et ses ses petites villes minières poussiéreuses, écrasées de chaleur (partout de la sueur). La gent féminine y est sous représentée : la seule jeune femme jeune vue dans le film est une nymphomane… interprétée par la compagne du cinéaste. Les distractions y sont bien particulières ; parties de pile ou face assorties de paris, alcool bien sûr, bagarres, chasse aux kangourous comme exutoire à l’ennui et à la frustration. Le cinéaste tourne, évidemment, en décors réels et mêle ses acteurs professionnels (Gary Bond l’instituteur, Donald Pleasance dans une ahurissante composition de médecin quasi clochard, alcoolique terminal, dégénéré, très conscient de lui-même) avec des personnes recrutées sur place. Cela se voit, se ressent…

    À la fin du film, notre instituteur revient, changé, dans son école (après un séjour à l’hôpital tout de même). Il est allé au bout de lui même, du dégoût de soi et de la déchéance (ah, pour dessoûler, le petit-déjeuner à la viande hachée de kangourous dans un taudis). Il dit, pourtant, que ce furent les meilleures vacances de sa vie. Il n’est pas sûr qu’il soit ironique… Ici, la fascination n’est jamais loin du dégoût...

    Ajoutons que ce film est typique du cinéma occidental de cette période si particulière allant de la fin des années 60 au début des années 70 où, en réaction au cinéma plus corseté des années 50 (mais non dénué de qualités), tout semblait possible. Si vous allez voir, aujourd’hui, en nos temps politiquement correct, un producteur en lui expliquant que vous souhaitez réaliser un film dont le point d’orgue est une cuite géante suivi d’un massacre gratuit et nocturne de kangourous à la voiture bélier, au fusil de chasse et au couteau, il serait étonnant que vous reveniez avec des fonds.

    « Wake in fright » fût, ai-je lu, en partie financé par le gouvernement australien, on pouvait pourtant rêver mieux en terme de promotion touristique...

    Ce film inconfortable et malaisant vous offrira une expérience immersive unique. Il est formellement déconseillé aux amateurs de la série « Skippy le kangourou ».
    Hotinhere
    Hotinhere

    434 abonnés 4 769 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2020
    Un instituteur fait escale dans une ville sinistre de l'arrière-pays australien. Un film fou, aussi choquant que terrifiant, à l'atmosphère suffocante et poisseuse, à la réal sublime et à l'interprétation remarquable.
    Catherine C.
    Catherine C.

    6 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 novembre 2020
    Au regard des critiques élogieuses, je pense ne pas avoir vu le même film. Beuveries du début à la fin, rires bêtes du début à la fin, scène abjecte de tuerie et boucherie des kangourous
    SICK
    SICK

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2020
    Ted Kotcheff est principalement connu pour son grandiose "First Blood" mais il ne faut surtout pas oublier son premier film et chef d'oeuvre "Wake in Fright", sorti en 1971. Une épopée initiatique malsaine au travers de la chaleur accablante du désert de l'Australie et la saleté suintante d'une peau ravagée par une humidité poisseuse constante. Un appel à l'alcoolisme et ses vices dans la plus grande déchéance d'une descente aux enfers d'un personnage citadin éduqué et faible, influencé par des péquenauds primitifs alcooliques, débauchés et sans scrupule. "Wake in Fright" raconte l'histoire d'un instituteur qui, à la fin de l'année scolaire, part vers Sydney pour passer ses vacances chez sa petite amie. À la moitié du trajet, il fait escale dans un petit village reculé pour y passer la nuit et fera la rencontre du shérif qui le guidera dans le style de vie des paysans et leurs vices. Son premier vice sera de parier sur un jeu archaïque qui lui permettra de gagner beaucoup d'argent avant de tout perdre dans la même nuit. N'ayant plus un sou, il obtiendra l'hospitalité de quelques hommes du village et y restera plus longtemps que prévu. À partir de ce moment, son style de vie rangé et civilisé sera remplacé progressivement vers une vie de beuverie, débauche et violence qui le mènera au côté sombre de son âme. Le film a fait scandale à l'époque en Australie et a été banni moralement par ses habitants, principalement pour deux scènes de chasse aux kangourous particulièrement violentes et qui se sont réellement passées. Contrairement à ce que certains peuvent penser, ces scènes extrêmement dérangeantes ne sont pas inutiles au récit, mais alimentent plutôt l'état d'esprit dans lequel le personnage principal évolue. Sa décadence dans un monde qui ne possède aucune règle, moralité ou jugement et il se perdra rapidement dans ce trou sans fond d'une noirceur totale. "Wake in Fright" nous rappelle sans cesse la facilité d'un homme d'être perverti par le vice dû à la dualité de la race humaine entre le bien et le mal. Un film qui nous enveloppe continuellement de malaises et d'une ambiance lourde et désagréable mais, réussissant à nous transmettre une beauté cinématographique rarement égalée. Une petite merveille obscure des années '70 qu'il faut absolument découvrir malgré sa noirceur et son côté perturbant, additionné par une performance magistrale de Donald Pleasence. 5/5
    Serpiko77
    Serpiko77

    49 abonnés 1 617 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2020
    Un petit ovni totalement méconnu ressorti récemment et qui a bien failli finir, au sens propre, à la benne à ordure. La glissade, lente, inéluctable d'un instituteur arrogant vers son destin qui ressemble plus à un enfer qu'autre chose. Ce film sent la crasse, le sentiment anxiogène est à son paroxysme spoiler: le réalisateur réussit cette magnifique prouesse sans montrer un seul meurtre
    . Par certains aspect il ressemble à "Délivrance" à la sauce Australienne. Plus profond qu'il n'y parait, il faut voir au delà qu'une bande d'ivrogne décérébrés qui se laisse aller aux plus bas instinct. On retiendra aussi une scène de chasse aux kangourous absolument hallucinante.
    pietro bucca
    pietro bucca

    54 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 août 2019
    Un film assez étrange, ou le héros principal s'égare dans une ville, en se noyant petit a petit, et de plus en plus dans l'alcool, influencés par des rencontres quelques peux rustres. Ce qui donnera certaines scènes plutot génantes, commme les scènes de chasses. Le film a tout de meme un certain charme.
    pierrot le flou
    pierrot le flou

    1 abonné 27 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2018
    Depuis les années 20 le cinéma redneck est fortement ancré dans la culture américaine, mais c’est dans les 70’s, avec la prolifération du cinéma d’exploitation, que sa popularité explosera. Au point que certains réalisateurs hors de ses frontières tenteront d’en reproduire la schématique. En adaptant le livre de Kenneth Cook, d’inspiration autobiographique, le canadien Ted Kotcheff va réaliser sur les terres rouges australiennes le plus extraordinaire des hommages à la Hickploitation, supplantant même pas mal de ses modèles. il reprend tous les clichés de la mythologie des péquenauds sud-américains pour les sublimer: un décor minimaliste planté au milieu d’immenses étendues, un climat suffocant, l’aspect documentaire (les scènes de chasse sont celles d’un vrai doc), le sheriff ventripotent et cynique, une ambiance quasi all male ou les rares femmes sont réduites à de simples bouts de viande, les autochtones dégénérés , les bagarres , le bar et l’hôtel miteux, l’alcool qui coule à flot, les armes a feux, les chants paillards (dans le train ou voyage John Grant), la saleté ,le viol, l’homosexualité, la pauvreté matérielle et intellectuelle, la confrontation avec le citadin …

    C’est dans cette ambiance nihiliste et d’un autre temps que l’on retrouve John Grant (Gary Bond) cet instituteur de Sidney, de passage dans la ville minière de Bundanyabba, en plein Outback. Perdu au milieu de nulle part son séjour va virer au cauchemar .Mais ici pas de chasse à l’homme avec un arc ou autre tronçonneuse, Kotcheff va préférer le chemin de la quête initiatique à celui de la poursuite infernale.si « Wake in fright » n’a effectivement pas le parfum malodorant d’un œuvre mortifère il transpire les vapeurs, plus enivrantes, d’un séisme émotionnel. Car sa seule vision est une expérience dont on ressort avec une formidable gueule de bois. Comme son personnage de snobinard instruit qui l’espace d’une nuit va basculer de sa condition d’ « être civilisé » à celle quasi animale des bouseux locaux. Une nuit d’ivresse ou il se retrouve embarqué pour une chasse aux kangourous hallucinante et quasi insoutenable, dont il deviendra acteur avant de passer par la case du doc (Donald Pleasence) pour avaler les dernières bières, dans une ambiance d’hystérie collective dont l’issue constituera le point fulminant de sa dérive. Un véritable cauchemar exacerbé par des cadrages incroyables sur les visages des hommes dont les rires expulsés renvoient au côté primitif et à la dégénérescence, si représentatif de la péquenaud exploitation US.

    Donald Pleasence nous livre peut être sa plus extraordinaire interprétation dans la peau de ce docteur es red neck, alcoolique et comme ses congénères rongé par l’isolement. Gary Bond (incroyable ressemblance avec le Peter- Lawrence d’Arabie- O’toole !) est un parfait citadin, incarnation de ces « nordistes » si cultivés et si …naïfs.
    Ted Kotcheff réussit l’incroyable parie de nous faire glisser avec son personnage dans un état de transe émotionnelle dont on ne peut pas ressortir intact et réalise le plus incroyable des cauchemars éveillés, ou réalité et illusions éthyliques ne font qu’un .Et au final comme une grosse biture, on a le plus grand mal à faire la part des choses et a recouvrer nos esprits…
    Un choc magistral !
    Shephard69
    Shephard69

    287 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2018
    Un film dont j'ai seulement entendu parler récemment suite à un article dans la presse et interpellé par son parcours assez extraordinaire d'oeuvre portée disparue puis retrouvée par hasard, j'avais vraiment hâte de découvrir une autre réalisation de Ted Kotcheff et quelle claque ! A mi-chemin entre l'âpreté d'une ruralité reculée comme dans "Delivrance" de John Boorman et l'onirisme halluciné de "La colline a des yeux" de Wes Craven, une lente descente aux enfers au goût amer et lourd, très violent psychologiquement, dérangeant à souhait et laissant le spectateur sans voix, Comme pour "Rambo", une mise en scène sans ambages, brute, hyper réaliste et un jeu d'acteurs glaçant à l'image de Gary Bond, impressionnant dans le rôle principal et Donald Pleasence, phénoménal de turbidité alcoolique, malsaine, sauvage. Une énorme sensation qui sonne comme un prélude à la saga "Mad Max" ou même au western de John Hillcoat "The proposition", une vision de l'Australie profonde dont on ne ressort pas indemne.
    Alphasantore
    Alphasantore

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mai 2018
    Un film qui nous plonge dans les plus profondes abysses de nos instincts primitifs. Un véritable regard sur la complexité de l'âme humaine (ou une partie d'elle), nous montrant sans réserve, de la débauche, de la violence, de l'alcoolisme, tous les vices mais sans aucune limite tout en gardant un minimum de pudeur pour que ce soit regardé par un maximum de personnes. C'est très bien tourné et passer à côté de ce film serait dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 mars 2018
    C'est l'histoire d'un mou qui rêve du "Swinging London" qui rencontre des hommes de son pays qu'il méprise.
    Le gamin tient modérément l'alcool, mais comme il est mou, il se laisse allé.
    Ce gosse à de la chance car tous les hommes qu'il rencontre sont bienveillants, l’hébergent, le nourrissent, lui donne à boire, le considère comme l'un des leurs
    Il part à la chasse avec ses nouveaux amis le ventre plein de kangourou (scène avant la chasse), de bière et s'amuse comme un petit fou.
    On remplit le frigo pour le doc qui vit sans argent par choix et on se bat avec des kangourous par virilisme parce que l'espèce ne manque pas dans le coin.
    Notre mou, une fois débourré, décide de partir, mais après un "stop" débile se retrouve au même endroit et décide...de tuer un type qui ne lui a jamais fait de mal, puis change d'avis pour se suicider. Il tire dans sa petite tête de piaf, mais ressort vivant de l’hôpital frais comme un gardon et rentre chez lui.
    That's all folks !
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