Avis : Docteur Folamour - Page 5

Kubrick sait aussi faire rire. La preuve avec ce Dr Folamour où le génie de Peter Sellers fait des merveilles. Cultissime.

Jubilatoire ! Un film d’une drôlerie et d’une profondeur qui ne dit pas sont nom. La paranoïa et la théorie de la force de dissuasion nucléaire portée à son paroxysme jusqu’à l’absurde. Kubrick réunis pour nous une collection de personnages loufoques qui par leur actions ou attitudes décalées montrent l’absurde de ce qu’a été pendant 40 ans la guerre froide où les deux géants de l’époque URSS et USA se faisaient face avec pour tout garde fou contre la guerre « chaude » la théorie de l’escalade qui amènerait la fin de l’humanité dans une holocauste nucléaire. Kubrick nous montre la folie de cette théorie en amenant un personnage fou, le général, qui décide de son propre chef de déclencher les hostilités et l’incapacité des deux dirigeants russe et américain à y mettre un terme avant que ça dégénère. Si les politiciens ne sont pas manégés par le réalisateur, ce sont les militaires qui en prennent – c’est le cas de le dire – le plus pour leur grade. On voit une collection de va-t-en guerres, de grattes - papiers et de soldats sans esprit critique qui exécutent ce que leur entrainement les a formé à faire sans jamais se demander pourquoi ou si ce qu’ils font a un sens. Cette satyre réussie est une vraie charge antimilitariste où seul le dialogue direct entre les deux chefs d’état, au mépris des protocoles militaires mis en place, permet de faire vivre un temps l’espoir d’un règlement pacifique du conflit ; espoir vite éteint avec la reprise de la paranoïa militaire. On y devine le côté pessimiste du réalisateur sur la nature humaine. A voir, à voir, à voir !

C'est ce qui s'appelle un film de guerre... froide! On connaissait La règle du jeu, ou encore His girl Friday, comédies hilarantes centrées sur un sujet d'une gravité absolue. Kubrick prend ici le parti de faire rire avec ... quelque chose qui n'a rien de drôle. Car bien sûr, ce qui fait la force du film, c'est sa plausibilité. Jamais le film ne perd sa crédibilité, et en même temps on baigne dans l'absurde le plus total. Les personnages sont plus frappés les uns que les autres, mais jamais ils ne paraissent fabriqués, car Kubrick refuse de leur ôter leur humanité. Terriblement accrocheur, le film nous laisse dans un curieux état, après la séquence finale, fameuse illustration du décalage image/bande-son cher au grand Stanley, s'amusant à rendre esthétique et élégant la pipre des horreurs. Époustouflant!

du kubrick pur et dur, il se lançe dans la comédie et c'est toujours aussi bon,dr.folamour, hilarant à souhait, kubrick est un grand, et il ne cesse de nous le prouver. un chef d'oeuvre

Parmi tous les films de Stanley Kubrick, "Docteur Folamour" reste le plus décevant: dialogues interminables et personnages grotesques. A croire que la comédie est le seul genre qui fasse défaut au réalisateur (l'horreur de "Shinning", la science-fiction de "2001: l’odyssée de l'espace", la guerre de "Full Metal Jacket" ou encore de "Les sentiers de la gloire"...). Une bien fade comédie plus horripilante que désopilante même si quelques notes acerbes sur la guerre froide sortent du lot.

Un film satirique qui dépeint avec un certains cynisme et humour l'armée. Il y a beaucoup de scènes inoubliables et avec des situations assez loufoques, compte tenu du contexte. Le noir et blanc est bien utilisé. On voit la patte personnelle de Stanley Kubrick dans la mise en scène ; et comme souvent dans certains de ses films on retrouve des personnages hauts en couleur : le Docteur Folamour , ce même Docteur Folamour interprété avec brio par Peter Sellers qui joue à lui seul 3 personnages à la fois (le président des Etats-Unis, l'officier Anglais, et le Docteur Folamour. D'ailleurs je m'en suis rendu compte que plus tard) est un personnage mythique, au même titre que le film qui lui aussi est mythique. George est hilarant (et très bon) également avec ses rictus du visage et son air grave par moment.

très cynique et j'adore sa ! des acteurs des plus brillants et hilarants et qu'ils sont cons alors. chaque passage est cultes juste incroyable. stanley kubrick un génie et sa faisait super longtemps que j'avais pas regardé un de ces films va falloir que je m'y remette aux plus vites. rien que le sous titre du film fait rêvée "comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer les bombes" parfait. en plus c'est un gros fouttage de gueule de la politique et de l'armée. la fin avec l'histoire des mines et la fin de la monogamie j'en pouvait plus de rires c'était vraiment le top du top.

Docteur Folamour ou comment j'ai appris à ne plus m'inquiéter et à aimer la bombe, est en un mot : MAGISTRAL !!!! Comment la première fois que je l'ai vu 5 ans plus tôt ais-je pû ignorer la grande maîtrise de Kubrick qui arrive à donner un aspect aussi bien documentaire et burlesque à son film, la beauté de chaque plan réévoque son passé de photographe. Ce film qui au départ devait être un film de guerre, ou plutot un manifeste anti-guerre, est finalement devenue une comédie unique et irrésistiblement drôle qui aborde les thèmes les plus meurtriers (bombes nucléaires) en les rendant ridicules : Et cet ainsi que le destin du monde est détenu dans un distributeur de coca-cola ! Ou que l'on voit le major King Kong chevauchant dans les airs, coiffé de son chapeau de cow-boy, s'amusant comme dans un rodéo, l'arme qui détruira le monde...
Georges C. Scott est particulièrement étonant dans le rôle du Général Buck un peu foufou et aux grimaces rigolottes, tout comme Sterling Hayden, sauf que c'est pas étonant puisque le rôle du général psychopathe lui va à merveille. Et je ne vais pas oublier les inoubliables trois rôles du très très très très grand Peter Sellers, l'acteur le plus parfait aux yeux de Kubrick et à qui l'on remercie ces moments cultes de la correspondance téléphonique entre lui, le président des Etats- Unis et son interlocuteur, le 1er ministre russe Dimitri, ou alors la scène de la cabine téléphonique, ou celle des explications du Dr Folamour sur la necessité d'avoir 10 femmes pour un homme après le cataclysme... Autant de moments savoureux comme du miel sont présents dans ce chef d'oeuvre d'humour noir qu'il faut absolument voir !

Kubrick signe avec humour et médisance une critique des militaires, des politiques et des relations internationales. Le personnage de Folamour, peut être trop absent, est un délectable mélange entre loufoquerie et agacement mais permet d'insuffler au film une entité propre. Sans etre le meilleur film de la filmographie du maître, Docteur Folamour reste un classique indémodable qui donne en prime l'occasion de voire Peter Sellers dans plusieurs rôles offrant des interprétations variées et de qualité.

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Hilarant ('Si vous détruisez ce distributeur, vous aurez à en répondre à la firme américiane Coca Cola !'), incisif, ironique, cynique, salvateur : "Docteur Folamour" (au titre original interminable), c'est tout ça à la fois. Je ne met pas 4 étoiles parce que le film, sans être réellement daté, ne figure pas parmi mes préférés du Maître. Mais les acteurs sont géniaux (mention spéciale à Peter Sellers), et le scénario à la fois terrifiant et drôlissime. Très justement culte.

Ah ça, Docteur Folamour est un film qui n'a pas volé sa réputation. C'est simple : c'est le film que je préfère de Stanley Kubrick derrière le chef-d'œuvre Full Metal Jackett. J'avoue qu'au début j'ai été assez déstabilisé. Je m'attendais à une comédie, et j'ai vite compris que le film est plus grinçant et acide, et repose sur un humour très noir et décalé. C'est au final en parfaite adéquation avec le propos du film, qui est de montrer l'absurdité de la guerre froide et l'incompétence des politiciens. Alors quand je dis que ce n'est pas drôle, j'exagère beaucoup, car il y a des scènes hilarantes dans ce film (les fluides corporels, les scènes avec Folamour ou la scène du distributeur de Coca qui est à mourir de rire). Le tout est servi par une prestation absolument géniale du non moins génial Peter Sellers, dans trois rôles loufoques.
Donc oui, ce film est un gros foutoir de folie et de délire, mais au final c'est extrêmement efficace dans son propos et très bien rythmé. Moi j'adore.

Docteur Folamour, ou en Anglais "Doctor Strangelove" est le 7ème long-métrage de Stanley Kubrick, arrêtez-moi si je me trompe!! Le film nous place dans une histoire totalement délirante sur la Guerre Froide, avec comme acteur principal Peter Sellers (vu dans la Panthère Rose), et d'autres acteurs dont je ne me souviens plus.^^ Le film met en avant les 2 supers puissances mondiales : Les Etats-Unis et l'URSS. Le Général Jack Ripper est persuadé que l'URSS a empoisonné l'eau des Etats-Unis. Et là, c'est la panique, j'ai envie de dire! Kubrick signe une comédie totalement délirante, parodiant les grands événements de la Guerre Froide, et en fait un très bon film! Je ne peux que vous conseiller de le voir, si vous êtes fan de cinéma et bien sûr de Stanley Kubrick. ;)

Une oeuvre brillante et film culte. Kubrick est féroce avec son époque, il se moque toute en faisant passé un message de la course à l'armement, des politiciens et des militaires. La mise en scène est audacieuse et aussi pas prise de tête, les acteurs sont tous formidables, ils cabotinent et accentuent encore la folie de ce chef-d'oeuvre. Les dialogues sont impertinents et virtuoses.

Chef d'oeuvre énormissime de Kubrick qui en remontre à toutes les pseudos comédies pamphletaires modernes qui se prennent pour des génies dans des combats consensuels. Ici, tout le monde y passe Américains, Russes, Anglais, Nazis, avec une ironie mordante, absurde qui illustre la comédie de la guerre froide et de la guerre en général, sous couvert d'un scénario génial. Representation énorme de la paranoia et la bêtise politico-militaire de l'époque qui finalement s'avère d'une tristesse de la condition humaine qui tient entre les mains de quelques hommes tous aussi ridicules les uns que les autres. La mise en scène participe évidemment à ce chef d'oeuvre avec son lot de séquences d'anthologies qui marqueront le cinéphile à tout jamais.

L'horreur, l'action, l'Histoire, les guerres, le Thriller, l'érotisme et maintenant la comédie. Kubrick a touché à tout et à réussis presque à tous les coups (Presque est dédié au moyen "L'ultime Razzia" et au mauvais "Spartacus). Bon, il faut le dire direct, le film n'est pas spécialement drôle, peut-être, fallait-il le voir quand la Russie et les USA s'épiaient. Car certains dialogues sont affreusement long (pourquoi il parle de quelle eau il boit?). Mais certaines parties sont vraiment pas mal ("-Mais 20 millions de morts, c'est moins que 50 millions!"). Et les acteurs sont géniaux (Peter Seller jouant l'allemand qui a des problèmes avec son bras qui salue d'une façon pas acceptable). Heureusement que le film ne dure qu'1h33. On les voit passer lentement.