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inspecteur morvandieu
14 abonnés
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2,0
Publiée le 28 février 2024
"Vivre sa vie" est le portrait d'une femme baptisée Nana, prénom qui peut tout autant désigner la conjointe dans la vie de Godard, qu'en référence à Zola, la femme populaire des années 60. Séparée de son mari, travaillant dans une maison de disques at ayant besoin d'argent, le jeune et jolie Nana (Anna Karina, donc) déambule, discute, fait des rencontres avant de faire ses premiers pas, très candidement, spoiler: dans la prostitution.
spoiler: Ce milieu de la prostitution, où la femme reçoit docilement la volonté des hommes, clients et proxénètes (un thème qui atteindra son paroxysme dans "Sauve qui peut (la vie)" avec Isabelle Huppert) sert peut-être à Godard de révélateur des femmes (ou d'une femme, la sienne?). Le parcours de Nana n'étant pas des plus communs, on n'y verra pas en tout cas une expression de la femme contemporaine. Un film de Godard attise forcément la curiosité du cinéphile mais le propos de "Vivre sa vie" reste peu explicite et, en l'état, embrasse trop de thèmes et d'idées non approfondies, lancés un peu à l'emporte-pièce. Cette sensibilité féminine qui se dessine à travers la composition d'Anna Karina reste vague, mystérieuse.
J'avoue que jusqu'à ce jour, je tenais au maximum une demi-heure devant un film de Godart. Que c'est-il passé? Non seulement, j'ai regardé "vivre sa vie" en entier et j'ai beaucoup aimé. Anna Karina est sublime; de nombreuses scènes m'ont époustouflé (notamment la lecture du portrait ovale de Poe, l'insertion de la passion de Jeanne d'Arc et le dialogue philosophique).
Ce destin en douze portraits expose avec grâce et justesse le destin d'une jeune femme livrée à elle même et prête à tout pour se sortir des griffes de son destin. Magnifique
Sorte de pamphlet sur l'existence typiquement godardien, le film joue constamment entre rigueur formel et liberté du propos. Avec une Anna Karina étincelante.
Deuxième Godard que je regarde. La vie d'une prostituée filmée subtilement, sans vulgarité. D'ailleurs, je pense que le réalisateur n'a pas besoin de scènes explicites pour montrer la vie d'une femme de nuit. Et c'est cette subtilité ardue ne laissant paraître aucun élément facile à comprendre qui nous emmène vers un style unique. On est donc dans l'impossibilité la plus totale pour analyser le film. J'avais beau essayer, et franchement, Godard met à mal le spectateur avec sa philosophie. Un point à souligner : Les tournures que prennent les chapitres. Plus ou moins longs, chiants et difficiles à ingurgiter. Cependant, la prostituée jouée par Anna Karina (qui a excellé dans cet exercice) a toujours gardé une grâce fantastique. Et, au lieu de se confiner dans son appartement parisien, sort et essaie de savoir pourquoi le monde a été façonné ainsi. Pourquoi la parole est indispensable. Toutes les classes sociales ont droit de toucher au savoir. Et le film "Vivre sa vie" le transcrit à merveille et nous invite à prendre chaque bretelle et de découvrir la phénoménologie de la vie.
Un Godard assez compliqué et difficile à aborder, mais très concis. Si le film ne va pas aussi loin à la fois dans le fond et dans la frome que Week-End, Alphaville ou même À bout de souffle, il n'en demeure pas moins très intéressant. Interprétation solide d'Anna Karina, et de tous les personnages de la vie quotidienne, qui sont montrés d'un nouveal oeil. On n'est pas dans l'idéalisation, mais plutôt dans l'illustration, et c'est très réussi.
Très beau film de Godard avec une Anna Karina sublime. Excellent découpage du scenario pour une histoire simple , réaliste et émouvante d'une femme devant s 'adonner à la prostitution pour nouer les deux bouts? Clins d oeil au cinema classique avec le Jeanne d ' Arc et de la nouvelle vague avec l 'affiche de Jules et Jim.