Derniers Avis : Les Bas-Fonds - Page 2

Bon film que nous livre ici Jean Renoir en adaptant la pièce éponyme de Gorki. Le cinéaste japonais Akira Kurosawa la réadaptera d'ailleurs au cinéma une seconde fois en 1957. Le scénario est simple et convenu mais captivant. La qualité du casting et de la réalisation fait le reste...

Voila le seul et unique film ou sont réunis ces deux immenses comédiens que son Jean Gabin et Louis Jouvet et rien que pour cela il faut le voir. C'est un film classique qui tient toutes ces promesses. A la limite on aurait pu reprocher à Jean Renoir de ne pas faire quelque chose d'encore plus transcendant avec ces deux "monstres", mais le film est tout de même très bon.

« La noblesse c'est comme la petite vérole, il en reste toujours quelque chose ». Renoir fait se rencontrer Jean Gabin, incorrigible petit voleur, et Louis Jouvet, baron déchu criblé de dettes de jeu. Le second va rejoindre le 1er dans les « bas fonds », un asile de paumés tenu par le perfide Kostileff (Vladimir Sokoloff). Extrêmement bien dialogué et mis en scène, Renoir mélange humour, romance et social avec l'habileté et la finesse qu'on lui connaît. Le duo Jouvet/Gabin est particulièrement exceptionnel et le réalisateur s'entoure également de très belles femmes et notamment Junie Astor, sorte de « Cosette » sous la coupe des Kostileff, sortes de « Thénardier ». Un bien bon film qui n'a pas tant vieilli que cela.

Une mise en scène soignée; une remarquable galerie de personnages attachants; une très bonne interprétation de Gabin et surtout de Jouvet, éblouissant; des dialogues savoureux. Une version à happy end, moins théâtrale mais aussi moins violente et désespérée que celle de Kurosawa.

C'est mal joué (ces rôles féminins, euh...), tiré vers le chromo, cette adaptation de Gorki est franchement ratée. Renoir tend une joue à l'U.R.S.S. et on ne l'y reprendra pas. L'erratisme politique trouve ici ses limites: le crime,pour une fois, ne paie pas. Très décevant.

Fresque du paris des années 30 et de tout un tas de personnages plus marfinaux les uns que les autres, Jean Renoir nous livre ici un de ses meilleurs films.
Le duo Gabin jouvet fonctionne à merveille
Un grand moment

On oublie souvent en France qu'avant la nouvelle vague il y à eu Renoir et Cocteau.

"Les bas fonds" un des films cultes du cinéma Français.

Un film qui parle de misère sociale, d'espoirs, d'amour.

Le jeux des acteurs est bons mêmes s'il fait parfois plus penser à un jeux théâtrale, mais bon il ne faut pas oublier que c'est un très vieux film.

Après la déception qu'aura été " La Règle du Jeu ", j'ai décidé de regarder dans la foulée cet autre film de Jean Renoir et franchement " Les Bas-Fonds " , c'est quand même nettement mieux et ce sur plusieurs point de vue. Déja, l'histoire est bien plus intéressante ( en même temps, le contraire aurait été difficilement possible ), de plus le film à tout de même bien mieux vieilli ( la bande son et de la photographie est franchement plus appréciable ) que le premier que j'ai cité plus haut, bien qu'il était été réalisé trois ans avant, ce qui est quand même un comble ! Au niveau de l'interprétation, comme d'habitude chez Renoir c'est vraiment la grande classe ( Jean Gabin et Louis Jouvet nous offre une excellente interprétation ), ce qui prouve bien que ce metteur en scène était un grand directeur d'acteurs. Grâce a ce film, ce réalisateur remonte quelque peu dans mon estime d'autant qu'il nous propose une réalisation assez étonnante du début jusqu'à une très belle séquence finale entre Jean Gabin et Junie Astor. En bref, une excellente réussite a découvrir.

Mais quel chef-d'oeuvre ce film! J'en ai vu beaucoup mais des fictions de cette qualité, alors là, c'est devenu rarissime. Une histoire en bêton, sombre, pessimiste, réaliste, décors crades, personnages à la limite de la folie, anthipathique, mystérieux (Louis Jouvet par ex). Des dialogues et des répliques super bien écrites, poétiques et une interprétation sans faille des acteurs. Bien sûr, il y a Jean Gabin mais même les autres incarnent leurs personnages sans faiblesses (des marginaux de tout bord). On a beau dire, mais les vieux films français de cette époque devrait être diffusé plus régulièrement pour donner le goût du vrai cinéma à la jeune génération. J'ai 25 ans et je suis fier d'avoir vu un film de cette qualité. Ce film n'est pas le seul qui m'a ébloui, il y en a beaucoup d'autres de cette époque (Pépé le Moko, Le jour se lève, La Bête humaine, Au-delà des grilles, Voici le temps des assassins, Le Récif de corail, La Marie du port, et bien d'autres films de Gabin). Mais celui-ci est mon coup de coeur de cette année 2011. Merci Monsieur Renoir!

Un des grands chef-d'oeuvres du cinéma français d'avant-guerre réalisé par un Jean Renoir visiblement inspiré par le duo Gabin-Louis Jouvet mis à sa disposition. Du coup, le réalisateur fait preuve d'une imagination sans bornes pour magnifier chaque plan, jouant avec merveille sur les ombres et les lumières, puisant dans chaque scène prétexte à sonder les profondeurs de l'âme humaine. Un chef-d'oeuvre.

Un classique en noir et blanc qui mérite toutes les éloges (amateurs d'effets spéciaux s'abstenir!) lol

Jean Renoir adapte Gorki et signe un très beau film porté par ses deux acteurs principaux merveilleux: Jean Gabin et Louis Jouvet. Cet argument suffit à convaincre de se plonger dans cette oeuvre forte et magnifique que le noir et blanc sublime. La scène d'ouverture en plan subjectif où l'on voit Louis Jouvet écouter son interlocuteur en ne réagissant que corporellement est remarquable et montre l'étendue du talent de ce grand acteur qui incarne ici un baron déchu qui va se lier d'amitié avec Pepel, un cambrioleur qu'il découvre à son domicile et avec lequel il va dilapider sa fortune pour redécouvrir la vie. Il est clair qu'il y a ici un discours politique de la part de Renoir que l'on retrouvera dans ses films suivants (La Grande Illusion, La Marseillaise). Véritablement puissant par son récit, ses acteurs et sa réalisation, Les Bas-Fonds sont un film inoubliable et un des plus grands chefs-d'oeuvre du cinéma.

Un bon petit Renoir, dont l'intérêt réside essentiellement dans la prestation de Jean Gabin. On ne s'ennuie pas trop. L'histoire est mignonne. Je trouve le titre assez trompeur, car le milieu social décrit n'est pas si repoussant que cela. Les pitreries du vieux nuisent au film. C'est la caricature du méchant. Il est extrêmement laid cet espèce de clone du père Fourra. Il est si ignoble que cela en devient ridicule. A côté, les Thénardier passeraient presque pour des bisounours.

L'univers des "Bas-fonds" russes, inspirè d'une pièce de Maxime Gorki et repeint aux couleurs parisiennes dans un grand film des annèes 30: la vie et les amours de Pepel vus à travers le filtre de la petite communautè d'un asile de nuit! Jean Renoir rend magnifiquement bien le climat de gueuserie propre à la pièce de Gorki ou le duo Jean Gabin -Louis Jouvet est tout simplement èblouissant! On n'est pas près d'oublier la fabuleuse sèquence en pleine nature ou Jouvet s'exprime envers Gabin dans des phrases diverses dans une sorte d'examen rèsumè de sa vie brillament ècrite par Charles Spaak et de Renoir tandis qu'un escargot se met à grimper sur le doigt de l'acteur! Soulignons ègalement d'excellents second rôles que ce soit Robert Le Vigan ou Suzy Prim! Un merveilleux classique du cinèma français des annèes 30...

Première adaptation de la pièce de Gorki, avant celle de Kurosawa. On comprend ce qui a séduit Renoir, grand amateur de théâtre, dans ce joli mélodrame au final optimiste. La galerie de personnage correspond tout à fait à celle que l’on retrouve habituellement dans sa filmographie. Les personnages joués par Jouvet et Gabin sortent du lot, le premier incarne un baron ruiné qui se détache peu à peu de tout bien matériel et qui ne rêve que du plaisir simple de pouvoir s’allonger dans l’herbe, le second joue un cambrioleur qui bien évidement rêve de choses bien plus matérialistes, une vie simple et concrète qui lui est refusée. Les deux vont nouer une amitié improbable, mais solide. Renoir échappe habillement au « théâtre filmé » grâce à une mis en scène mobile qui utilise parfaitement l’espace et les décors, ce qui en fait l’un de ses films les plus plaisant.