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    Rosemary's Baby
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    358 critiques spectateurs

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    Nicolas S
    Nicolas S

    40 abonnés 515 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2020
    Un chef d'oeuvre du fantastique en forme de cauchemar fiévreux et dans un style gothique adroitement modernisé. Un conte aux niveaux de lecture nombreux, aussi : sur la vie privée, la cohabitation, les relations entre hommes et femmes, la culpabilité induite par la religion, et la maternité, évidemment. Cinquante ans plus tard, ce qui étonne le plus, cependant, c'est qu'un film signé Polanski puisse sembler tenir un discours aussi radicalement féministe : car ce qui mène Rosemary à la folie, c'est finalement de voir que tout son entourage, et principalement les hommes, veut l'empêcher de disposer de son corps comme elle le souhaite.
    Maryse Aimée Meslet
    Maryse Aimée Meslet

    24 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2020
    Film assez réaliste et critique des groupes religieux. L’un des meilleurs réalisateur de Pologne a réussi à décrire ces mondes dangereux où l’individu et sa personnalité sont détruits par des individus ayant de mauvaises intentions, avides de pouvoir, d’argent et de renommée. Très pédagogique. A voir.
    Roub E.
    Roub E.

    758 abonnés 4 840 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2020
    Un des meilleur film de Polanski. Rosemary’s Baby n’est pas à proprement parler un film d’horreur, on est plus sur le registre du film psychologique jouant sur l’angoisse de Rosemary qui s’étend au spectateur. A ce titre on peut le rapprocher de Répulsion et du locataire. Même s’il a une vision du fantastique qui paraît kitsch aujourd’hui le film reste aujourd’hui très bon grâce à la performance de Mia Farrow dont on va partager la descente en enfer. Pleine d’envie mais aussi de peur au début du film avec cette nouvelle vie qui semble démarrer pour elle, son mari, un nouvel appartement, une première grossesse... Et si sous tout ces petits bonheurs se cachaient de futurs malheurs? Dommage que certains aspects ne fonctionnent pas ( ou plus), les voisins notamment sont un peu Too Much pour être vraiment angoissants, on a quelques invraisemblances qui plombent le film de ci de la. Il ne faut surtout pas se lancer dans Rosemary’s Baby pour y trouver des jump scare ou une horreur premier degré , mais c’est une excellente étude psychologique.
    Fabian Vallier
    Fabian Vallier

    10 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2020
    Je m'attendais à un chef d'oeuvre au vu des notes. J'ai bien déchanté. Ce film est ennuyant au possible du début à la fin. Le scénario est plat et prévisible. Les personnages sont clichés au possible, ridicules et surjoués. La scène finale est aussi nullissime que le reste.
    Touka Speed
    Touka Speed

    10 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2020
    une découverte pour moi. Un excellent film haletant et plein de suspens. Mia Farrow est formidable et porte le film de bout en bout.
    Patjob
    Patjob

    22 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mars 2020
    Si l’on considère que le fantastique consiste à raconter une histoire qui peut tout autant s’expliquer par des phénomènes surnaturels que par des phénomènes naturels (c’est-à-dire connus du commun des mortels), alors on peut dire que Polanski a réussi avec « Rosemary’s baby » un modèle parfait du genre. Il provoque ici progressivement l’incertitude et le malaise en distillant nombre détails inquiétants ; chacun des dits détails trouvant ultérieurement une correspondance ou une (double bien sûr) explication, ce qui est suffisamment rare pour être signalé. Aucune image accrocheuse ou agressive (sauf peut-être celle qui est présentée comme un rêve) n’est convoquée dans ce chemin vers la terreur. Un immense film fantastique, que l’on pourrait qualifier de chef d’œuvre, si la fin avait la même fine ambiguïté que l’ensemble du film.
    Tony
    Tony

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 mars 2020
    Peut-on distinguer l'œuvre de son auteur ? pour ma part je pense que non .une ordure reste une ordure . ce film est très largement surcoté il est aussi malaisant que son réalisateur et je ne parle même pas des incohérences comme par exemple quand les policiers montrent le cadavre aux passants ... tu es vilain petit bonhomme , très vilain et tu seras bientôt juger pour tes actes .
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 20 novembre 2019
    Que me vaut ce film jugé culte en 1968 ? C'est exagéré de le considérer ainsi, une fois passé l'euphorisation unanimement critique, c'est faiblard comme mise en scène blasée.
    Ça fait pas peur, ça ne fait que crier au final, tourmentée avec des visions de rite satanique, il y a t'il une part puisée du concret dans cette fiction abstraite ? C'est très dérangeante dans cette réalisation bien avant les drames, regardez bien attentivement.

    Le comité d'entreprise réuni et le mari inclut comme une secte hypnose pour dire à cette dame Rosemary, d'arrêter de tourner en rond, ça suffit pour ce soir, le bébé est en bonne santé, c'était des petits bobos de rien du tout, voilà l'intrigue comment elle évolue dans ce film obscurci.
    Lalala chanson comptine doux refrain de malade épouvante horreur.
    Acidus
    Acidus

    634 abonnés 3 661 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 septembre 2019
    D'inspiration très hitchcockienne, Roman Polanski signe avec "Rosemary's Baby" un monument du cinéma. La principale force de ce thriller fantastique vient de son ambiance oppressante. Le cinéaste a effectivement le chic pour mettre en place un suspens, une tension qui monte progressivement en puissance. Sa mise en scène est d'ailleurs grandiose et magnifiquement bien portée par le casting et la bande-son. Un grand film d'un grand réalisateur !
    Guillaume D.
    Guillaume D.

    1 abonné 122 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 août 2019
    Un couple recherche le bonheur, tout va plonger dans une étrange angoisse.

    Etrange, addictif et surprenant. Un film que l'on ne peut pas lâcher tant que l'on a pas vu la fin.

    En gros, vieux mais bon. A voir.
    Vinnie
    Vinnie

    64 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2019
    Rosemary et Guy Woodhouse viennent d'emménager dans un appartement cossu d'un immeuble New-Yorkais. Très vite, leur quotidien va être dérangé par des voisins à l'amabilité encombrante et envahissante.

    La caméra panote et se balade, surplombant la ville de New-York. A l'instar d'Alfred Hitchcock pour Psychose, Roman Polanski choisit cette séquence pour ouvrir son film mais l'ambiance y est radicalement différente. Mia Farrow pousse la chansonnette pendant que le générique défile en belles lettres roses. Une ouverture volontairement « guimauve » et pourtant, on sait. On aura pas affaire à Mary Poppins.

    En effet, si le réalisateur prend le spectateur à contrepied avec ce générique, Rosemary's Baby n'en reste pas moins un film d'épouvante glaçant. Sorti en 1968, Huit ans avant l'Exorciste de William Friedkin et douze ans avant le Shining de Kubrick, le cinéaste Franco-Polonais réalisait là son premier film hollywoodien et choisissait donc de s'attaquer au genre fantastique. Force est de constater qu'il ne balbutiait déjà pas son cinéma et reprenait également un thème qui lui est cher, l'horreur de la vie en appartement entamée avec Répulsion en 1965.

    Roman Polanski opte pour une mise en scène sobre, efficace, privilégiant les plans fixes et une photographie qui met en avant les couleurs chatoyantes à l'image des tenues criardes de Rosemary et de son inquiétante voisine, Minnie Castevet. Ce choix est pertinent car il met de côté la surenchère (hormis les scènes oniriques avec Rosemary où le metteur en scène ose les fulgurances visuelles) et renforce l'idée de l'incursion du surnaturel dans le quotidien le plus banal. L'effet fonctionne et le réalisateur instaure une ambiance malsaine et angoissante qui ne nous quitte pas. « Bercé » par le thème récurrent de la Lettre à Elise de Beethoven, son qui provient de l'appartement voisin et s'immisce insidieusement dans celui des Woodhouse, le spectateur est plongé dans cette atmosphère assurant frissons et angoisse.

    Le cinéaste ajoute d'intéressantes interrogations comme celles concernant Dieu. Rosemary est en réflexion permanente sur ce sujet à l'image d'une société qui perd la Foi et dans des cas extrêmes, comme le souligne le film, se tourne vers d'autres dogmes occultes comme le Satanisme, question centrale du scénario. Rosemary dira en ce sens à Madame Castevet qu'elle est de confession catholique mais qu'elle s'interroge malgré tout. Ceci amplifié par la lecture d'un magazine avec pour titre en grandes lettres rouges : « DIEU EST-IL MORT? » .La thématique du miroir, reflet de la dualité de l'âme humaine est également très présente et participe à une cohérence scénaristique sans faille jusqu'à un climax final absolument terrifiant.

    L'interprétation dans Rosemary's Baby est un point fort qui contribue à cette ambiance oppressante et sinistre. Farrow est impressionnante ; au fur et à mesure que l'intrigue avance, son état physique et mental se dégrade comme le fait de se faire couper les cheveux très courts au milieu du film, manière de faire perdre à cette figure Baudelairienne de la beauté marmoréenne toute sa féminité et au-delà de ça, la déshumaniser et rejoindre le propos du film : Rosemary, bonté et innocence incarnée va t-elle mettre au monde un monstre inhumain?
    On notera également la performance de Ruth Gordon et Sidney Blackmer qui interprètent le couple Castevet dont l'ombre sournoise et pernicieuse planera tout le long du film. John Cassavetes qui campe Guy Woodhouse n'est pas en reste et rend justice à l'ambivalence inhérente au personnage.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 juillet 2019
    Sinistre, envoûtant, ténébreux, lugubre, terrifiant voilà quelques adjectifs qui pourraient qualifier ‘’ Rosemary’s Baby. ‘’
    L’authenticité dans toute sa splendeur, la signature d’un virtuose que j’ai nommé Roman Polanski réalisateur atypique et audacieux aux multiples facettes capable d’évoluer et de se diversifier comme de se renouveler en permanence, il est clairement l’une des figures majeures du 7e Art.
    Ce drame familial est traumatisant et tellement machiavélique explorant le mal et ses perversions, illustrant les tréfonds les plus noirs de l'âme humaine.
    Comment en ressortir indemne? L’expérience est étouffante...
    Le film se déroule dans un univers assez clos dans l’ensemble d’où la sensation d’oppression constante, la fin est bouleversante et donne une nette impression de malaise tant c’est malsain.
    Alors oui, plus de 2h c’est un poil trop long, j’ai manqué d’attention à certains moments, le manque de rythme sûrement mais quand bien même il ne s’y passait pas grand-chose je restais fasciné par la noirceur qui s’en dégageait, car OUI ! Pour moi il ne fait aucun doute, c’est un chef-d’œuvre.
    Et que dire de tous ses acteurs, bluffant, Mia Farrow, actrice principale au centre de ce complot satanique est juste exceptionnelle.
    En conclusion je dois dire que ce fut très agréable à regarder, ce film ne faisant pas son âge, je suis aussi plutôt surpris par les critiques qui lui sont faits, il divise beaucoup de monde, signe qu’il a marqué les esprits et qu’il n’a pas laissé les gens insensibles.
    Jérémie C-35
    Jérémie C-35

    1 abonné 129 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2019
    Affiche mystérieuse, réputation de film culte, tout porte à croire que Rosemary’s Baby est un chef-d’œuvre. Et bien pas tout à fait... L’atmosphère est inquiétante, les acteurs sont plutôt bons et le scénario est bien réfléchi. Le gros problème est que l’on a compris toute l’histoire dès le début, la fin n’est pas si génial que ça et le film fait rarement peur.
    que du cinéma
    que du cinéma

    4 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2019
    Film d'épouvante de Polanski, film qui a toute fois pas mal vieilli car il ne fait plus peur. Mais le jeu des personnages est très bien . Le film raconte le quotidien d'un couple qui emménage dans un immeuble et qui va avoir un enfant.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2019
    Dans ce film mythique de 1968, Roman Polanski nous racontait l’atroce histoire de Rosemary, géniale Mia Farrow victime d’un complot satanique ourdi par son propre mari et ses dégénérés de voisins... à moins qu’elle ne subisse une crise de paranoïa aiguë ; le film joue constamment sur sur cette ambiguïté de manière fine et intelligente. Distillant une atmosphère de plus en plus oppressante, renforcée par le caractère angoissant de l’immeuble où se joue l’intrigue et la transformation physique impressionnante de la future mère de famille, Rosemary’s baby fait partie de la « trilogie des appartements » du cinéaste polonais. Plusieurs séquences magistrales, de nombreux passages autant comiques que tragiques, des acteurs inspirés et une musique magnifiquement entêtante signée Krzysztof Komeda.
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